Paris, le 17 avril:

Finalement, mon voisin n’était pas chiant, et j’ai réussi à pioncer, ce qui constitue une excellente nouvelle en soi. Maintenant, pour le confort, c’est mieux que Air Tassé et US Airways, et ils ne chipotent pas énormément sur la taille du bagage “cabine”, vu l’espace supplémentaire qu’on a sous les sièges: j’ai pu étirer mes jambes ! Mais je n’avais pas le hublot pour voir dehors, et j’ai dû déranger mon voisin -très sympathique, du reste- pour faire une photo de l’aile de l’avion avec la lune au dessus des nuages -en plein jour. J’avais le soleil en haut, mais à Paris aujourd’hui c’est gris -quelle surprise ! Dernière chose: la bouffe. On a pas idée de servir le repas au moment où le pilote commence sa descente en étages ! Ca fait des sensations pas agréables… et deuxième critique: ce que j’ai bouffé ne goûtait pas “mauvais”, mais c’était une sorte de bouillie informe qui avait l’ambition d’être une omelette accompagnée d’une demi-tomate et de 4 morceaux de pomme de terre. La note finale de Zoom Airlines est donc de 7/10, parce que la bouffe, ça compte, dans un vol de 6h35 ! Ceci dit, de mon côté, l’agent de bord qui s’occupait de moi valait le détour… mais j’ai résisté à l’envie de photo.

Arrivée à CDG: la PAF n’a pas raté son coup cette fois-ci, mon passeport est bien tamponné. Par contre, première galère: merde, l’accès au wifi il est payant aussi à CDG. Deuxième galère: merde, des distributeurs de billets de banque c’est une denrée rare dans une gare… Troisième galère: merde, Simple Plan est déjà exporté ici ! Quatrième galère: impossible de faire changer la poignée de monnaie canadienne que je me trimballe dans le portefeuille. Cinquième galère: impossible de trouver un foutu wifi en plein Montparnasse. Sixième galère: j’ai faim.

Bon je râle, je râle, mais c’est pas tout: mes impressions ne trahissent pas mes souvenirs, je ne suis pas dépaysée comme la première fois que j’ai mis les pieds ici… bizarrement, je me sens un peu “chez moi”, comprendre que je n’ai pas l’air touriste dans le métro ni dans la gare :p Bref, je suis contente d’être arrivée, il reste à trouver un wifi et là c’est bon, j’aurai mon bonheur :°

Paris, le 18 avril:

Je suis tombée comme une massue hier soir, après un bon diner en compagnie de Julien, qui malgré ses apparences de trentenaire, est aussi dingue que moi, et ça fait du bien de voir des gens comme ça 🙂

Je squatte encore chez ma funambule préférée, qui fait ses acrobaties près de Porte d’Orléans. J’ai ma carte orange, et je pars de ce pas à la chasse aux clichés… voici d’ailleurs les photos du vol et d’hier, pas très nombreuses.