*soupir*
Marre.
De quoi, ne je sais même pas.
Enfin, j’en ai marre de mon coloc, mais ça tout le monde le sait, donc ça implique que moi aussi je le sache.
Non, ce que j’ignore, c’est pourquoi j’ai cet espèce de sentiment de lassitude qui m’envahit dès qu’il quitte pour la fac ou un endroit quelconque hors d’atteine virtuelle.
Je voudrais bien aussi cesser de regarder fixement mon calendrier.
Je voudrais bien aussi être capable de réviser et de travailler sans que mon esprit divague au bout de 10 minutes.
Je voudrais bien que le temps file jusqu’au 25, et puis qu’il s’arrête après.
Je voudrais bien cesser d’avoir le cafard pour des mots et des idées glanés ici et là au gré du vent qui les porte à mes oreilles.
Je voudrais bien… cesser de parler au conditionnel.
Je veux ouvrir les rideaux de ma fenêtre et voir quelque chose que je n’ai jamais vu.
Je veux m’émerveiller devant la beauté cachée et insoupçonnée d’une vie que je trouve trop linéaire.
Je veux découvrir le monde, découvrir mon monde.
Je veux ouvrir les yeux, sans les refermer de peur.
Je veux… je veux cesser de parler comme un enfant gâté.
Je dois porter mon regard sur ce qui est important, sans vraiment l’être.
Je dois imaginer que je vais bien, sans vraiment l’être.
Je dois poursuivre mon activité de vivante, sans vraiment l’être.
Je dois… je dois cesser de parler d’une façon impérative… Il n’y a donc aucune façon adéquate de décrire les meilleurs comportements ?

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