Avec plus de détails, histoire que je m’en souvienne, et mieux vaut l’écrire tout de suite !
[Edit]:
Quelques images en fin de post, parce que vous le valez bien 😉

Lundi, 30 juin:
Courses chez Carrouf, puis cueillette de la tuture de location à 11:30. Joie, c’est une Peugeot 206. L’occasion de tester les voitures françaises, et de jouer les flashy pendant 7 jours, parce qu’elle a de la gueule la 206 HDI, surtout couleur gris métallique. Air climatisé, lecteur CD, bref, tout ce qu’il faut. Gnierk.
En vitesse de Lyon à Craponne, on charge la voiture avec tous les bagages, et c’est parti mon kiki.
Qu’est-ce qu’on a cherché comme des dingues pour trouver la putain de Nationale 6. Dites, les ingénieurs routiers, c’est trop vous demander de faire des indications claires ? Ou des indications tout court ?
Premier véritable arrêt: Sant-Genix-sur-Guiers, aux portes de la Savoie. Petit bled paumé, assez mignon, on repart en vitesse.
Next stop: Chambéry. Après 15 minutes de tournage en rond, je trouve un parking. Visite ici et là, la fontaine des 4 sans culs, le simili-château (mention Top Kitch aux joueurs de boules dans la cour intérieure, ainsi qu’à leur musique digne du Noël du Campeur Québécois), et c’est reparti.
Pause bouffe/relaxation: Annecy. On s’est tapé la montée pour voir une église dont le portail s’est fermé sous notre nez (arrivée pile à 18:30), puis on s’est baladé dans les petites rues près du port en engouffrant un sandwich. Le petit-déj était loin. Constat: Annecy, c’est Genève en France. Joli joli joli. Baignade dans le lac (elle était bonne, contrairement à ce que certains peuvent dire), et à mon grand regret, on doit repartir.
Petit arrêt à Albertville, avec visite vite faite d’un petit village médiéval, pause pipi, et déjà, faut pas traîner parce qu’il commence à faire noir et qu’il faudrait bien trouver un endroit où dormir.
Montée vertigineuse du Col de la Madeleine (sommet: 2000 m), coup de flip en croisant une vache égarée en plein milieu de la route, puis on trouve un endroit où planter la tente.
Là où Akelia agit en solo: j’ai longtemps monté des tentes en vitesse, dans le noir, par fort vent, bref, dans des conditions pas top. Alors zou, je monte la tente. Mais planter les putain de piquets dans 3cm de terre caillouteuse, j’ai vu plus facile. M’enfin, tante montée tant bien que mal, puis installation du dodo. Ce qui me sert de copilote s’amuse à me raconter des histoires horribles de campeurs retrouvés morts assassinés dans leur tente y’a 12 ans dans je-sais-plus-quel-bled-paumé. Plus sommeil, tout d’un coup…

Mardi, 1er juillet:
Réveil en fanfare avec le Ô Canada. (Hého, quand même, faut pas rêver…) Réveil rapide parce que sommeil léger, en 20 secondes top chronos je suis habillée et je fais déjà quelques photos du campement. Mon copilote émerge difficilement. On lève le camp vite fait avant de se faire envahir par le brouillard qui descend.
Descente du Col de la Madeleine, passage par plein de petits villages, puis ascension du Col du Galibier (moi je dis, wispect aux dingues du Tour de France), pause-photos en haut parce que brouillard partout, et neige. Gnurk. En la voyant, j’ai failli dire “maison !”.
Arrivée à Grenoble autour de 12:30, visite des environs de l’Office du Tourisme, squattage de café internet, puis tentative d’aller chez Romain (qu’est-ce qu’on s’est perdus en chemin, avec les BORDEL de sens uniques à la con !), puis visite de Grenoble et ses environs avec notre guide. (D’ailleurs, merci infiniment pour tout, ce fut très apprécié. Vraiment. :)(Mention Très Miam à ce qu’il nous a fait goûter dans un kebab…) Dodo à Grenoble, j’en profite pour décharger ma première carte mémoire de 64 mo déjà pleine et pour recharger mes accus.

Mercredi, 2 juillet:
Départ tard de Grenoble, visite vite faite de Sisteron (joli joli, château, etc, etc), puis arrivée à Aix-en-Provence, visite de la vieille ville très sommairement (tout était fermé, seul point à noter, autour d’une église y’avait plein de boutiques qui portaient des noms marrants: Pharmacie des Prêcheurs, Esthétique des Prêcheurs, Pressing des Prêcheurs… inspirés, les mecs. Vraiment.) et donc après on est repartis vers Marseille.
Mais Marseille. Marseille, putaingue. La vache. Moi je veux plus conduire là. Ni me garer. MAMAN ! Bon sinon pour les piétons cette ville c’est pas trop mal. Crados la plupart du temps, faire gaffe où mettre les pieds, craignos pour les gens dans les rues crados, et puis sinon c’est joli les ports, mais bordel, c’est aussi facile de sortir de cette ville que d’ouvrir une boite de conserve avec ses ongles.
Dodo à côté des Baux de Provence. A voir. Vraiment. J’insiste. Super joli. Malgré que moi et les Santons de Provence, c’est pas trop ça, j’ai adoré. M’enfin le soir c’était tout joli.

Jeudi, 3 juillet:
On a dormi dans la voiture, sans trop savoir qu’on était garés dans le parking d’une carrière de pierres. Conséquence, réveil un peu brutal le matin dès 7:00 par le premier diesel qui grondait en tirant sa cargaison calcaire. (Calcaison ?)
Avant-midi passé avec un peu la tête dans le cul (pour ma part, j’ai vraiment eu du mal à émerger) à visitassouillassionner le petit village, puis départ pour Arles.
Visite d’Arles et de ses Arènes (Arlènes ?), puis du Théâtre, avec cueillette de petits fruits au passage. (D’ailleurs, j’ai toujours pas identifié ces fruits: un peu plus gros que des cerises, même couleur, pas le même type d’arbre, et au goût, c’est comme les petites prunes. Zarbi. Mais miam.)
Départ d’Arles pour la Camargue, histoire de couvrir quelques kilomètres. Bouffe et baignade à Saintes-Maries-de-la-Mer, premier plouf dans la Méditerranée pour moi, c’est chouette les vagues, mais c’est dégueu le sel…
Recherche d’un campement, finalement on a opté pour la plage. Coup de flip au passage, en traversant un petit pont, j’ai échappé la clé de la voiture en essayant de la mettre dans la poche de mon pantalon. Voilà donc Akelia dans l’eau vaseuse des marais salants jusqu’au genoux, cherchant dans le noir en tâtonnant pour retrouver la clé de la 206. Je me suis fait pincer le doigt par quelque chose que j’ai identifié plus tard comme un petit crabe (mais quand même assez gros pour faire mal le sale), et j’ai fini par retrouver la clé. J’ai pas compté mon rythme cardiaque, mais la dose d’adrénaline était tellement puissante que j’ai même pas souvenir du chemin parcouru jusqu’à la plage pour monter la tente.
Putain de mistral, j’ai eu bien du mal à monter la tente, pire que dans le Col de la Madeleine. Dodo un peu stressée, toujours à l’affut, réagissant au quart de tour dès que j’entendais un bruit suspect. (Faut dire qu’on campait là où y’avait une interdiction totale de camping sauvage…)
A 1:30 du mat, je me fais doublement réveiller par mon copilote et le mistral qui souffle à au moins 90 km/h. Résultat, la tente est à moitié dépiquée du sol, le double-toit menace de se prendre pour une voile, et le reste de la tente joue les angles plats avec le sable de la plage. Solution: démonter la tente et rejoindre la voiture sans oublier quoi que ce soit sur la plage ou en chemin parce que c’est tombé. Finalement, dodo très léger dans la voiture, je commence à avoir le dos bien détruit.

Vendredi, 4 juillet:
Réveil en fanfare avec le Stars and Stripes. Ho, j’ai dit qu’il fallait pas rêver.
Départ de Saintes-Maries-de-la-Mer, j’ai une humeur de chiottes, un mal de tête atomique, bref, la tête dans le cul comme rarement. Passage au Parc Ornithologique, histoire d’enquiquiner les flamands roses et d’essayer de voir un ragondin. Pause-café parce que sinon je passerai jamais la journée. Surtout que je peux pas roupiller pendant que je conduis, MOI, contrairement à mon copilote, qui ronfle allègrement (je dirai pas qu’il dort la bouche ouverte parce que c’en est fini de mes dents du haut).
Passage bref à Aigues-Mortes, juste pour constater que ça ressemble aux Baux de Provence, mais en plus marin. Joli, donc.
Détour par Montpellier, c’était pas prévu du tout au départ, mais en partant vers Nîmes, on a constaté qu’on était qu’à 20 bornes de là, donc on a fait le petit détour. C’est joli, cette ville. Enfin, à moi, ça m’a plu énormément.
Visite d’une amie de mon copilote dans une petite banlieue de Montpellier (Palavas-les-Flots)(avec un nom pareil, ça ne peut pas vivre d’autre chose que du tourisme, ce bled), et finalement, on se décide à squatter le camping. Un vrai camping, organisé, avec des emplacements, des chiottes, des douches, des arbres, et des euros pour dormir. Ca valait vraiment la peine, parce que je commençais à avoir des envies gargantuesques de tuer tout ce qui bouge à des années-lumières à la ronde. Quand je dors pas, je mords.

Samedi, 5 juillet:
Réveil tranquille vers 9:00, on lève le camp, et on part vers Nîmes. Visite de Nîmes, le Temple de Diane, le Théâtre, quelques églises, joli aussi comme ville. Mention Historique aux affiches pour les caninettes, qui représentent une reproduction de la mosaïque Cave Canem (qui, comme vous le savez tous, a été retrouvée dans l’atrium d’une maison de Pompéi)… (bande de moules. :p)
Après-midi passé à végéter au Pont du Gard, baignade, plongeon, bronzage, bouffe, bref, il farniente dans tout ce qu’il a de plus farnientesque.
Départ pour Avignon, puisqu’il faut bien s’arracher au plaisir de végéter les pieds dans le Gard. Si y’a une 3ème ville en France (après Paris et Marseille) où je ne veux plus conduire/me garer, c’est Avignon. Bon, faut dire que j’ai fait la gaffe d’entrer dans les murs du centre-ville pour me rapprocher du Palais des Papes et du Pont Saint-Bénézet. Merde, pour me trouver une place, ça a été un coup de chance pire que gagner au loto, et pour ressortir de là, j’ai été obligé de replier les rétros de la voiture, puis de suivre un parisien qui avait l’air aussi perdu que moi. M’enfin, je suis encore vivante, me direz-vous… :p
Après Avignon, bref passage à Orange, qui serait une bien jolie ville où il ferait bon de dépenser quelques euros pour voir le Théâtre antique si ces euros n’allaient pas dans les poches d’un maire d’extrême-droite.
De Orange à Vaison-la-Romaine, j’ai à peu près rien vu passer, trop occupée que j’étais à garder mes deux yeux ouverts en même temps.
On a finalement trouvé un endroit où dormir (dans la voiture, certes, mais encore fallait-il la garer quelque part, cette voiture), à côté d’un champ de vignes. Dommage que ce ne soit pas encore la période des vendanges.

Dimanche, 6 juillet:
Déjà, ça sent la fin du périple. Snif. Petite pause à Montélimar pour acheter des nougats et s’en mettre plein les papilles au passage dans les plateaux de dégustation.
Un kilo de nougats, ça ne me durera pas longtemps ça. Mium. Chomp.
Montélimar-Lyon sans trop d’encombres, à part des rond-points suspects qui n’indiquent pas les bonnes directions, ou pas de directions du tout. Mention Couleur aux champs de tournesols croisés sur de longs kilomètres.
Arrivée à Lyon autour de 13:00, on vide la voiture, et on se laisse tomber sur le canapé. Je suis prise d’une énorme envie de dormir, mais faut pas, parce que sinon je vais dormir jusqu’à 20:00, et après, apu dodo.
Petite balade dans les environs de Lyon, histoire de visiter les Monts du Lyonnais que je vois tous les jours en sortant du bus, puis on rentre, on nettoie la tuture (aspiro pour le sable, eau savonneuse pour le reste, avec une petite crème anti-rides au rétinol actif pour le contour des phares), puis dodo, crevés.

Lundi, 7 juillet:
La fin de la fin. Je vais rendre ma 206 de location. Snif. Maintenant, quand j’en vois une passer, je dis presque “maison !”. Pathétique. Okay, je l’avoue, je suis vendue à Peugeot. Me reste plus qu’à essayer la 406. Gnierk.

Voilà. Mes “vacances”. Quand à mon virus, il s’en va tranquillement, et je sais toujours pas comment j’ai pu le choper.

[Edit]:
Quelques images, parce que vous le valez bien 😉 (attention, y’a des “title” sur chaque url, laissez planer la souris avant de clickouiller)
Saint-Genix-sur-Giers, avec du sable dans les yeux à cause du vent.
Annecy, ville coquette.
Plouf !
Coucher de soleil sur le lac d’Annecy.
Premier dodo, dans le Col de la Madeleine.
Visibilité totale. Col de la Madeleine.
Pause ravitaillement, glou glou glou. Col de la Madeleine.
Wispect, moi je dis. Col du Galibier.
Et hop, une de plus dans mon top 10 perso… Col du Galibier.
Maison ! Col du Galibier.
Chtite forteresse… Sisteron.
Palmiers à Marseille. Fausse image de la ville ? :p
Petit matin aux Baux de Provence.
Regardez bien l’entrée des taureaux… Arles.
Ces sièges sont ceux situés juste au-dessus de l’entrée des taureaux… Arles.
Colonnes romaines du Théâtre d’Arles.
Là, j’ai bien fait bronzette. J’ai presque un teint normal, maintenant. 🙂 Stes-Maries.
Un pied de plus dans ma collection 🙂 Stes-Maries.
Fiat Lux. Stes-Maries.
Le pont où j’ai échappé la clé de la 206. Stes-Maries.
Plage paisible (ahem), Stes-Maries.
Parc Ornithologique du pont de Gau, Camargue.
Maman les chtits bateaux… ? Palavas-les-Flots.
Temple de Diane, Nîmes.
Caninettes, Nîmes.
Pont du Gard. Oui j’étais dans l’eau pour prendre la photo.
Vue du Pont St-Bénézet et du Palais des Papes, Avignon.