Je rentre –y’a bienquoi… 40 minutes, le temps d’arriver, et d’écrire ce post, et… et… m’enfind’une *soirée* *culturelle* qui m’a permis d’assister à l’avant-dernière représentation de la Vis Comica (prononcerOuis Komika“) de Plaute. Pour ceux qui l’ignorent, Plaute est un auteur comique de la fin du 3ème siècle avant notre ère. Nous possédons à ce jour 21 pièces dont l’authenticité a été attestée par Varron, qui fut entres autres le premier directeur de la bibliothèque de Rome, sous les ordres de César. Les pièces de Plaute font partie de ce qu’on appelle la “Néaou “Nouvelle Comédie“. Plaute avait la particularité de mettre en scène des personnages grecs, dans un texte en latin, devant un public romain, pour dénoncer les travers de cette société qu’il trouvait un peu trop imbue d’elle-même.

Ses pièces les plus connues sont Le Soldat Fanfaron (Miles gloriosus) et La Marmite (Aulularia) –dont Molière s’est largement *inspiré* pour L’Avare. Malheureusement, le reste du répertoire de Plaute est mal connu –enfin, surtout ici–, et pourtant, il mérite vraiment d’être découvert. –Fin de la partie instructive, vous pouvez réveiller ceux qui se sont endormis.
Je disais donc, la pièce à laquelle j’ai assisté ce soir était une –très savoureuse— adaptation de Le Charançon (Curculio). Vous expliquer en long et en large la structure et les personnages-types d’une comédie de la Néa étant un peu fastidieux, je vous dirai simplement que c’était excellent, que j’ai vraiment beaucoup ri, que les acteurs étaient formidables et que leur jeu était impeccable.
Ceux qui veulent plus de renseignements à propos de la Néa (et des autres comédies) vous n’avez qu’à m’écrire, je me ferai un plaisir de vous en dire plus long, c’est un sujet que j’affectionne particulièrement, et dans lequel, ma foi, je nage particulièrement bien. Ahem.