L'eau courante

Ma première expérience avec l’eau de mer date d’il y a dix ans, en Espagne (Costa Dorada). Depuis ce jour, l’idée d’avoir de l’eau salée dans la bouche ou dans les yeux, ainsi que la viscosité du fluide m’agacent profondément. Je suis un poisson d’eau douce. Le seul moyen de me faire apprécier cette flotte saline est d’avoir un bon masque, un bon tuba, des bonnes palmes… et des jolies bestioles à observer. Des quatre endroits où j’ai fait de la plongée en apnée, Cozumel est clairement (sans jeu de mot) celui où l’eau est la plus limpide. Par contre, les coraux vus à Labadee (Haiti) étaient franchement plus jolis et fournis. Ce que les excursions ne disent pas, c’est à quelle profondeur ils nous font plonger. Retenez que les coraux ne vivent pas en eau “profonde”… généralement, vous pouvez les toucher (et les abimer) avec vos palmes. Les poissons, y’en a partout. Mais plus l’eau est claire, plus belles sont les couleurs…

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L’avantage de payer pour une cabine avec balcon (vue sur mer, de préférence), c’est indéniablement la tranquillité assurée. À moins d’avoir des voisins bruyants ou irrespectueux de l’interdiction de fumer en vigueur sur le bateau (à l’exception des endroits prévus à cet effet), le loisir de s’asseoir pour lire ou regarder défiler l’horizon est très appréciable. Le petit-déjeuner livré à la chambre (sans frais supplémentaires!) voit sa saveur décuplée lorsqu’on peut le savourer dans une petite brise, avec soleil et mer turquoise (je sais je me répète pour l’eau). Et je donnerais mon rhume pour en avoir un drètte-là, de petit-déjeuner sur balcon au soleil.

Pour certains, les vacances, c’est le farniente (“ne rien faire”), mais pour moi, c’est une occasion de penser un peu plus à moi et de garder mes bonnes habitudes, tout en me permettant quelques excès supplémentaires. J’ai trop peur du rattrapage que j’aurais à faire après un relâchement complet… donc, hop, direction la piste de course sur le pont du bateau. C’est une piste qui fait le tour complet du pont 5 (“presque” au niveau de la mer, par rapport aux autres ponts), le tour fait un peu moins de 670 mètres puisqu’il faut compter un tour et demi pour parcourir un kilomètre (d’après le tableau des distances affiché).

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Brève de croisière #2: les bonnes habitudes… ça se perd vite. Le luxe amène la paresse et malgré le fait que le Allure of the Seas, le plus gros bateau de croisière du monde (2 pouces de plus que son jumeau, le Oasis) soit équipé de 24 (oui, 24!) ascenseurs, on attend TOUJOURS. Car oui, les gens valides prennent l’ascenseur, pour UN étage… en descente. Et je ne parle même pas des gamins qui jouent à enfoncer tous les boutons. Autant dire que les escaliers étaient mes amis! J’aime pas attendre, même quand je suis en vacances, donc, pas pressée…

Brève de croisière #1: le vol vers la Floride. Pas mal de turbulences, les agents de bord doivent retarder le service des boissons, et passent le plus clair de leur temps à répéter les consignes de sécurité. Une dame “récalcitrante” fait les cent pas entre les membres de sa famille assis un peu partout dans les 15 premières rangées, prenant en plus une collection de “selfies” avec un iPad. Un des agents s’impatiente doucement au micro: “Nous traversons ENCORE une zone de turbulences, s’il-vous-plait restez assis avec votre ceinture de sécurité attachée, sinon on vous envoie à l’extérieur de l’avion. Ça vaut aussi pour vous Madame.”