… de porter le nom de famille de son père.
M’enfin, désavantage, disons que dans mon cas, ça donne lieu à des situations assez cocasses. J’adore mon nom de famille, j’en suis plutôt fière, il est joli et simple -bien que certains fonctionnaires semblent éprouver un vif questionnement à propos de l’orthographe, qui est pourtant plus qu’évidente.
Là où ça devient cocasse, c’est quand une situation implique mon père, moi, et un inconnu. Première anecdote, datant de cet été: mon père de passage chez moi profite pour aller bouquiner un peu, je l’y accompagne, et sur place, on rencontre un homme qui connaissait mon père de nom, mais qui ne l’avait jamais rencontré. Et moi j’arrive dans le décor, avec mon père. Les deux hommes se saluent et se présentent, poignée de main, et, m’aperçevant, l’inconnu ajoute, tout sourire:
– Ah, Monsieur L., je vois que vous êtes venu avec votre conjointe* !
Je ne vous raconte pas l’embarras dans lequel j’étais, et le fou rire qui m’a pris en sortant de là.
(Bon, mon père, il n’a pas l’air de 30 ans, il a passé la cinquantaine, faut pas un doctorat en physiologie pour présumer qu’il n’est pas victime de vieillissement précoce. Et avec la tête que j’ai, faut pas non plus un doctorat en pédiatrie pour deviner que j’ai plutôt l’air de 18 ans que du double… Conclusion: le mec a présumé que mon père se tapait des jeunettes. Résultat: encore plus envie de rire.)
Deuxième anecdote, qui date de ce matin: étant responsable du site du domaine de mon père, je reçois plusieurs courriels (aaaah le joli mot), bref, des gens m’écrivent, pour toutes sortes de raisons. Il y a trois semaines, un monsieur m’a écrit pour me demander la permission (louable intention) d’utiliser quelques images du site et de faire un lien vers ledit site (j’abuse de ce mot j’ai l’impression). J’autorise le quidam, curieuse de voir ce qu’il mijote. Ce matin, je reçois un avis, la page est terminée. Curieuse -et soucieuse de contrôler le contenu et l’image qui est véhiculée hors du site que j’ai conçu, je clickouille bêtement sur le lien.
Et là, c’est la caca, la cata, la catastrophe. Je me retrouve devant une page horrible, que j’ai scrinechotté pour vous, histoire de ne pas vous filer le lien, c’est une véritable honte.
JEU ! Trouvez les erreurs, et corrigez-les, vous avez assez de connaissances pour le faire, sisi, je vous assure !
ATTENTION: avant de cliquer sur l’image, inspirez profondément, faites le vide intérieur, faites mumuse avec votre jardin japonais, bref, soyez zen. En fait, plus vous êtes geek, tenant de la navigation intuitive et de la conception visuelle sans faille de sites internet, plus vous devez être zen avant de voir ce qui suit. (Je vous aurai prévenus.)
Alors voilà, c’était mon fou rire du samedi matin, présenté par mon manque de sommeil et le manque de synapses du concepteur de cette page, à qui j’avais pourtant expliqué dans ma réponse à sa requête que j’étais la FILLE du propriétaire du domaine, et que je m’occupais du site internet, parce qu’à la base, il croyait écrire directement à mon père.
* Ici, le mot “conjoint/e” est utilisé couramment, pour désigner le compagnon/la compagne de quelqu’un. On peut dire “mon conjoint”, plutôt que “mon mari” ou “mon copain” ou… Bref. Fin de la mise au point sur cette habitude de langage typiquement québécoise.
(C’est tellement utilisé qu’à bien des reprises, lorsque je présentais mes anciens copains, j’avais envie de faire un jeu de mot complètement ridicule et inapproprié: “ci-joint, mon con.” Mais là, ça dépasse le stade du mauvais goût…)
Laisser un commentaire