Je me permets de partager le texte de François Cardinal, paru dans La Presse, aujourd’hui même. Je cite un extrait:
Moi, ma peur, c’est… les autres parents.
Avez-vous déjà pris le temps d’observer le ballet automobile autour des écoles matin et soir ? Avez-vous constaté la multiplication des manœuvres dangereuses dans les zones scolaires ? Avez-vous noté le changement de comportement des automobilistes une fois que leur enfant a quitté la voiture ?
Moi, si. Et depuis, je me dis que comme parents, on s’énerve trop pour les mauvaises raisons, pas assez pour les bonnes…
J’ai remarqué cette situation… je la remarque chaque fois que je fais le taxi en même temps que d’autres parents, que ce soit à l’école, au service de garde ou au camp de jour. Et pourtant, chaque fois, je me dis que je ne suis pas patiente, pas tolérante, que c’est encore mon allergie à l’imbécilité humaine qui frappe… Je suis un peu triste de constater que je n’hallucine pas, et que je ne suis pas une fausse-mère paranoiaque.
Spéciale dédicace à la mère qui reconduit sa fille à l’école St-René au volant d’une Fiesta vert lime, qui se stationne en diagonale entre deux voitures déjà garées en double file, qui zyeute son téléphone pendant que sa fillette se dépatouille avec ses millions de sacs trop gros et la portière difficile à ouvrir (sans sécurité enfant, est-il pertinent d’ajouter). Je l’ai déjà vue redémarrer alors que sa fille n’avait pas encore refermé la portière.
Chaque fois que je suis témoin d’un comportement sans-génie-esque, je prie pour l’avènement des permis de se reproduire. Un jour. D’ici là… secouez-vous les puces, nom d’un chien.
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