Bon, ça, c’est que pour le teasing.
Pour l’histoire, l’Acropole des Draveurs porte ce nom parce que d’abord, on dirait des grosses colonnes quand on y regarde un peu -avec beaucoup d’imagination, et ensuite parce que la rivière Malbaie a longtemps servi de moyen de transport aux millions de billots de bois flottants qui parcouraient ainsi plusieurs kilomètres avant d’arriver à une usine où ils seraient transformés: c’est l’époque de la drave, et ça se faisait y’a encore pas si longtemps au Québec… Voyez par vous-même: voilà l’Acropole, et le sommet est situé sur le plateau le plus à gauche sur la photo: 1048m. (Oui bon les franchouillards qui rigolent, venez voir un peu par ici, c’est pas comme chez vous, je peux témoigner, et si ça suffit pas, j’ai aussi rencontré un groupe de Français qui étaient soufflés par le spectacle auquel ils avaient droit (et il ne ventait pas)).
C’est parti pour 2 heures d’ascension (voilà un mot que j’ai toujours du mal à écrire), le premier tiers du trajet étant le plus casse-mollets: le chemin, c’est ni plus ni moins un escalier géant avec des grosses pierres en guise de marches, chaque “étage” étant entrecoupé d’un “palier” qui permet à peine de reprendre son souffle. Mais bon, moi chui en forme, alors j’ai monté tout ça l’air guilleret en sifflant une petite mélodie alpine (que tous ceux qui ont pensé à Heidi sortent sur-le-champ).
L’avantage, quand on fait de la photo, c’est qu’on peut s’arrêter un peu n’importe quand pour se reposer un brin, tout en prétextant une pause-photo. Qu’est-ce qu’il a eu le dos large, mon IXUS… eh eh.
Pour la photo de la jolie chute, ben, c’est le genre de paysage auquel on a droit pendant le premiers tiers du trajet: ça compense pour l’effort et les gouttes de sueur, c’est sublime, et on peut toujours s’y rafraîchir…
Au cours d’une de mes multiples pauses (là c’était pour rattacher mon lacet), j’ai eu droit à plusieurs visiteurs, dont celui-ci, qui semblait manifester un vif intérêt pour mes mains et le bout de corde colorée que j’agitais dans tous les sens…

Sur le chemin vers le sommet: des groseilles. Miam…

Un lac dans les hauteurs: certes, une eau pure, mais moins oxygénée…

Voilà, ça c’est de quoi avait l’air le sentier, la majeure partie du temps. C’est pas de tout repos, croyez-moi…

A partir d’une certaine altitude, il est possible d’observer une flore différente de celle d’en bas: ici, une Minuartie de la serpentine, une fleur rare du Québec.
Au sommet: une jolie vue, un spécimen, un gamin qui joue avec un inukshuk, un randonneur épuisé, et un autre inukshuk.


 


En descendant, j’ai eu un autre ami, qui lui, était plutôt mû par son appétit…

Au pied de l’Acropole: la rivière Malbaie. C’est un paysage digne des Rocheuses, non ?
A la sortie du parc, j’étais en nage (devinez pourquoi), alors j’ai fait ce qui était de mise: je suis allée nager (et non là j’ai pas fait de jeu de mot, ah ah je vous ai bien eu). Mais pour aller nager, j’ai dû traverser ce joli petit pont… Moi et les ponts, c’est une histoire d’amour. Mais honnêtement, dans toute ma vie, c’est le pont le plus épeurant qu’il m’ait été donné d’emprunter, et je vous garantis que je ne l’ai pas emmené trop loin: je me suis sentie dans la peau d’Indiana Jones pour quelques instants… brrrr.

Pour terminer en douceur, un petit passage à Saint-Irénée, et un coucher de soleil sur les Laurentides.

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