Ouais, c’était bien.

Wala.


Ahahahhahaha.

Bien sûr, je raconte, pour mes 12 lecteurs mensuels.

Vendredi 18 avril:
02:00 : Evidemment, j’ai pas sommeil. Evidemment, je dois me lever 4 heures plus tard. Evidemment je me réveille toutes les demi-heures, quand j’arrive à m’endormir.
06:00 : Lentilles bien vissées aux yeux. L’artiste travaille sans filet, je pars sans café. 2 heures de route en vue.
08:00 : Arrivée à Crans-Montana. Lentilles et zyeux scotchés aux vitres de la voiture… Mountains, Gandalf, mountains !
08:30 : Sandwiches préparés, habit de ski enfilé, départ pour la station de Crans-Montana. (C’est trop bien des routes comme ça, j’avais l’impression de faire du Colin MacRae IRL… huhu.)
09:20 : Chaussures de ski louées, première ascension dans les cabines. Lunettes de soleil, lentilles et zyeux scotchés aux vitres du téléphérique.
10:00 : Arrivée au sommet, 3000 m. Glacier de la Plaine Morte. C’est pas possible faire des paysages aussi beaux. Je suis bien obligée d’y croire: je suis en train de faire du slalom dans les Alpes. Envie presque irrépressible de crier un “yippeeeeeee !!!”.
13:30 : Arrêt pour engloutir les sandwiches, à 1500 m. Petit coup de téléphone à ma maman, histoire de crâner bien comme il faut. (“Ouais, je t’appelle juste pour te dire que je suis en train de bouffer un sandwich, chaussures de ski aux pieds, à 1500 m d’altitude…” “Ah-han… va donc skier !” “C’est bien ce que je fais, et je m’applique !”)
15:50 : Dernière descente. Snif. Mais bon, même les meilleures choses ont une fin.

Bilan de la journée: redécouverte de plusieurs muscles, faculté de récupération anti-chute surprenante malgré le peu d’heures de sommeil, et dodo bien lourd et bien pesant le soir venu.