Une partie de mon cerveau, que j’ignorais sensible à ce type de situation, a reçu une bonne claque aujourd’hui. Tout ceci part de deux actions bien anodines…
D’abord, en bonne écolo un peu radine que je suis, je rapporte toujours mes bouteilles et canettes consignées. Le dernier voyage fut plutôt payant puisque je rapportais en bonus quelques petites caisses données par ma mère, qui apprécie bien que je débarrasse son débarras. 10$ plus tard, j’ai fait une bonne action pour l’environnement (bien que des études prouvent qu’il coûte plus cher de recycler que de produire du neuf)(ne démarrons pas ce débat), et j’ai 10$ dans mes poches pour le prochain achat consigné. J’ai placé le billet mauve dans mon porte-feuille.
Ensuite, puisque je suis en plein nettoyage du sous-sol (comprendre: je trouve des boites encore non-défaites du déménagement de l’Homme, qui date de 2008), j’en profite pour soulager mes multiples bibliothèques de quelques livres. Cet exercice est fastidieux et je change d’avis aux deux jours, les livres passant donc d’une pile “OK GO” à “NO GO” aléatoirement selon mon scrupule du jour. J’ai enfin trouvé le courage d’aller porter quelques uns de ces livres dans une librairie de Châteauguay, qui reprend les livres usagés. Je n’avais pas d’attente quant à l’accueil, mais j’ai quand même obtenu quelques sous… J’ai donc placé un deuxième billet mauve, à côté du premier, des bouteilles consignées.
Mais qu’est-ce que c’est que cette société, qui accorde la même valeur aux bouteilles vides qu’aux livres usagés!? Pas étonnant que les bars soient pleins et les bibliothèques vides…
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