SALOPERIE DE METEO A LA CON !!!
Lundi dernier, j’étais tranquillement chez maman, en train de travailler sagement (à essayer de rattraper mon retard dans mes travaux… *air innocent*) tout en jetant un oeil protecteur sur toute la marmaille poilue qui sévit (et c’est peu dire) dans cette maison, quand tout d’un coup, en regardant par la fenêtre, j’ai vu ça:
Vue du Lac Bellemare, à St-Mathieu.
Bon, vu comme ça, c’est tout joli, tout gentil, ah, le Québec, la nature, tout ça, je sais.
Maintenant, transposez cette jolie petite neige toute sympathique sur une autoroute. Ca donne ceci:
L’autoroute 40, entre Trois-Rivières et Québec.
Après avoir parcouru 115km en 3 heures, à l’arrivée à Québec (dernière image), un magnifique panneau lumineux accueille les inconscients qui ont pris la route avec un ironique “chaussée enneigée”. Merci, J’AVAIS REMARQUE !!!
En soi, c’est pas la tempête qui me rendait dingue: une visibilité pareille, ça force à réduire la vitesse de conduite, ça incite à la vigilence, mais sans plus. Ce qui m’a donné des envies de hurler, ce sont tous ces imbéciles en 4X4 et autres monstres sur roues qui me dépassaient par la gauche ET la droite -ne sachant pas de quel côté se situait la 2eme voie.
Devinez ce qui arrive lorsqu’un camion et sa remorque de 53′ (pieds) dépassent une petite voiture dans la tempête… En plus de l’aspiration de vent causée par l’entrée et la sortie du camion dans mon champ, le double effet KissCool, c’était la réduction de la visibilité, de “merde, oùkélé la route” à “là, je ne distingue plus le capot de ma voiture”. Génial, non ? Si on rajoute les pignoufs de première qui se croient munis de l’immunité diplomatique au volant d’une voiture qui n’a rien d’une Impreza WRX, ça donne une croissance exponentielle des risques d’accident et de sorties de route.
Une fois garée sagement dans le stationnement de l’Université Laval (j’avais un cours, auquel je suis arrivée avec 1 heure de retard, bien évidemment), voilà de quoi avait l’air ma voiture:
Redécoration du pare-chocs arrière en prime.
Mais attention, l’histoire n’est pas finie, oh non. En plus des 20cm tombés ce soir-là, ça a repris de plus belle le mardi matin, ce qui fait qu’en partant pour aller en classe, je me suis retrouvée coincée dans le banc de neige poussé par la gratte jusqu’à ma voiture. Et de retour à la fin de la journée, j’ai pu constater -encore une fois- que j’habite dans la 2eme rue la moins déneigée de toute la ville (la première étant juste derrière chez moi): oser penser à me garer là où j’étais la veille relevait de l’utopie.
Après 2 jours et demi de tempête, j’espérais que Dame Nature en aurait assez et irait embêter d’autres gens… ce qu’elle a fait, pendant 2 jours. Mais voilà que vendredi et samedi, on s’est pris un autre 15cm de neige par la gueule. C’est pas un peu fini, oui ?! Mon balai à neige va bientôt déclencher une grève des poils ! (Pour suivre un mouvement étudiant bien connu de chez nous.)
Epilogue: j’en ai marre de cette province de merde, je me barre à New York.
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