Dans mon planning personnel et mental, j’avais inscrit: “pendant relâche: course aux infos, études en France”. Joli thème, très vague, si vague qu’on ne sait par où commencer. Forte de mon petit coup de fil à l’OFQJ (Office Franco-Québécois pour la Jeunesse) datant de septembre, je m’étais dit “okay, ils ne peuvent rien pour moi, allons à la pêche à l’Université”. Chose dite, chose fite.
Un coup de fil passais-je donc au Bureau International de l’UL. Je retranscris l’entretien ici:
– (dans un soupir) Bureau International de l’Université Laval comment puis-je vous aider ?
– Bonjour, je voudrais des informations à propos des études à l’étranger, je suis au certificat en comm–
– (sèchement) On peut rien pour vous.
– Euh, mais je ne veux pas partir avec un échange, je veux partir par moi-même.
– (impatiemment) Alors en quoi on peut vous aider ?
– Ben, je suis bien au Bureau International ?
– (impertinemment) Oui, et ?
– Ben, vous devez pas aider les étudiants désireux de partir ?
– (genre “qu’est-ce que je viens de dire ??”) Non, on n’a aucun programme pour vous, vous êtes au certificat, donc inadmissible.
– Certes, mais vous n’avez pas une liste des écoles et universités étrangères, voire françaises, puisque c’est là que que veux aller ?
– (genre “t’es sourde ou quoi ??”) Seulement pour celles qui ont des ententes d’échange avec l’Université Laval.
– D’accord, mais n’existe-t-il pas une liste exhaustive des établissements scolaires offrant un programme connexe aux communi–
– (genre “tu commences à m’emmerder”) Ca c’est pas moi qui ai ça, faut aller au Bureau d’Orientation.
– Euh, mais, et pour les procédures, les démarches administratives, tout ça ?
– (genre “tu m’emmerdes”) Bon là vous êtes agressive, moi j’aime pas ça, je suis là pour vous aider, ça ne se passera pas bien si vous continuez comme ça.
– (!!!! Pardon ???) Euh, vous venez de dire y’a pas 2 minutes que vous ne pouvez pas m’aider… Donc je dois passer au Bureau d’Orientation, ils auraient quelques informations qui pourraient m’être utile ?
– (elle en a marre, là) C’est ce que je viens de vous dire.
– Mais pour les procédures ? Qui peut m’aider ?
– (franchement exaspérée) Mais personne ne peut vous aider, puisque vous partez par vous-même ! Et ne comptez sur personne non plus pour le financement–
– (là c’est moi qui en ai marre) Non ça ça va, je savais que je devrais me débrouiller seule. Merci, aurevoir.
*clic*
J’ai commencé l’appel avec beaucoup de motivation, j’ai raccroché avec une envie de mordre. En quelques minutes, cette aimable fonctionnaire a sapé ma jolie motivation et m’a franchement fait croire que c’est quasi-impossible de partir par soi-même. Dépitée, je me prépare pour la piscine, et je fais quand même un crochet au Bureau d’Orientation. Déjà là, ça s’est un peu mieux passé, il y a effectivement une certaine quantité de documentation, mais la gentille (vraiment) préposée a un flash: “Je sais ! Allez au Consulat de France !” Suis-je bête. Ils n’ont certainement que ça à faire, orienter une étudiante paumée… Mais bon, je retiens l’idée, on verra bien. Pour l’instant, j’en ai déjà marre de chercher, passons à autre chose.
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