Weekend frustrant, sur presque tous les points de vue. D’abord ma mère n’a pas semblé très chaude à l’idée de voir sa fille partir pour étudier en Ontario pendant un an. Ensuite, comme toujours, Yves-Louis joue des rabat-joie en prétendant avoir l’âme salvatrice de la société, prêchant pour une paroisse à laquelle il appartient partiellement, et s’imaginant que je n’y comprends rien. Prétendant détenir la vérité absolue, il se permet de dire le contraire de ce que je dis, alors qu’en pratique, on est d’accord. Mais je n’ai pas le droit d’être du même avis que lui, puisque je ne suis qu’une jeune inexpérimentée de 24 ans.

Côté Sébastien, le pendule contine de se balancer. Je suis bien avec toi, j’ai besoin de toi, mais je ne suis pas amoureux. Pardon ? Tu couches avec moi, mais tu ne m’aimes pas ? D’accord, j’ai pigé le message. Ca donne envie de s’investir encore plus, peut-être ? Non, ça donne envie de lever les voiles en 4eme vitesse, même à 3h du matin, pour rentrer chez moi. Je ne change rien dans ta vie ? Tu te fais chier, que je sois là ou pas ? Très bien, aussi bien arrêter de perdre mon temps. Je vais ronger mon frein, seule dans mon coin, plutôt que d’être le chien fidèle qui t’attend à ton retour du boulot.

Tu as raison, tu ne sembles pas amoureux. Toujours dans l’indécision, incapable de mettre des mots exacts sur tes sentiments, puisque ceux-ci ne le sont pas plus…

Et moi je me questionne quand même: depuis tant d’années que je t’attends, es-tu vraiment celui qu’il me faut ? Comment savoir si je ne fais pas fausse route, vu les difficultés rencontrées pour arriver à toi ?