De loin, on s’est aperçu. Nous étions face à face, immmobiles. Tu me regardais fixement, je détournais un peu la tête vers la droite. Ni l’un ni l’autre n’osait avancer. Par politesse, par timidité, je n’en sais rien… Une personne a séparé notre champ de vision, puis tout est redevenu calme. La lumière tamisée du soleil matinal filtrant à travers les nuages créait une atmosphère propice au rapprochement, sans compter qu’il ne faisait pas très chaud. Lentement, nous avons avancé, l’un vers l’autre. C’était la situation classique: joli petit sourire, signe discret, regard un tantinet suggestif… Tu te rapprochais toujours, puis, sans prévenir, tu as obliqué vers ta gauche, ma droite. Tu as cessé de me regarder, j’ai continué mon chemin, le regard un peu absent, cherchant ici et là… Je garderai toujours un souvenir un peu amer de cette rencontre ratée. Cela aurait pu être si agréable… mais il faut passer à autre chose, le temps passe, coule, file… Peut-être ne te recroiserai-je jamais. Qui sait ? Peu importe… J’aurais voulu te dire:

Enfoiré, la galanterie, tu connais pas ?!! Tu peux bien crever, avec ta Mazda 3, il était à MOI, ce parking !! A cause de toi j’ai dû aller me garer tout au fond de la zone 3 et me geler les… pieds/jambes/genoux/coudes/rotules/mains/oreilles/yeux/branchies/joues/tout ce que j’ai en double et en simple aussi, bref la totalité de mon petit corps fragile pendant 14 foutues minutes à marcher jusqu’au Casault, je t’enverrai la note de mon médecin !!!smiley insultes