Au sortir de la salle de ciné après le visionnement des Poupées russes (j’ai dit que j’aimais ce film ? ;)), on fait la file bien sagement au coin de la rue, et on observe les voitures d’un regard bovin -nous, pas les voitures, on les regardait passer comme les vaches regardent le train, vous saisissez ?
Bref.
A ma droite, dans la file “je-tourne-à-droite-au-feu-rouge-lalalère”, une Mustang 2005. Au volant, un “vieux”, comprenez qu’il pouvait facilement être mon père, genre la soixantaine -mon père est plus jeune, ramassez les conclusions hâtives que vous avez tirées.
Ma réflexion, et les suites:
– Punaise, il se fait pas chier, le vieux, avec sa Mustang 2005…
– Ah, c’est ça, la vie… Tu connais pas ça, “Liberté 55” ?!
– Nan, moi je connais juste “Endettée 25”.
Je sais, il est pas drôle pour tout le monde, mais il fait du bien, et vous n’êtes évidemment pas sans savoir que dans toute blague il y a un fond de vérité -si vous l’ignoriez, ben voilà, maintenant vous savez.
(Attendez un instant je raye “JJMN” de ma to-do list… ayé.)
Prochain truc: je vous raconte quelques anecdotes concernant les photos que vous verrez plus bas, parce que sinon ça fait des posts vides, et je ne suis pas près de retrouver un rythme de croisière pour poster plus souvent, pour cause de énormément-très-beaucoup-infiniment-pas modérément du tout-à la folie-trop de lectures et autres subtilités et détails scolaires. Qui plus est, j’ai trouvé un add-on qui traînait dans une boutique d’informatique, alors je passe le plus clair de mon temps à gagner des geek levels alors que je devrais bosser sagement.
Donc, en ordre chronologique: jeudi dernier, André Boisclair (candidat à la chefferie du PQ comme Louis Bernard dont j’ai parlé précédemment) a donné une conférence à l’Université, puis est venu à l’Impact pour une entrevue. L’histoire ne raconte pas que je me suis fait envoyer faire une assignation toute pourrave à la centrale d’énergie de l’Université, mais moi je le dis. C’est donc pour ça que cette semaine, les photos de Boisclair, ce ne sont pas les miennes. Un peu (à peine, hein) frustrée/vexée/outrée (biffez la mention inutile), ouais.
Donc pendant que je l’avais bien dans les dents, je suis allée shooter des fournaises, des tuyaux, des jauges, des ordinateurs, des wallpapers de filles, et tout un tas d’autres trucs qu’on retrouve dans un environnement d’usine. Joie et bonheur -ceci dit, la petite photo de la jauge avec le réservoir turquoise derrière, je l’aime bien. Et ne vous méprenez pas, j’adore les photos style urbain/industriel, ne cherchez pas à comprendre, ça m’éclate des bouts de tuyaux et des jauges partout ou des grands entrepôts et des gros pneus. Y’en a pour qui c’est la –nah je peux pas dire ça– collectionner des figurines de RPG, moi c’est la photo industrielle. Voilà. (No offense to you all geeks and nerds, but we all know that RPG figs aren’t useful except for collecting dust.)
En fin de soirée, jeudi dernier, j’ai couvert un concert d’un groupe québécois que je ne déteste pas, Kaïn. Le concert était au Théâtre du Petit Champlain, c’est une toute petite salle, donc on a eu droit à un concert bien intime -ce qui n’est pas pour me déplaire, avec mon petit objectif, j’ai du mal à avoir des images potables si je suis trop loin.
Vendredi, petit shooting-surprise, car Marc Bellemare, candidat à la mairie de Québec, était en entrevue à l’Impact alors que j’y allais pour déposer des photos. Encore une fois, Akelia était là pour sauver la donne, mais y’a très peu de gens qui l’ont remarqué -combien de fois je vais leur sauver les fesses ? J’en sais rien, mais je commence à en avoir un peu marre de jouer la gentille tographe toujours disponible, j’ai quand même une vie, merdeuh.
Le lendemain, soit samedi, je suis allée me balader en vélo du côté du Vieux-Port de Québec, et j’ai longé les quais. La promenade n’était pas aveugle, car le Queen Mary 2 était en visite, amarré au quai de l’Anse au Foulon. Souvenez-vous des photos que j’ai publiées l’an dernier.
Ayé ? Je peux continuer ?
Revoir le QM2 m’a fait me souvenir d’un truc qui date d’il y a un an, et que je n’ai jamais publié. Là, c’est Yoh qui va m’en vouloir, mais ça devait sortir un jour…
Retour en 2005: après être rentrée de ma balade en vélo samedi dernier, Yoh et moi sommes allés rigoler un brin au Salon Tuning de Québec. Bon là par contre, je dois l’admettre, j’ai été franchement déçue. Je n’ai vu que 5 poufiasses ! Déçue, déçue, déçue. Les filles, là, l’an prochain, faut faire mieux ! Vous êtes en train de casser la réputation du Salon ! Cette année, c’était l’univers du petit d’jeuns qui n’en veut, coupe clean-cut, gel dans les cheveux, t-shirt moulant pour montrer les muscles, et sourire ultra brite.
Je vous présente ici les pires spécimens en tous genres, parce que les meilleurs, euh… ben y’avait pas, à part peut-être une Acura Integra Type R que j’aurais bien prise dans ma cour -sans le mec qui allait avec. Y’avait aussi une Honda Civic DX bleu poudre avec les accessoires blancs (y compris les jantes mag), et le tour des fenêtres/banquettes/volant/tableau de bord/sièges en… peluche blanche. Sisi. Après “les dés en minou”, voici “le char en minou au complet”.
Ensuite, calme plat pour les photos jusqu’à mardi dernier, jour où je devais aller prendre “quelques clichés” de Paul Arcand qui était à Québec pour souligner la présence future de son documentaire Les voleurs d’enfance sur les grands écrans québécois.
Parenthèse personnelle: il faut savoir que Paul Arcand est pour moi une grande figure du journalisme québécois -journalisme d’enquête, hein, pas de potinage ou de grands reportages style “le capybara du Brésil se nourrit de plantes aquatiques et chante ‘Só danço samba Vai vai vai vai’ pour séduire sa belle pendant la saison des amours”, nan.
Bref, j’admire Paul Arcand, et rencontrer le monsieur, j’avais bien hâte. Mais ce fut un bordel innomable: pas de conférence de presse, mais bien des tonnes de directs/duplex avec des radios et des télés, des entrevues téléphoniques, une attachée de presse hystérique, un buffet plein de fromages dont j’avais oublié l’existence mais je m’égare, des journalistes venus de plein d’endroit qui se l’arrachaient pour enregistrer 3 minutes d’entrevue qui seront condensées en 15 secondes pour le bulletin d’info du lendemain, et des tographes -4 en me comptant.
En fait, le gros du bordel, ça a été de l’avoir pour nous, les tographes, pour faire un vrai shooting, autrement que pendant qu’il était en entrevue avec un autre média. J’ai eu la chance de shooter entres autres avec Clément Allard de la Presse Canadienne, ainsi que deux autres collègues du Soleil et du Journal de Québec -qui n’a même pas allumé quand je lui ai parlé de Ygreck ! Bref, on a réussi à faire sortir Paul Arcand ainsi que Denise Robert, la productrice du documentaire. Entre quelques gouttes de pluie et 3 tographes, j’ai quand même réussi à tirer mon épingle du jeu, mais c’était chaud, avec ma petite lentille et mon Rebel qui ne répond pas à ma demande en rafale. (C’est pas qu’il va pas bien, c’est que pour moi maintenant 2.5 img/seconde, c’est pas suffisant !)
Donc en somme, j’ai dû me contenter d’une poignée de main et d’un “regardez par ici monsieur Arcand s’il vous plaît”. Et je n’ai même pas pu assister à l’entrevue qui était prévue avec la journaliste de l’Impact, parce que j’avais un cours peu de temps après…
Donc voilà, c’est tout pour aujourd’hui, je manque cruellement de temps -et de sommeil, la faute à ma geekitude.
P.S. Puisqu’il n’en a pas été question chez Ygreck, je ne vous présente pas une photo de mon coloc en habit de Superman. Non. Pas du tout.
(Il est temps que j’aille me coucher moi, j’avais écrit <a href=”_blank”>…)
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