Musique maestro, DJ spin that, pump up the volume, EVERYBODY DANCE NOW !!! Aheum. Pardon. Je m’emporte.
Un post comme celui-ci, y’a longtemps que je veux en faire un. Parce que je respire la musique, je mange la musique, je bois la musique, je vois la musique, bref, c’est ce qui coule dans mes veines plutôt que du sang.
(Oui, assez marrant de voir la tête des infirmières lors des prises de sang.)
Depuis 2 jours, (tiens, marrant, tout m’arrive depuis 2 jours… ARGH JE SUIS COINCEE DANS UNE BOUCLE TEMPORELLE !!)(heum) donc, depuis deux jours, je me suis mise à écouter une radio québécoise sur le net.
Parce que ça me manquait un peu, et parce que je voulais savoir qu’est-ce qui passait ces temps-ci dans ma belle province. Par la même occasion, avoir un peu d’infos, et réentendre cet accent si chantant (aheum).
La radio que j’écoute, c’est CHOI FM, fréquence 98.1 pour les gens de la ville de Québec. Sur internet, c’est accessible via CHOIFM.COM, ou en entrant directement cet URL dans votre lecteur de média favori: http://stream.megaquebec.net/choi.asx.
En gros, c’est une radio francophone indépendante, qui n’est affiliée à aucun gros réseau, et à Québec même, c’est le rival #1 de la populaire Radio Energie (98.9). Les animateurs sont tous plus débiles les uns que les autres, parlent un peu n’importe comment à la radio (donc pour vous, Français, c’est LA radio à écouter pour avoir une petite (je dis bien PETITE) idée de comment on parle entre nous)(non parce que les autres radios comme Radio Energie ou Rock Détente, c’est de la m***e, et les animateurs parlent “trop bien” pour que ce soit représentatif), et le meilleur: la musique qu’ils font jouer.
Bon je suis pas partisane de la promotion totale de la nouvelle scène québécoise parce que ça ne correspond pas vraiment à mes goûts musicaux, mais pour le reste, ils passent tout ce qui n’est pas POP: alternatif, rock, hard rock, metal, oldies… Parfois, leur contenu s’approche un peu de celui de OUI FM (radio Parisienne), sans le pop, donc. Bref, que des choses bien, ou presque.
Là où je rigole, c’est que ce que j’entends en ce moment à CHOI FM, c’était le gros tube sur OUI FM il y a 6, 7 mois… Je me demande combien de temps après c’est arrivé chez nous.
Parce que quand même, un lag de 6-7 mois… Hum. M’enfin.
Donc, en entendant ce qui joue, j’ai repensé au moment où j’ai connu cette musique: il y a X temps, j’étais à tel endroit, j’avait telles occupations… Ce qui fait que très souvent, des chansons particulières sont associées à des moments très précis, avec tout ce que ça implique de souvenirs visuels, sentimentaux, climatiques, atmosphériques (de l’atmosphère du moment, pas dehors la météo), et même olfactifs.
Exemple: quand j’entends Paul McCartney – The Song We Were Singing (et tout le reste de l’album Flaming Pie, à 1 ou 2 chansons près), ça me rappelle l’été de mes 16 ans.
Précisons: juin-juillet 1997, mon premier copain, la construction de la maison, le camping un peu forcé avant que la maison soit terminée.
J’écoutais ce CD en boucle dans mon walkman, pour m’endormir, pour me réveiller, tout le temps. Dès les premières notes de The Song We Were Singing, j’ai un petit flash visuel: je me vois, assise en tailleur, à côté du feu de camp (maison pas terminée oblige), un sac de marshmallows à ma droite, ma guitare dans les mains, à chercher les accords.
Par associations de pensées, ça me fait aussi penser à mon premier concours musical, mon premier master class, le duo avec mon copain, le temps fou que je passais à jouer de la clarinette, et les leçons de conduite.
Depuis, même si j’ai réécouté de CD des milliers de fois, le flash n’est jamais parti.
Un autre exemple ? Allez, ça m’amuse.
Buena Vista Social Club – Chan Chan. Novembre 2002. Soirée passée avec 3 congénères bloggeurs, une partie de scrabble, et une chaine satellite (Galaxy jsais plus quoi) qui joue des trucs que je ne connais pas. Un son attire mon attention, je lève le regard, je retiens le titre. Les premiers accords de Chan Chan me rappellent ça. (Et aussi d’autres choses mais ça ne vous regarde pas. :p)
George Thorogood – Bad To The Bone; You Talk Too Much; One Bourbon, One Scotch, One Beer; Move It On Over; et plein d’autres du même mec: Ete 2002. Une Jetta noire, 1988. Quatre fous qui gueulent comme des dingues en tapant le rythme et en regardant les paysages de la 155-nord défiler.
Eels – Novocaine For The Soul: hiver 1995. Tous les weekends, je devais faire 300 km pour aller chez ma mère, puis retourner à mon pensionnat. Transport organisé. D’autres filles comme moi dans le minibus. Une des filles, plus vieille que moi de 2 ans, faisait toujours jouer ce putain de CD que je me refusais d’apprécier parce que je détestais cette conne (c’était réciproque, rassurez-vous), mais que finalement, je me dis que merde, elle avait du goût, pour une fois…
R.E.M. – Loosing My Religion: été 1998. J’en ai versé, des larmes, sur cette ****** de chanson… autant que sur Live – Lightning Crashes. (Mais jamais autant que sur Aerosmith – Dream On, ou Metallica – Nothing Else Matters)(ces deux-là, beaucoup de mal à les écouter au complet aujourd’hui).
Pink Floyd – Atom Heart Mother Suite: automne 1998. De grands changements, arrivée au CEGEP, nouvelle ville, nouveaux gens… déstabilisant. Rapidement, je rencontre quelqu’un qui a l’air aussi perdu que moi, malgré qu’il soit arrivé depuis un an. Il me fait connaître ce que je m’amuse à appeler “la face cachée du rock”, donc tous les trucs expérimentaux, progressifs, un peu zarbis, de Frank Zappa à UmmaGumma (Pink FLoyd en plein délire de jesaispasquoiquifaitpasdebienauxneurones) en passant par Velvet Underground & Nico, Rush, et beaucoup de punk-ska québécois, parce qu’il était lui-même bassiste d’un groupe.
… je pourrais continuer comme ça longtemps.
Inversement, certaines chansons DEVRAIENT me rappeler quelque chose, mais ce n’est pas le cas:
Led Zeppelin – Stairway To Heaven. C’est ce qui jouait dans l’autoradio quand j’ai eu mon dernier accident de voiture. Pourtant, quand je l’écoute, je ne vois que moi, à 17 ans, dans ma chambre de pensionnat, encore une fois avec ma guitare dans les mains, qui essaie de suivre Jimmy Page et qui fait semblant d’y arriver.
Voilà…
Vous aussi, certaines chansons vous ont marqué ? Racontez-moi… 🙂
Hé, je vous vois, avec votre air interrogatif: non mais qu’est-ce qu’elle raconte ?? Rien à propos de folles virées dans les bars, de fumette suspecte, de n’importequoiquicaractériselavied’uneadolescentenormale ??
Hé ben non. J’ai eu une adolescence plus qu’ordinaire, j’ai jamais pris de drogue (j’ai pas besoin de ça pour être complètement débile :p), bref, Akelia est toujours restée du côté pas obscur de la force… Bon, je ne dis pas que je ne suis jamais rentrée bourrée chez moi. Ca oui. Je vous raconterai un jour si vous êtes sages. :p
Laisser un commentaire