Bon je vous avertis tout de suite, ce post, ça va être n’importe quoi, parce que j’ai plein de choses à dire, mais c’est pas forcément intéressant, alors ceux qui ont piscine, vous pouvez y aller tout de suite, les autres, que j’en voie pas un râler, je vous ai prévenus !
D’abord, je vais vous parler d’une chose qui me tient à coeur, et j’ai nommé: le sport.
Depuis un mois et des poussières, je me suis motivée, hop, remise en forme, tout ça, il en va de mon propre orgeuil personnel à moi-même: vélo, roller, piscine et diète spartiate sont mes outils pour retrouver le niveau de forme que j’avais avant de me péter la cheville en septembre et octobre 2002 (lecteur, souviens-toi). Et pis, quand même, si je veux botter des culs en badminton, faut bien que je m’y remettre. Du coup, hop hop, rigueur, discipline, tout ça, 7h00 le matin, debout, abdos, etc. (Ouais nan j’exagère un peu, mais bon, c’est l’esprit, hein, je fais de gros efforts.)
Quand je vais faire du roller et du vélo, j’emprunte toujours la même piste cyclable: seule change la longueur du parcours. Mais les constats restent les mêmes:
– lors de chaque sortie, j’ai droit à un superbe éventail de plusieurs spécimens, mais pas toujours de beauté. Je pense entres autres à ce… cet homme (non, ça ne peut pas s’apparenter au sexe féminin), la classe incarnée: gros beauf en vieux pantalon de jogging gris troué aux genoux et décolorés aux fesses, t-shirt des Expos délavé recouvrant à peine la grosse bedaine assurément houblonnée généreusement et quotidiennement, casquette dépassant le stade du mauvais goût, la clope au bec, avachi sur un vélo qui souffrait en scouiiiii-scouiiiii à chaque coup de pédale. (En fait, l’image totale, c’est le prof d’éducation physique du Petit Spirou.)
– avec mes sorties répétées, j’ai repéré les heures d’achalandage, que j’évite avec grand soin: outre une plus grande liberté de mouvement et de vitesse car j’évite les sorties familiales de papa-maman-fiston-le chien-mémé-tout ce beau monde en roller/vélo à une vitesse pulvérisant des records de stagnation, j’évite aussi une autre catégorie, celle des vieux lubriques.
– les plus beaux spécimens mâles sont toujours accompagnés d’une pétasse jolie fille mieux faite que moi
– peu importe dans quel sens je roule, j’ai toujours le vent de face, et comme je préfère monter en premier et descendre pour rentrer, bah je force autant, mais je vais plus vite au retour.
– dépasser deux imbéciles en roller qui prennent la largeur de la piste demande une bonne dose de folie -ou des rollers tout-terrain (et puisque j’en ai pas, j’ai besoin d’une bonne dose de patience)
– le prochain enculé qui me dépasse en me disant que je vais pas vite, je lui cours après et je le fais tomber
– la prochaine pétasse jolie fille mieux faite que moi qui me dépasse en vélo ou en roller, je lui défonce sa gueule à grands coups de tatane me dis qu’un jour, après tout les efforts que je fais, je lui ressemblerai, dans quelques siècles
Voilà, ça c’est bon pour les constats, c’est fini.
Au niveau de la bouffe, mon régime, c’est pas que des mauvaises nouvelles: puisque j’achète moins (c’est à dire “plus du tout”) de cochoncetés, j’ai le budget pour des trucs qui sont plusse mieux: résultat, je me fais des salades de tomate + bocconcini (l’équivalent de la mozzarella qu’on trouve en France), et je me goinfre de cerises (que je paie 6$ le kilo), et ENFIN, ici, y’a un yaourt potable, on a le Danone Activia, qui est en fait le Bio de Danone, mais appelé autrement. MIAM MIAM.
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Passons maintenant à la rubrique “fallait que ça m’arrive”.
Cet aprem, je suis allée au ciné, voir “Good Bye Lenin !”, et comme la coutume le veut, je mets mon téléphone en mode silencieux avant le début de la projection. Scénario:
– Bon, c’est bien parce qu’il le faut…
– Ben, t’as un téléphone, c’est normal de le couper…
– Oui oui, mais c’est que c’est inutile, y’a jamais personne qui m’appelle à cette heure-là de toute façon…
– Ah.
*vrrrrbzzzzzbrrrrvzzzzzzzzz* (comme j’imite trop bien le mode “vibration” de mon téléphone)
– Merde, c’est mon téléphone !
– ??
– Argh, c’est mon père ! je reviens !
(Et c’est là que Akelia accourt dehors de la salle, en chaussettes (ouais, parce que j’enlève toujours mes chaussures dans une salle de ciné), pour répondre à l’appel de son père, appel qui a duré 2 minutes parce que la projection commençait bientôt)
– … y’a jamais personne qui t’appelle, hein ?
– Ben, euh… d’hab, non… euh… (grmblmlml merci à mon père de me faire mentir :p)(et c’est là qu’il va se sentir coupable, puisqu’il me lit)(eh eh)(meuh non je déconne)(il va pas se sentir coupable)(mais oui, il me lit)(ah ah vous ferez moins les malins dans les commentaires, hein ?)
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Rubrique “là, je rigole franchement”:
Dans ma wonndèrfoule provinsse auf kébec, tous les pignoufs qui ont à déménager, le font le même jour. Alors le 1er juillet, c’est pas la fête du Canada, c’est le D-Day: Déménagement-Day, ou la fête du “bordel, le canapé, il passera pas par la porte du salon” et autres problèmes de logistique.
Parlant de logistique, un certain bloggeur (pour ne pas le nommer) aujourd’hui devait aider ses z’amis à déménager. Jusque là, rien de très marrant.
Par contre, quand on sait que le 1er juillet, il pleut tout le temps, là, ça devient amusant. Et quand (en plus) Akelia signe un pacte avec le grand gourou de la météo, là, on s’amuse. Exemple plus que concret: j’ai eu suffisamment de temps à moi pour marcher plus d’une heure entre le cinéma et la voiture (pour pas payer de stationnement, ouais), et m’asseoir dans ladite voiture, sans me prendre la douche prévue. Mais à l’instant où j’ai fermé la portière, la douche commençait. Et qui-c’est-qui-déménageait pendant ce temps là ? Eh eh eh plein de gens.
En plus du problème de météo à gérer, ces pauvres déménageurs en plein festival avaient un autre ennui à gérer: l’étape “électro-ménagers”. C’est là que ça se corse (comme dirait vous-savez-qui) en ce qui concerne le bloggueur sus-mentionné: dans son cas, il fallait descendre les électro-ménagers par un escalier dont la largeur n’a rien de gargantuesque. Après plusieurs tentatives de faire passer le cube-qui-pèse-près-d’une-tonne droit dans l’escalier arrière, les quidams se découragent et optent pour l’escalier intérieur de l’immeuble, qui lui, à défaut d’une largeur astronomique, offre au moins quelques possibilités de manoeuvres de plus. Au récit de cette épopée, je pose la simple question suivante à mon compère bloggueur: “et vous avez pas pensé à faire pivoter le cube, comme ceci, histoire de passer entre les rampes grâce à l’angle des côtés du meuble ?” Sa réaction a suffi à démontrer la supériorité cervicale d’Akelia face à quatre représentants du viril sexe.
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