Récit imagé:
Départ autour de midi, le 30 juin. J’ai à peine fait 2 coins de rue que je suis déjà amoureuse de la Peugeot 206 qu’on a louée. Miam.
Premier arrêt: Saint-Genix-sur-Guiers, aux portes de la Savoie. En fait, on s’est arrêtés parce qu’on a vu un truc qui ressemblait à une grotte, mais tout en sable, avec plein d’arbres au-dessus. Hop, arrêt pour se dégourdir les jambes, et pause photo devant cette affiche, qui était plus qu’à propos:
Première véritable étape: Annecy. On s’est arrêtés un peu aussi à Chambéry, mais j’ai pas de photos remarquables de cet endroit, je les garde donc pour mes archives personnelles. 🙂 Donc, à Annecy, petite ballade dans la vieille ville, qui est superbe.
Puis, baignade bien méritée. L’eau était nickel, et super propre. Y’avait longtemps que je rêvais de faire quelques “longueurs”… 🙂
Peu de temps après le départ d’Annecy, on a eu droit à un magnifique coucher de soleil sur le lac. Hop, dans la boîte à souvenirs.
Le premier dodo, dans le Col de la Madeleine (dans les Alpes, pour les ceuxses qui sont pas Français qui me lisent). Tente plantée avec difficulté dans un sol caillouteux, à minuit et des poussières, avec pour seul éclairage celui de ma lampe frontale. (Pas trop envie de tirer le jus de la batterie de la voiture pour avoir les phares et de me retrouver en panne le lendemain matin…)
(Quand même, moi, je veux bien me réveiller et voir ça tous les matins… *soupir*)
Pendant qu’on lève le camp, le brouillard, lui, il descend. De justesse, tout dans la voiture, c’est reparti, sans ptit-déj ni café. Gn. (En plus j’ai super bien dormi, je me réveillais au moindre bruit suspect, la faute à mon copilote qui m’a raconté des histoires de peur et de touristes assassinés dans leur tente y’a 12 ans.)
Pause remplissage de bouteilles de flotte. Elle était bien bien fraîche. Vraiment TRES fraîche. Brrrr.
Au sommet du Col de la Madeleine. Je pourrais regarder cette photo pendant 30 minutes. C’était de toute beauté… 2000m d’altitude.
Dans le Col du Galibier, on a dépassé des cyclistes qui faisaient un brin de causette pendant la grimpette. Terrible. Et la visibilité, c’était au top, comme vous pouvez le constater…
Au sommet du Col du Galibier: wééééé !! Mais elle était tellement froide (contraste avec le volant de la 206 qui était tout chaud) que j’ai pas fait plus de 3 ou 4 boules de neige.
Après-midi et soirée du 1er juillet passés à Grenoble, mais j’ai pas de photos qui vaillent vraiment le coup d’oeil. Le lendemain, départ pour Aix-en-Provence, avec un petit arrêt à la Forteresse de Sisteron, qui valait bien les 2 heures qu’on a mis à la visiter d’un bout à l’autre.
Aix-en-Provence, c’est bien chouette, mais pas de photos non plus. En soirée, à Marseille, la ville qui craint par excellence, je n’ai osé prendre que ces malheureux palmiers (et aussi 2 ou 3 bateaux) mais sinon, brrrr… et pourtant, il faisait chaud !
Troisième dodo, en retrait du village des Beaux de Provence. Dodo dans la voiture. Imaginez une Peugeot 206 HDI. (Nord-américains qui me lisez, dites-vous que c’est gros comme une Honda Civic hatchback.) Imaginez le dossier du siège arrière de cette 206 couché. Imaginez l’espace disponible entre les dossiers des sièges avant et la porte du coffre arrière. Imaginez deux humains bipèdes de 1m70 et 1m80 qui se plient pour dormir là-dedans. Ouch.
(Ce que vous pouvez voir en arrière plan, c’est le village des Beaux de Provence. On ne dirait pas de loin, mais dedans, c’était tout mignon, vraiment charmant, plein de cigales et de lavande. La provence, quoi 🙂
Après les Baux, où il faisait bien chaud, zou à Arles. C’est la ville où j’ai eu le plus de facilité à trouver un stationnement. Gratuit en plus. (Parce que à Chambéry, à Annecy, à Grenoble, à Aix et à Marseille, punaise que j’ai tourné…) Donc, à Arles, les arènes. Observez ce qui est écrit sur le dossier des gradins… Rassurant. C’est juste au-dessus de la sortie des taureaux…
L’arène et la sortie des taureaux, vue de plus loin. Voyez où sont situés les gradins précédents…
Ouaah mes premières colonnes romaines. Que d’émotion 😀 Bon quand même c’est super imposant, et ça fait un petit quelque chose de se ballader là-dedans… Pour une idée de la taille de ces machins, je suis sur la photo, entre les colonnes. 1m70 d’admiration. 🙂 (Merci à mon copilote pour la photo ;p)
Ouééééé la mer ! J’avais déjà vu l’océan Atlantique, y’a quelques lustres de ça. J’avais trouvé ça impressionnant, quoi que plutôt habituée aux grandes étendues d’eau, donc ça ne m’avait pas fait grand chose. Mais là… Me dire que c’était la Méditerranée… Déjà, ça a un petit quelque chose de plus. Je me suis bien trempouillée dans l’eau bien salée, j’ai joué dans les vagues (j’étais toute contente jusqu’à ce qu’on me dise gentiment que c’était des vaguelettes, pas des vraies vagues), et j’ai chopé un presque coup de soleil. 🙂
Bon ben voilà, ceci n’est pas mon pied. (Mais bien l’empreinte de mon pied. :p) Ca se passe de commentaires.
Saintes-Maries-de-la-Mer, c’est tout joli. Vraiment chouette de se ballader dans les rues, le soir comme la nuit. La preuve:
Après avoir bien tourné pour trouver où planter la tente, on a finalement opté pour le petit espace “protégé du vent” à gauche de la butte ci-dessous. Quelle connerie… D’abord, planter une tente sur une plage à minuit, c’est dans le même degré de facilité que dans le Col de la Madeleine, avec le vent en plus. Et ne croyez pas que les piquets s’enfoncent mieux dans du sable sec sec sec sec sec. Enfin, si, ça s’enfonce. Mais ça ne reste pas en place. En plus, à 01h30 du matin, tout foutait le camp, parce que de l’autre côté des 5mm de toile, y’avait un mistral de tous les diables qui soufflait à 90km/h. Du coup, on a levé le camp, enfin, on l’a laissé se lever tout seul tout en tenant bien les coins pour ne pas le perdre, puis on a tout rapatrié à la voiture. Mal au dos. Gn. (Photo by my copilote.)(J’étais occupée à replier la tente qu’on avait pas pliée pendant la nuit…)
Ce pont a probablement l’air banal pour l’observateur non-averti. Détrompez-vous. Ce pont était sur le chemin pour aller à la plage où on avait planté la tente. Lors du premier aller, pour la reconnaissance du terrain, au moment où on traversait ce petit pont tout con, j’ai échappé la clé de la 206 de location. J’essayais de la mettre dans ma poche, tout en regardant où je marchais pour ne pas me péter la gueule à l’eau. Finalement, c’est la clé qui s’est pété la gueule à l’eau. Coup de flip total. Il fallait récupérer cette putain de clé. Ni une ni deux, j’avance dans le petit cours d’eau. Je n’y voyais rien du tout (il faisait nuit, je vous rapelle), et je n’avais aucune idée de 1) la composition du fond du cours d’eau, 2) s’il y avait du courant ou pas, 3) la profondeur du cours d’eau. Alors j’ai farfouillé, là où j’ai cru entrevoir la clé tomber, tout en m’enlisant dans la boue visqueuse et bien dégueulasse. J’ai trouvé, en moins de 2 minutes. J’avais l’impression d’être dans Fort Boyard, à plonger mes mains dans des gros bocaux de céramique avec plein de trucs vivants et suspects dedans. A noter que je me suis fait pincer par ce que j’ai identifié plus tard (à la lueur de ma lampe frontale) comme un crabe. Brrrr. Horreur des crabes.
Le lendemain matin, j’avais mon air de boeuf des grands jours. On a foutu le camp de Saintes-Maries sans tarder, après une mini-incursion dans une station-service locale pour ne pas tomber en panne sèche (ça aurait été le comble). Premier arrêt, près de Saintes-Maries: le Parc Ornithologique du Pont de Gau. (Non, pas celui de la photo, un autre… :p) Pause-café, puis ballade de 2 heures et des poussières à regarder différents bestiaux, à plumes et à poils, dont ces flamants roses. (Déception, ils ne sont pas rose fluo… Ils sont rose délavé, comme ceux qu’il y a devant les roulottes des campeurs kitchs au Québec…)
Petite incursion à Montpellier après, mais j’ai pas de photos. La pause la plus méritée: à Palavas-les-Flots. Dans un camping. Raaaaah. Monter la tente facilement. Raaaaah. DORMIR. On s’est quand même un peu balladés à Palavas, histoire de voir un peu ce bled vivant seulement l’été, à cause du tourisme (comme en Gaspésie, quoi). Joli, joli. Et les ptits bateaux, là, ils servent, ou c’est un décor à touristes ?
Après une nuit de sommeil presque potable (j’ai quand même réussi à dormir presque 9 heures), on est partis pour Nîmes. On a bien marchouillé dans les rues, c’était super de voir le Théâtre et le Temple de Diane comme ça, à travers les autres constructions. Trop genre “ouais, de la fenêtre de ma cuisine, moi, je vois le Temple de Diane, nananèreuh”. Veinard.
Tout en se balladant dans Nîmes, j’ai remarqué le dessin utilisé pour les caninettes et les aires de jeu réservées aux chiens: une reproduction du Cave Canem, cette fresque retrouvée dans une maison à Pompéï. Ca signifie “Attention au chien”. 🙂
On n’a pas passé trop de temps à Nîmes, histoire d’avoir un peu plus de temps pour flâner au Pont du Gard, ce qu’on a fait. Je me suis baignée dans le Gard, c’est vraiment impressionnant de faire de la brasse en regardant un aqueduc romain plutôt qu’un couloir de piscine… 😀 (Photo prise dans l’eau, je sais, je prends des risques à nager avec un bras hors de l’eau pour protéger mon APN, mais bon, ça valait le coup. 🙂
Dernier gros arrêt: Avignon. Le cauchemar… J’aurais jamais du entrer dans les murs de la vieille ville avec la 206. Même si c’est petit comme voiture, j’ai eu la trouille de la rayer à chaque coin de rue. C’est pas qu’ils conduisent mal, c’est que les rues sont minuscules. Et pour me garer… Terrible. Et pour sortir, j’ai suivi un parisien qui était aussi perdu que moi… M’enfin on a bien vu le Palais des Papes, et le Pont Saint-Bénézet (photo: une partie du pont, et en arrière-plan, le Palais des Papes), sur lequel on n’a pas dansé, non. :p
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