J’ai froid, mais pas parce que mes fenêtres sont ouvertes. Non. J’ai froid, parce que la solitude abaisse lemercure de mon thermomètre comme un vent glacial qui s’infiltre jusque dans les moindres recoins de moncorps, plus loin que le coeur, plus loin que la moëlle épinière, plus loin que l’hypothalamus… Je suis transie de solitude. Besoin de quelqu’un, besoin de me faire rassurer comme un enfant, besoin de me faire étreindre, sans raison. Besoin de me sentir appréciée. Mais aussi, besoin de pleurer. But I still can’t.smiley froidcarre