J’ai eu ma collation des grades hier. Ici, c’est comme ça que s’appelle la remise officielle des diplômes universitaires, et c’était mon tour hier matin. C’est une cérémonie avec un look très pompeux, du décorum et des musiques de circonstance.
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D’abord merci à vous pour vos messages, c’est gentil… Vendredi, c’était le service de mon grand-père, et comme prévu, j’ai plus rigolé que pleuré: encore une fois j’ai passé pour la compagne de mon père (lecteur, souviens-toi), c’est dire à quel point je ne vois pas souvent ma famille… J’ai revu des cousins qui n’avaient pas de barbe la dernière fois que je les ai vu, j’ai pris un méga coup de vieux quand j’ai appris que non seulement ma cousine de 2 mois plus jeune que moi est enceinte, mais en plus ce sera son deuxième, et j’ai eu besoin de tout mon flegme pour éviter de rigoler lors de la petite cérémonie militaie: mon grand-père a servi lors de la deuxième Guerre mondiale, et pour le souligner, il y avait des anciens du Royal 22eme Régiment de l’Armée canadienne. Ce qui était marrant, c’était que celui responsable de donner les ordres (“saluez !” “garde à vous !” “repos !”) il se les faisait souffler à l’oreille… hum.
mais je n’y arriverai pas, même si j’aime pas perdre du temps pour des trucs futiles.
Madame Bardot,
Vous me les cassez un brin avec vos allégations ridicules et vos insultes envers ce que je considère encore comme mon pays.
Je vous prierais donc très poliment de poser des besicles sur ce visage qui fut jadis gracieux, et de vous instruire un tantinet à propos de la réalité économique et écologique des provinces canadiennes sises sur l’océan Atlantique.
Je prends un peu de temps ce soir, il faut que je décompresse. La semaine dernière, j’étais en “semaine de lecture”, joli euphémisme pour dire que j’ai travaillé plus que pendant une semaine de cours normale. J’avais un gros examen à préparer (géomorphologie) et maintenant, il est passé, alea jacta est. Mais le sprint est loin d’être terminé, j’ai deux gros travaux à rendre dans les prochaines semaines, je dois maintenir le rythme de lecture pour les cours, et me garder du temps pour dormir et manger -pas en même temps si possible.
Au courant de la prochaine semaine, si la conjonction stellaire le permet, je devrais pouvoir vous en dire plus long à propos de mes cours. Vous savez déjà que j’ai des cours de géographie, et c’est un contexte complètement différent de l’an dernier, qui donne lieu à des situations tout aussi différentes mais néanmoins bloguables. (Un de ces jours, je vous gratifierai de quelques citations non-akeliennes…)
Inutile de vous instruire à propos du fait que je suis horriblement occupée, et que mes cours sont loin d’être une partie de pétanque le dimanche après-midi, ce qui fait de votre chère Akelia une étudiante ensevelie sous les lectures et les travaux -à tel point que je me demande pourquoi je n’ai pas gardé les Communications publiques comme dernière année au lieu de Géographie, parce que (pardonnez l’expression) j’en chie. C’est super intéressant, j’aime beaucoup 3 de mes 5 cours, mais la somme astronomique des lectures me fait perdre l’envie de m’y plonger. Rajoutez à ça une bonne dose de procrastination et vous avez le portrait.
Cette année, j’ai droit à un spécial: la rentrée une semaine avant tout le monde (la semaine dernière, grâce au journal étudiant), et aujourd’hui, avec la rentrée officielle des classes, j’ai un autre spécial: il fait beau ! Après tant d’années de pluie le jour de la rentrée, peut-être que la météo a décidé de me faire une fleur aujourd’hui et de me permettre de faire quelques photos extérieures…
Je sais, je sais, je suis avare de nouvelles ces derniers temps. D’abord j’ai eu une semaine de course totale pour l’Impact Campus, journal étudiant de l’Université Laval: notre cher ex-directeur photo a démissionné, il aurait claqué la porte du local en quittant si celle-ci n’avait pas été retenue par un méga ressort. Du coup, votre humble servitrice et un de ses collègues photographe ont pris la place du directeur pour le dernier numéro du journal.
Contrairement à ce que vous pouvez penser, non, je ne suis pas morte, et non, je n’ai pas non plus été enlevée par une horde de raéliens désireux de cloner mon merveilleux corps et mon cerveau génial.
Non, je suis seulement dans le jus de la fin de session, comme toute étudiante qui se respecte, qui plus est, la photo prend beaucoup de mon temps, ce que j’expliquerai au cours d’un futur post -dès que j’ai trouvé comment on fait les journées de 30 heures.
Mes oreilles sont toujours en fonction: j’entends toujours quelque chose, mais je n’écoute pas toujours… Là où c’est intéressant, c’est que mon subconscient réussit à capter l’essentiel, peu importe où je me trouve. C’est comme ça que j’entends des énormités, et que je les retiens… pour les publier ici. Ca deviendra probablement une chronique comme les JJMN, que je présenterai le lundi, parce que c’est comme ça, je suis chez moi, je fais ce que je veux, je garde mes chaussures si ça me chante, c’est moi qui passe le balai.
On commence en force avec une énormité que j’ai entendue en classe, pendant la pause: deux magnifiques spécimens d’aborigènes de sexe féminin, barriolées de peintures criardes et entourées d’une aura de parfum bon marché, discutaient naïvement de leur avenir, aussi hypothétique que la venue de Juppé à Montréal:
– moi j’voudrais ben faire le profil international, mais je sais trop pas si j’aurais, genre, les notes pour ça
– bah, tsé, y checkent pas ben ben ça, les notes, en comm… (trop vrai, malheureusement)
– ché ben, mais tsé, imagine que j’veux aller à l’université, genre, Paris X…
– ah ? c’est yoù, ça, Paridiss ?
Dans mon cours d’Histoire des médias du Québec.
Pour ceux qui ont besoin d’une traduction, euh… Non j’ose pas. Amusez-vous dans les commentaires…