Killer, le deuxième dodo. J’ai fait deux rêves complètement débiles. Je raconte, évidemment, je ne suis pas à un délire près.

Donc, le premier rêve: Mathieu Kassovitz dans mon lit. (!!??!?!?) Ahem. J’ai rien fait je le jure !!! N’empêche que

Deuxième rêve: je faisais du vélo de montagne dans le centre de ski chez moi (sisi, “Centre de Ski Municipal de La Tuque”, vraiment) et puis en haut, sur un plateau, y’avait un beau panorama, alors je couche mon vélo par terre et je sors mon appareil. Le temps de quelques clics, je me retourne, et je ne vois plus que la selle et les guidons de mon vélo, le reste étant caché par une sorte de liquide vert visqueux et poilu qui semblait prendre un malin plaisir à m’avaler tranquillement ma bécane. Ni une ni deux, je marche vers le machin gluant et j’essaie d’empoigner mes guidons. Pas beaucoup de résistance, alors je tire plus fort, sans réaliser que mes pieds s’enlisaient tranquillement. Puis, je perds l’équilibre et je dois poser ma main par terre pour me ressaisir. Évidemment, mon vélo continue à couler, et moi avec. La panique s’installe un peu, je dois sauver mes fesses de , tant pis pour le vélo.
Après quelques acrobaties et beaucoup de sueurs, je finis par sortir de ce merdier puant. (Sisi, y’avait l’odeur fétide dans mon rêve.)(Avez vous remarqué, c’est rare qu’on sente quelque chose dans nos rêves.) Un peu dépitée, je me demande quoi faire, je cherche une branche quelconque ou un truc que je pourrais utiliser comme une perche pour aller chercher mon vélo, paske quand même, ben merde, hein. Donc je tourne sur moi-même, mais les arbres sont dépourvus de branches en bas, du coup, je serais incapable d’aller m’en ronger une –beaver way. Je regarde de nouveau vers ce qu’il ne reste plus de mon vélo, et je vois un deuxième vélo –rouge, le mien est jaunedans la même fâcheuse posture, avec son propriétaire –Mathieu Kassovitz ?!?! nan je déconne— qui avait l’air aussi dépité que moi. J’accours, tentative de dégager son vélo, échec. Donc, deux gogols, en plein milieu du centre de ski, sans vélo.
Et évidemment, puisque c’était un rêve, le décor est très mobile. Au départ, quand je faisais mes photos, ça ressemblait à une forêt mixte normale de l’Amérique du Nord. Mais avec le temps, tout s’est modifié pour ressembler à un tableau de Dali. Et peu à peu, ce que j’avais pris pour un vulgaire amoncellement de branches s’est révélé être une station de pompage des eaux. Je me dirige donc vers le petit bâtiment, suivie de près par l’autre compagnon d’infortune. Arrivés à la cabane, on ouvre la porte –meuh non, pas barrée, voyons–, et tout ce qu’on voit, c’est un levier gigantesque (évidemment, les leviers classiques, poignée rouge, le reste en fer) avec une superbe inscription au-dessus dudit machin, qui disait bien évidemment “DO NOT PULL THIS LEVER”. –Tiens, pourquoi donc en anglais ?? Personne ne parle anglais à La Tuque…– Bref, vous devinez ce qu’on fait, on tire sur le levier, plus rien à perdreS’ensuit un énormeSCHLOP BLUB BLUB BLUB” et on voit l’endroit qui avait avalé nos vélos en train de se vider comme un syphon de toilette. Intrigués, on s’approche, et on voit des marches qui descendent vers le fond du trou laissé béant par la disparition du liquide visqueux.
Bien évidemment, on descend, et on arrive face ààà… –suspense, j’aime avoir des lecteurs pendus à mes mots comme ça, gniark–oui je sais, c’est beau les illusions– donc, face à une salle souterraine avec une cuve au milieu, couverte d’une grille, et nos vélos gisaient sur cette grille. Ni une ni trois, on ramasse nos vélos et on s’empresse de remonter à la surface, sans demander notre reste. Et puis voilà, on est repartis en vélo, –après un petit nettoyage qui s’imposait— et je veux pas savoir est allé le liquide visqueux qu’on a évacué.