* Comme Freddy Mercury le disait si bien.
Bon alors voilà, je suis vivante, seulement dans un état de fatigue assez avancé. Depuis la semaine dernière j’ai bien glandé, j’ai bien mangé, j’ai pas beaucoup dormi, j’ai quand même bien relaxé, j’ai bien rigolé, j’ai bien photographié, j’ai bien joué au badminton, j’ai bien dit à maintes reprises “ok sérieux les mecs faut que je bosse là”, j’ai bien dansé (sisi vous avez bien lu)(et j’ai même l’intention de remettre ça)(comment, “c’est pas crédible ton truc” ??), j’ai bien profité de la nature, j’ai bien alimenté mes caries grâce à Halloween, et j’ai bien payé pour mes excès ce matin chez le dentiste.
Voici d’ailleurs un autre brillant épisode dans la vie d’Akelia, suivi de quelques photos pour illustrer la semaine que je viens de passer -ne rêvez pas, il n’y en a pas de moi chez le dentiste, ni sur la piste de danse.
Akelia chez le dentiste:
J’ai l’habitude d’avoir une très bonne santé, de façon générale: pas de rhumes à l’excès, je peux encore compter mes grosses blessures et interventions chirurgicales sur une main, je mange plutôt bien, je fais du sport, je me brosse les dents, bref, tout ça, tout ça. Ce qui fait que je me tiens loin (litote) de tout ce qui est médecin, dentiste, infirmier, gynéco, tout ça. Mais bon y’a des moments où c’est incontournable, comme c’est le cas présentement: ma dernière visite chez le dentiste remontait à mars 2002, lors de l’ablation de mes 4 dents de sagesse. Or, depuis quelques semaines, je ressentais une petite douleur dans les dents, sans pourtant y avoir reçu de coups: j’ai donc déduit qu’une vilaine carie était en train de me chatouiller le nerf d’une molaire.
Déterminée à ne pas me coltiner cette douleur très longtemps, je prends rendez-vous, obtenu par hasard très rapidement, grâce à une désistation miraculeuse. Petit examen sommaire, et comme chaque fois, je me fais taper sur les doigts parce que je n’utilise pas de soie dentaire. Par contre, épaté qu’il fut le dentiste de constater le bon état général de mes dents, d’autant plus que ma dernière visite remontait aux calendes presques grecques… Hop hop, petite radio des crocs, et là, surprise: je n’ai pas UNE carie qui me titille la fibre nerveuse, j’en ai 5 ! Joie. Et le dentiste de vérifier, avec son petit crochet et son petit miroir:
– bon, Nicole, tu notes ? *grat grat* 27-O, *grat* 17-O, *grat* 45-D et O, *grat grat grat* oulà *grat grat* 46-MODB, et 36-MOB.
Pour les non-familiers avec le jargon dentistesque, ça signifie que j’ai 2 molaires en haut (une à gauche, une à droite) et 3 molaires en bas (une à gauche, 2 à droite) qui sont mal en point. Plus le diagnostic avançait, plus je voyais mon iPod s’envoler. Cet enc*lé de dentiste, il va me faire mettre plus de 600$ sur mon sourire et mes dents même pas droites !!! J’ai pas d’assurance dentaire. Snif. Mais bon puisqu’il le faut… Et je préfère quand même ça que me ramasser avec la gueule vide de mes dents naturelles.
Alors voilà, la décision est prise, on commence par attaquer les molaires du haut: me voilà donc installée sur la chaise électrique, la maxillaire maintenue ouverte par je ne sais quel procédé que je ne tiens pas à connaître, la petite bavette en papier-plastique vert pâle sur la poitrine, et c’est parti. Anesthésie locale, bruits d’outils de dentiste, brrrrzzzzzzttttttttt, sluuuuuuuuuurrrrrrrrp slurrrrrrrrrpppp, 5 doigts appartenant à 3 mains différentes dans ma bouche, “file-moi un CC s’il te plaît”, “on ouvre plus grand”, brrrrzzzzzztttzzzzzzrrrrrrrrrttttt “oh, c’est sensible là ?”, vvvzzzzzzzzzzziiiiiiiiiirrrrrrzzzzzzzz “rhalala quel temps de merde ce matin”, “prépare-moi une nouvelle tête s’il te plaît”, le tout en se servant de mon superbe plastron vert comme du nouveau plateau de travail: c’est bien plus simple de déposer les 18 bidules utiles à me trifouiller dans la bouche à portée de main que sur le VRAI plateau stérilisé…
Bref, je suis sortie du cabinet du dentiste une heure après y être entrée, moins riche de beaucoup de sous, la gencive supérieure complètement engourdie, avec la manie d’aller toucher mes nouvelles obturations avec ma langue. En prime, mal de crâne, puisque j’avais déjà la dalle en arrivant là, et que maintenant, impossible de manger, donc encore plus faim. Et c’est pas tout, je dois y retourner bientôt pour compléter le boulot…
Gnuf.
Alors voilà, c’était l’épisode du dentiste. Maitenant, pour vous changer les idées, voici quelques images, qui parlent d’elles-mêmes.
Sur ce, moi je vais me laisser tomber sur mon lit, j’ai dormi 3 heures dans les dernières 24 heures.
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