Au courant de la prochaine semaine, si la conjonction stellaire le permet, je devrais pouvoir vous en dire plus long à propos de mes cours. Vous savez déjà que j’ai des cours de géographie, et c’est un contexte complètement différent de l’an dernier, qui donne lieu à des situations tout aussi différentes mais néanmoins bloguables. (Un de ces jours, je vous gratifierai de quelques citations non-akeliennes…)

Tout ça pour dire que cette semaine, j’avais un examen concernant les ‘Stazunis, et que j’avais une bonne quantité de trucs à poser sur une carte -on appelle ça des localisations. Original, non ? Evidemment, j’avais les 50 états, les capitales, les principaux éléments physiographiques, les îles, tout le bazar… Et lors de mon étude, les fils de mon cerveau se sont touché et ça a donné un JJMN, en anglais cette fois-ci:

In Alaska, there’s a bay called Norton Bay. With a name like that, no wonder why this antivirus keeps on freezing your system !

(Accessoirement il y a aussi une “Number Three Bay” et un “Turnagain Arm”, source d’une bonne rigolade solitaire toujours lors de la même étude des localisations.)

Voilà, c’est fait pour le JJMN. A ce propos, notez que j’ai créé une catégorie spéciale JJMN dans les archives.

Pour la présentation du slidesh gngnnnn *effort intense* diaporama (francisons-nous, que diable !) qui suit, j’ajoute quelques explications et commentaires, les notes de bas de vignette de simpleviewer étant un brin limitées en caractères.

Mes assignations pour l’Impact Campus de l’édition du 25 octobre ont été, dans l’ordre: Les Loco Locass, Pauline Marois, et le Lab-Oratoire, une exposition scientifique à Place Laurier.

Concernant les Loco Locass, sans entrer dans le discours “le rap engagé québécois c’est [insérez votre opinion ici]”, je dirai seulement que sans aimer leur musique ou leur discours, on peut aimer leur personnalité, et c’est mon cas. Ils ont des tas de trucs à dire, sont passionnés, et vraiment super sympathiques.

Pour Pauline Marois, candidate à la chefferie du PQ, ce fut une rencontre plus agréable que pour André Boisclair, Jean-Claude Saint-André et Louis Bernard. Pas forcément à cause de la dame, mais plutôt à cause des circonstances et de sa disponibilité. Encore une fois, sans être forcément d’accord avec son discours, j’ai trouvé madame Marois d’une grande gentillesse, très attentive et à l’écoute, et très pédagogue -en somme, c’est une excellente communicatrice, son passé de professeur n’est surement pas étranger à tout ça. Elle ne s’est pas bornée à serrer des mains ici et là parce qu’il le faut bien, elle a pris le temps d’écouter tout le monde sur son chemin, des groupies finies aux étudiants rébarbatifs. C’est cette disponibilité que j’apprécie chez les politiciens, à qui je reproche souvent de se cacher derrière une tribune inaccessible au commun des citoyens.

Habituellement, quand je rencontre des politiciens, je reste neutre, parce que c’est ce que je suis: je n’ai pas vraiment d’idées arrêtées sur la politique en général, outre quelques grandes lignes qui me rassurent sur ma non-droititude extrême, sans forcément dire que je suis de la go-gauche poilue. (En fait je dois me situer quelque part dans le centre mou.) Ma neutralité est accentuée par le fait que je ne dois montrer aucun parti pris lors de la prise des photos, ce ne serait pas acceptable journalistiquement parlant, et je me fais un devoir de respecter cette idée que j’ai de l’objectivité. Donc, lorsque j’ai l’occasion de discuter avec des politiciens (la liste s’allonge bien), je discute d’abord avec l’humain qui est en face de moi. Certains manquent de temps, d’autres ne sont pas disposés à écouter la photographe, mais au final, j’ai quand même l’occasion de cerner le type de personnalité des gens. Et ça commence à me plaire, d’observer les politiciens dans leurs interactions sociales…

Toutes les images après le Lab-Oratoire ont été prises samedi dernier, lors d’une excursion “sur le terrain” pour mon cours de géomorphologie. Sans trop donner de détails, vous verrez quelques phénomènes géologiques observables dans la région de Baie Saint-Paul et du Parc des Grands Jardins, de la sédimentation fluviale (lits deltaïques) aux blocs erratiques en passant par les pipkrakes (petites aiguilles de glace qui soulèvent les cailloux et autres matériel disposé sur la surface gelée), la gélifraction (roches qui éclatent sous l’effet du gel/dégel) et le cratère de Charlevoix.

J’ai inséré quelques photos moins scientifiques prises au cours de la même excursion, parce qu’en géographie, tout ce qu’on voit fait partie du paysage…