Après un réveil aux caractéristiques de déjà-vu (enfants qui viennent nous voir quand on est couchés, chat qui miaule à 5h30, soleil qui plombe dans la fenêtre…) et une nuit à la durée limite suffisante, on se console en mangeant des croissants, en buvant un bon café et en ayant le plaisir d’avoir été accueillis par Marie-Ève et d’avoir passé un peu de temps avec elle.
Juste avant de partir, on règle l’hébergement pour le soir: youpi, on trouve une chambre à l’Auberge de l’Ile au Repos! On part un peu avant midi sous un soleil de plomb voilé. C’est bizarre dit comme ça, mais on le sentait taper à travers des nuages… Le ciel sera voilé toute la journée, nous offrant quelques éclaircies et des moments plus sombres. Taux d’humidité: supérieur à 50% j’en suis certaine.
Après avoir réglé le cas “garnotte”, nous voilà lancés sur la 373 vers Dolbeau. Cette route plutôt passante représente 20km de “rien pantoute” pendant lesquels nous roulerons sur: un accotement très large, un accotement moyennement large, un accotement absent, de l’asphalte frais repavé, de l’asphalte à repaver bientôt… Le tout coupé en deux par une pause-bleuets.
Le passage à Dolbeau n’est pas mémorable, sauf pour l’arrêt à la pharmacie, histoire de ramasser une crème contour des yeux pour moi, et une crème après-soleil pour Christophe, dont le coup de soleil lui profère une tonalité napolitaine (3 couleurs). Nous poursuivons notre chemin à la recherche d’une cantine, que nous trouverons du côté de Mistassini. Merci, Roi du Chien Chaud. Le club et la poutine étaient “ben bons, chère”. Après avoir ingurgité les calories, nous voilà repartis pour une vingtaine de kilomètres d’une piste cyclable magnifique, sillonnant des tourbières et des bleuetières. Fortin et fils doivent produire plus de la moitié des bleuets du Lac!
Dans le dernier droit vers Péribonka, alors que je veux demander au GPS l’endroit exact de l’Auberge, je réalise que ce n’est pas à Péribonka… mais 15 kilomètres plus loin, à Ste-Monique. C’est donc 80 kilomètres tout pile que nous aurons parcouru, au lieu des 65 initialement prévus au compteur. Ouf! Vitesse moyenne enregistrée par mon Cateye: encore 20km/h.
Nous voilà à l’Auberge de l’Ile au Repos. Heureusement, l’emplacement est superbe. C’est effectivement sur une ile, et il ne s’agit pas d’un bête gite mais bien de petits chalets composés de 4 chambres isolées, avec partage de salle de bains. C’est confortable, pas clinquant, simple et bien organisé. Je me paie une baignade dans la rivière et on soupe, mes pâtes carbonara sont très bonnes mais le poulet Général Tao de l’Homme n’a rien d’un Général Tao. La fin des émissions sera pour bientôt!
Le tracé de ma montre GPS:
Le GPS de Christophe:
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