Comme on commence à avoir pas mal d’expérience en préparation de croisière et que la fille de ma meilleure amie bave de jalousie chaque fois qu’on en parle, on a décidé qu’il pouvait être une bonne idée de se lancer dans l’aventure à 4. Faut être fait fort pour partir avec une rouquine pré-ado de 9 ans, une blonde ado de 13 ans (empruntée à sa mère) et deux adultes qui savent ce qu’ils veulent!
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Une autre visite complètement surprenante! On connait tous la fameuse silhouette des gratte-ciel de Dubaï, avec l’épingle du Burj Khalifa qui chatouille les nuages. Voir des images de la ville, c’est une chose… s’en approcher à partir de la mer, avec le lever du soleil en prime, c’en est une autre! Cette petite vidéo tournée avec mon téléphone ne rend pas réellement justice à l’ambiance, les photos sont un peu mieux, mais dans ma tête, c’était encore meilleur!
Ma nuit de sommeil ayant été légèrement décalée, je me suis réveillée au moment des manoeuvres qui marquaient le départ du convoi direction Sud (Southbound). Cette journée restera longtemps gravée dans ma mémoire! J’ai essayé de prendre un maximum de notes et de photos pour me souvenir de ce que je ne reverrai probablement jamais. Tout ça est exceptionnel!
D’abord, quelques faits, infos historiques et techniques, tirées soit de mes propres recherches, soit des informations diffusées au fil de la journée par un prof-d’histoire-PhD, Alan Fisher, qui a pris le micro du capitaine à quelques reprises.
On a expérimenté les changements de plan dûs à la météo! Alors qu’on devait être à quai à Haïfa le 1er décembre, puis le 2 à Ashdod, une tempête sur la Méditerranée a poussé le capitaine du Vision à changer son itinéraire: nous voilà donc à quai à Haïfa pour environ 36 heures, puisque nous n’irons pas à Ashdod et que le bateau quittera le port en début d’après-midi pour contourner et « devancer » ladite tempête, en direction de Port Saïd, l’entrée du Canal de Suez.
Les priorités ont donc changé: alors qu’on avait prévu visiter Jérusalem le lendemain, c’est notre seule chance d’y aller aujourd’hui, préférant garder l’avant-midi du lendemain pour aller marcher dans Haïfa et voir les jardins Baha’i.
C’est notre première croisière sur un navire de cette classe, qui porte le même nom que le bateau. Le Vision a été inauguré en 1998 et à quelques chiffres près, il est très similaire au Titanic en terme de volume, taille, capacité de passagers… Il compte 10 ponts, 2 piscines, 6 spas, 6 ascenseurs, une salle d’entrainement; il mesure 279 mètres de long (le Titanic 269 mètres) et accueille 2 435 passagers et 765 membres de l’équipage (le Titanic avait 2 471 personnes à son bord lors de son voyage).
Les dimensions du Vision sont calculées pour qu’il puisse passer dans les canaux de Suez et Panama, autant par son tirant d’eau que par sa hauteur, soit 28 mètres à partir du niveau de l’eau. Dans le Canal de Suez, nous devons passer sous un pont à Ismaïlia, le seul pont rattachant la péninsule du Sinaï au reste de l’Égypte; le dégagement entre le tablier du pont et le niveau de l’eau est de 30 mètres.
Alors qu’on essaie différentes tactiques dans les cadeaux d’anniversaire et de fêtes variées, le constat que je fais est toujours le même: cette enfant est gâtée-pourrie, tout le monde autour (sa famille immédiate, éloignée, et les amies/voisines) achètent systématiquement les babioles du moment, peu importe la taille et la valeur. Je suis donc la marâtre rabat-joie de service, qui oblige un tri annuel dans les “jouets”. Je n’ai jamais vu un enfant avec autant de jouets et cossins en tout genre. Et je n’ose pas imaginer chez sa mère…
C’est donc dans l’optique de cesser d’encombrer la salle de jeu et les tablettes qu’on aborde les célébrations en tout genre. Je privilégie davantage les cadeaux qui donnent des expériences: visites de musées, excursions, camping, voyages… à Noël l’an dernier (2015), nous avons convenu que nous lui offririons une croisière, puisqu’elle semblait profondément “jalouse” des nôtres. Il y avait des conditions: elle devait faire des efforts à l’école, surtout pour l’anglais, et ne plus jamais nous faire le coup du “Quoi!? C’est tout!!?” après avoir déballé ses cadeaux.
Après avoir fait déjà deux croisières sur des plus gros bateaux (Oasis et Allure of the Seas) on a cherché à changer de modèle, et un peu de destination. C’est aussi la plus courte durée (5 jours) qui nous intéressait. On s’est donc retrouvés sur le Brilliance of the Seas, au départ de Tampa Bay, pour deux escales: Grand Cayman (G-B) et Cozumel (Mexique). La météo dans le Golfe du Mexique et autour de Grand Cayman a été un peu moins bonne et la taille du bateau nous a donné plus de vagues ressenties…
Les détails qu’on ignore lors d’une première croisière, et qu’on retient pour améliorer l’expérience lors des croisières subséquentes. L’avantage d’avoir choisi un bateau presque identique au premier (Allure VS Oasis) et par conséquent de garder la même compagnie de croisière, c’est qu’on connait le fonctionnement. Embarquement, bagages, prise de possession de la cabine, services offerts, loisirs, disposition des différents trucs intéressants sur le bateau… tout ça contribue à rendre la croisière plus “productive”: on cherche moins, on s’oriente mieux, on apporte beaucoup plus “ce qu’il faut” dans les bagages et on développe des tactiques qui nous font gagner du temps, donc on profite plus des piscines/spas, ou des sorties lors des escales.
On constate une cassure très nette (que dis-je, une fosse abyssale) entre les Jamaïcains engagés pour guider les touristes dans les diverses excursions et les Jamaïcains “dans leur habitat naturel”. Du cool “No problem – Ya Man – I’m Bob Marley’s illegitimate son” on passe à l’agression incessante poussant le blanc moyen vers une sorte de défensive préoccupée et un inconfort absolu.