Voilà, je suis retombée. Pas de très haut. C’était ô combien prévisible…
J’ai eu droit à 3 heures…
3 heures à le regarder, tout en essayant de dire des choses sensées.
Une heure pour la météo, une heure pour briser la glace et parler, puis une heure pour dire n’importe quoi, puisque je n’avais plus rien à perdre…
J’ai eu beau me préparer à cette issue, le rateau fait toujours aussi mal dans le front.
Livide, j’ai marché jusqu’à la voiture, puis j’y suis restée 20 minutes, le cerveau éteint.
2 larmes ont coulé quand j’ai fermé la porte de son appart.
C’est tout.
J’aurai eu droit à 5 minutes dans ses bras.
5 minutes pour l’éternité.
5 minutes pendant lesquelles je n’ai rien ressenti d’autre que le calme, le confort, la douceur, la paix.
5 minutes pendant lesquelles j’ai goûté à un petit paradis.
5 minutes que je revis en boucle dans ma tête, en me demandant si c’est une bonne chose de les revivre. (Aucun doute par contre, c’était une bonne chose de les vivre.)
Il craignait en avoir trop fait… T’inquiètes, bonhomme, ce qui m’aurait encore plus blessée, ça aurait été de me refuser tout contact physique.
J’ai ce besoin, plus grand que le besoin affectif. Besoin d’une présence. (Masculine.)
J’assume ma lourdeur, du mieux que je peux. Probablement très mal -pour l’instant, donc.
Pas envie de passer à autre chose, mais je n’attends pas. Trop de fatigue antérieure. Porte fermée… Il l’ouvrira bien quand ça lui chantera, si je ne suis pas trop loin du paillasson à ce moment-là, tant mieux… Sinon, tant pis. Ce ne sera qu’une histoire parmi tant d’autres, et la page se tournera bien un jour.
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