Plus de 24 heures sans te voir alors qu’on est à quelques km l’un de l’autre, ça tient du record en ce qui me concerne, surtout depuis les derniers mois.

Mais je tiens bon, par orgeuil. Quelque chose m’a poussé à partir, lundi après-midi.

Je n’arrive pas encore à identifier pourquoi j’ai envie de te faire la gueule… Alors que ce serait beaucoup moins néfaste pour ma santé mentale de courir me réfugier dans tes bras.

Ton indifférence, ton indécision, tout ça m’embête. Ta manie d’agir comme si tu m’aimais, alors que tu n’es pas amoureux… Mais tu m’aimes quand même un peu, tu le dis. A quel point m’aimes-tu ? Un jour j’aurai besoin que tu me le dises.

Je décolle, parce que je veux que tu finisses par venir me parler, me demander s’il y a quelque chose qui ne va pas, ou tout simplement me dire que je te manque, que tu aimerais que je sois à tes côtés.

Je ne crois plus du tout à ton idée de me suivre en Ontario. C’était un joli ballon qui a dégonflé aussi rapidement qu’un ballon de fête dans la stratosphère.

Tu détestes ton ex, je fais tout pour ne pas lui ressembler, je te prouve que je reste moi-même, je m’assagis de jour en jour, je me surprends moi-même, qui plus est, ces changements, je les fais naturellement, pour moi.

Qu’est-ce qu’il te faut de plus ? Qu’est-ce que je peux te donner de plus ? Bientôt je retirerai tout ce que tu as déjà. Je ne peux pas donner de façon inégale. Je ne peux pas aimer éternellement quelqu’un qui ne m’aime pas autant que moi, je l’aime. Tout m’arrachera le coeur, encore une fois. Mais ce qui ne me tuera pas me rendra plus forte. Alors je me relèverai, après combien de temps ? Je me relèverai, tu voudras m’aider, je retomberai ? Je me relèverai, je couperai les ponts ? Je partirai, étudier, travailler, vivre ailleurs… Mais tu es celui dont le chemin croisera le mien le plus souvent.

Toutes les couleurs ne sont pas suffisantes pour décrire l’éclat que tu mets dans ma vie… Mais toutes les roses ont des épines, et à force de trop vouloir te contempler de près, je ferai comme Icare, je me brûlerai les ailes…

Je t’aime, de tout mon être. Mais l’être changera un jour… s’il en a la force. Autrement, le temps se chargera de la lui donner.