Attention, ceci est un post avec du contenu. Dans le sens qu’il y a plein de choses à lire. Mais ça veut pas dire que c’est intéressant. Mais commencez à lire tout de suite, ça risque d’être long. Fin du titre.

Début du texte.


Life update:
Je suis enfin dans de bonnes dispositions pour poster: douchée, zoreilles lavées, avec Elliott Smith dedans, en pyjama (moi, pas Elliott Smith)(pssss faut tout leur dire à ces jeunes), humeur à rigoler, favorable à l’humour potache, mais aussi plein de choses à dire, et envie de les dire, alors ça augure bien pour un post du tonnerre. Comme quoi la foudre du génie peut s’abattre sur moi parfois. Heureusement que c’est rare, je m’en remets toujours très lentement… (Dites, je me relis, et je rigole. C’est mauvais signe, nan ? Si. Youpi ;p)


Stats à la con:
Je me suis amusée à répertorier tous les films que j’ai vus au cinéma cette année, depuis Janvier 2002. Je les énumère, ça m’amuse. Pas d’ordre, c’est un peu le bordel sur ma feuille. Alors: *humpfffffff* Reign of Fire, L’Odyssée d’Alice Tremblay, XXX, Signs, La Turbulence des Fluides, Québec-Montréal, Road to Perdition, Minority Report, Lilo & Stitch, Men In Black II, Amadeus (Director’s Cut), Ice Age, Taxi Driver, Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre (3 fois plutôt qu’une), Spiderman, The Four Feathers, 8 Femmes (3 fois plutôt qu’une), 8 Miles, Die Another Day, S1m0ne, Austin Powers: Goldmember, K-19: The Widowmaker, Monsieur Batignole. Pffffffffff. Je crois pas en avoir oublié. Alors voilà pour les stats à la con: j’ai *perdu* 2839 minutes, soit 49,83(…) heures, soit un peu plus de deux jours complets à me défaire le dos dans un siège de cinéma. Je ne compte pas l’argent investi, plus de la moitié de ces films ne m’ont rien coûté puisque… c’est comme ça. Et je ne compte pas non plus les quantités de pop corn ingérées, je veux bien dormir après avoir fini ce post. Donc wala, fin des stats sans intérêt.


Divertissement:
Alors que je surfais SDF (sans destination fixe) sur la toile, je suis tombée (bam) sur le site de dale (qui fait partie des lurons rencontrés lundi, allez voir sur le site de nick, il résume bien la soirée), puis de son site je suis tombée (bam) sur le site de Lucie le chien et de la douce de dale, sof. Bon allez faites pas cette tête, je vous rassure tout de suite, je les connaissais avant. Mais j’ai pris le temps de lire un peu chez sof, et je suis tombée (bam)(oui, je me trouve encore drôle)(non, pas encore honte) sur ceci, qui mérite vraiment beaucoup d’attention. SA-VOU-REUX. Allez de ce pas parcourir de vos yeux avides ceci, une des parties que je vous recommande vivement. Attention, certains peuvent ne pas rire. Que ceux-là sortent tout de suite, d’ailleurs, qu’est-ce que vous foutez encore ici ? Allez traîner ailleurs, la sortie est en haut à droite.


(Insérez ici une pause pour changer de position sur la chaise, ah et puis aussi pour aller chercher un verre de lait au chocolat, remplir le bol d’eau des chats, relever le grattoir tombé au combat et revenir avant de vous éterniser loin de ce blog qu’il vous est trop vital et relire ce que vous avez écrit eeuuuuh non ce que vous avez lu jusqu’à maintenant que c’est trop bien écrit et qu’il faut poursuivre sans plus attendre.)


Critique sociale:
Oulà j’avoue ça commence abruptement avec ce titre. Bon disons que c’est la partie sérieuse du post. Parce que j’ai vu/lu/entendu des trucs qui m’ont hérissé les yeux/yeux/oreilles tout au long de la semaine. (Quoi, vous lisez avec autre chose que vos yeux vous peut-être ? Si c’est le cas, sortez tout de suite d’ici, bande de mutants, vous dégoulinez sur ma belle page qu’elle est trop complète.)

Donc, la première chose que j’attaque est une feuille de chou communément appelée le Journal de Québec. (Attention, si vous cliquez sur ce lien, ça risque de polluer votre fureteur.)(Punaise je parle trop bien… fureteur. Nan mais je me surprends.) Donc, ce foutu torchon, il a osé salir mes doigts et mes yeux alors que je le parcourais en diagonale, faute de conversation intéressante, dans un Ashton, à minuit, un lundi soir. (Ici, private joke, faut pas vous n’inquiéter les n’enfants, y’en a qu’un seul qui peut comprendre et me foutre une baffe, mais il quitte dimanche, alors j’en ai pas pour trop longtemps à me cacher.) Donc (bis), j’ai perdu quelques précieuses minutes de mon non-moins précieux temps à gaver tout bêtement mon non-moins bête cerveau (… attendez, y’a quelque chose qui ne tourne pas… bah, ça me reviendra.) avec les inepties répandues sans grâce sur le papier-qui-m’a-taché-les-doigts-le-salopiaud. Et ce que j’y ai lu m’a fait réagir. Pas que c’était la première fois que je le lisais, j’avais déjà osé auparavant, dans des situations assez comparables, et cette fois-ci, comme chaque fois, le contenu rivalisait d’originalité avec un chien écrabouillé. Chien écrabouillé qui constitue l’ensemble du contenu (si cet alignement de mots peut porter ce nom) du torchon. Je développe, quelques chiffres:

96 pages: 1 page couverture, 9 pages de chiens écrabouillés (actualités), 2 pages de chiens endormants (politique), 7 pages de chiens de ville et de campagne (régional et national), 1 page de chiens étrangers (international), 2 pages de chiennes en chaleur (photos du défilé de Victoria’s Secret), 2 pages de chiens communs (horoscope, mots croisés, courrier du lecteur), 8 pages de chiens chiants (les petites annonces), 1 page de chiens mourus (la nécro), 19 pages de chiens virils (les sports), et le reste: de la pub, soit 44 pages. Notez que seule la section des chiens virils a droit à des photos couleurs (avec la page couverture et les pubs.)
Prix à payer pour tous ces chiens: 0,75$ CAN ttc.

En fin observateur que vous êtes, vous aurez remarqué que les deux sections les plus importantes sont (outre la pub) les chiens écrabouillés et les chiens virils… Tirez vos propres conclusions. Mais ne leur faites pas trop mal, quand même, vous en aurez encore besoin. Mais attention à ce qu’elles ne deviennent pas sales. Il vous faudrait les laver en plus de les tirer.

Maintenant qu’on a parlé de la forme, parlons du contenu, plus particulièrement des chiens écrabouillés. Vol, viol, meurtre, Miss Canada, drogue, alcool, chauve-souris et fils électriques enfouis, voilà ce qui émerge à la lecture des gros titres. Vous comprenez maintenant pourquoi je dis chiens écrabouillés ?
Maintenant, je cherche. Où est la section Arts ? Ou encore Musique ? Ou encore Cinéma ? Horticulture ? Origami ? Macramé ? Oui, je sais, DMC. Alors c’est ça, le journal du peuple, pour le peuple, par le peuple ? Merci. Gardez-le. And don’t forget to keep a low profile, it helps not hurting your head on the roof of your ignorance.

(Fin de la première partie, prenez une pause pour aller remplir votre verre de lait au chocolat et relever encore une fois le grattoir qu’il a foutu le camp par terre tout à l’heure, pardon madame ma voisine.)

Maintenant, je m’attaque à ce qui est aujourd’hui un phénomène social inévitable: Noël. Je dis phénomène social parce que… ce n’est plus rien d’autre. Enfin, pas ici. Dans mon coeur, oui, mais pas autour de moi. Et c’est bien dommage…

Aujourd’hui, j’ai dû pénétrer dans l’antre de la consommation par excellence, j’ai nommé un centre commercial. En y entrant, j’ai une fois de plus *compris* pourquoi je déteste tant le shopping et tout ce qui s’y rapporte… Explication: en ce 28 novembre, 15h30, pendant les silences inter-chanson-aires que mon walkman me fournit, j’entendais des PUTAIN DE CHANSONS DE NOËL À LA SAUCE TARTARE PÉRIMÉE !! Tout en ruminant une infinie quantité de sombres pensées, je me dépêchais à faire du slalom entre ces abrutis qui n’ont pas encore découvert le shopping par internet. Ça m’arrangerait bien, tiens, que certains magasins soient ouverts 24/24, j’aurais pas à me faire chier avec ce vieux con et son panier d’épicerie débordant dans la file de la caisse express. Je murmure à moi-même (dans le but que le vieux con m’entende) hum… y’en a qui ne savent pas lire… (référence à la superbe affiche agrémentée d’une guirlande horrible, qui dit Caisse express, 8 articles et moins) et le vieux con, tout outré, de répliquer Je sais très bien lire !!! et moi, du tac au tac: Ben alors vous savez pas compter !!

(Prenez une pause pour m’applaudir, j’en suis fière.)(Vraiment, j’insiste. Allez.)
Et j’ai profité de son instant de stupeur pour me faufiler devant lui. J’avais 4 articles. Gniark. Je m’applaudis encore.

Suite de mon périple dans le grmbl de centre commercial, le volume à donf, fuyant la persécution du tambour pa-ra-pa-pam-pam. Ceci s’adresse à tous les crétins qui se sont trouvés dans mon chemin à un moment ou à un autre: c’est pas un peu fini bordel d’arrêter comme ça en plein milieu de la voie sans raisons BANDE DE MOULES !?!?!? Grmblmlmlmlml. Vais vous coller plein de contraventions pour obstruction de la voie moi !!! Mais bon je m’écarte un peu du sujet initial: Noël. Aaaaah, Noël. La joie de partager, de s’aimer, de s’endetter, de s’indigestionner, de regretter le bon vieux temps… Il est loin, ce bon vieux temps, où même moi je recevais des oranges dans mon bas de Noël et que j’étais trop contente… J’aime pas faire des cadeaux de Noël. Je préfère en faire toute l’année, sans raisons particulières. Je préfère voir la surprise et la joie dans les yeux de celui à qui je fais le cadeau, plutôt que le t’étais mieux de me faire un cadeau, et puis t’aurais pu en faire un plus gros espèce de grippe-sou !…

Non, vraiment, Noël est une source de frustrations inépuisable. Réfléchissez, pendant que j’énumère: perte de temps à chercher THE cadeau mentalement, perte de temps pour aller l’acheter, (ce qui implique de se taper les embouteillages ou les bus bondés, les vieux chiants au volant ou dans les bus, puis se garer, enfin, essayer de se glisser entre deux bagnoles mal garées, puis écumer les boutiques pour trouver le damné cadeau), puis l’emballer, puis se casser la cervelle pour les invitations, les fêtes, les décorations qu’on pose un mois à l’avance, la bouffe, puis attendre le 24 décembre pour tout foutre en l’air, le ménage, les indigestions, la famille chiante, les éternels insatisfaits, les gosses insupportables, les mine-dépitée-de-voir-le-cadeau-moche-mais-quand-même-soyons -hypocrite-et-faisons-semblant-d’apprécier, les tentatives infructueuses de perpétuer la magie aux mioches, leur déception en apprenant que le Père Noël a plein de clones partout et qu’ils sont tous plus pervers les uns que les autres, bref toute l’énergie investie pour… pour rien, en fait. Pas étonnant que les gens prennent du poids à l’occasion de Noël et du Jour de l’An… tout ce stress, c’est mauvais pour la santé…

… Surtout que… Le Père Noël n’existe pas. Et en plus, il est de connivence avec Murphy. Quelle surprise… (Prenez le temps de parcourir un peu tout, c’est vraiment trop savoureux.)


Wala, c’est tout, les n’enfants. Ite, missa est. Moi, dodo.


Fin du texte.