Sur le coup de 16h00, nous voilà enfin partis de Nice. Je dis “enfin”, parce que dans mon cas, la Côte d’Azur, ça va bien 24 heures, après, ça devient un brin lassant. On a donc passé l’après-midi à compléter le ménage de la chambre de Monsieur, et à tout faire tenir dans la bagnole de location récupérée à midi -une rutilante Fiat Punto bleu foncé électrique avec 2399km à son compteur. Elle sera notre coquille d’escargot pendant 18 jours… en espérant qu’aucun Français ne tentera de nous faire dégorger dans un bain d’eau salée. :p
En quittant Nice, l’objectif premier est de se rendre dans les Gorges du Verdon, mais en remontant le Var -c’est trop facile par Grasse… nous avons donc emprunté la Nationale (N, pour les intimes) 202, plutôt que la N85. Je retrouve ma conduite française, un brin plus sportive que celle que je m’autorise au Québec. Déjà, la Punto est toute neuve, tandis que mon tas de ferraille à moi a plus de 12 ans… on remonte donc la N202, toute en courbes et en côtes.
Premier arrêt: un peu en amont de Vergons, pour faire le tour d’une petite chapelle, et laisser passer un groupe de cyclistes en mode “descente à donf”. A cause de l’heure avancée de notre départ de Nice, on manque un peu de temps pour traîner sur la route, et on n’oublie pas notre objectif. C’est donc reparti, direction: Castellane. Deuxième arrêt-minute pour faire quelques photos: le Lac de Castillon. (En tant que Québécoise qui connait les RBO, je ne peux m’empêcher de lire le nom de ce lac avec un R en trop… comprenne qui pourra :p) Le lac est vraiment beau, mais l’heure avance, et on veut se rendre à Castellane pour la nuit.
Arrivés à Castellane, l’arrêt-supermarché s’impose, puis on décide de se balader un peu dans le petit bled qu’il est bien sympa. Monsieur Beni est séduit par l’aspect “France profonde”, qui lui permet un peu d’oublier l’aspect “France qui te détrousse dans un coin sombre d’Avignon”. C’est vrai que c’est plutôt joli comme endroit, et moi, depuis le début de la route, je suis contente, y’a des gros cailloux partout ! Mais c’est pas tout, ça, faudrait penser à trouver un endroit où crécher pour la nuit, histoire d’inaugurer ma superbe tente Go Sport. Après avoir rebroussé chemin devant la rusticité du premier camping à portée de volant, on a finalement trouvé un joli camping pas trop cher où on peut s’installer sans voisins, chose bien agréable en cette période de l’année. Après avoir monté la tente, c’est l’heure de la bouffe, avec visite de Maître Renard en bonus, par l’odeur alléché, bien évidemment.
Sommaire de la journée: 127 km parcourus, et mon coup de soleil attrapé la veille commence à bien se faire sentir. Le reste, en images:
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