… en addition à tout ce que vous avez déjà entendu/vu/lu/su (Lustucru), j’en rajoute une couche: je me suis fait vacciner contre la grippe A (H1N1). J’entends déjà les plus réfractaires hurler “QUOI ?!??”
… Calmez-vous. Je ne l’ai pas fait sous la torture, ni de plein gré.
Laissez-moi à mon tour vous inoculer un virus… celui du respect.
Oui, je me suis fait vacciner par respect.
Starring: ma main gauche.
Tranche de vie:
Les enfants, si vous remplacez un gros contenant de flotte de 18,5 litres sur les fontaines réfrigérantes de ce type, évitez d’oublier votre main en-dessous dudit contenant de flotte, d’accord ?
D’abord c’est pas classe de laisser trainer des membres comme ça partout, ensuite ça fait rire les collègues inutilement, et enfin c’est pas très confortable.
Bon pour ceux qui se demandent comment j’ai fait, c’est bien simple: j’ai empoigné la grosse bouteille bleue, je l’ai retournée prestement pour éviter que la flotte se répande partout, et je l’ai déposée du mieux que j’ai pu sur la fontaine, dans la cavité prévue à cet effet. Donc, en retournant la bouteille, j’avais les bras croisés… et la main sur le col de la bouteille, avant le goulot, entre la bouteille et la fontaine. Voilà.
Ce joli hématome a fait un superbe effet hier: soirée swing, chaque partenaire qui voyait ma main faisait une tête genre “OHLALAMONDIEUmaisqu’estcedoncquecela ?!!” Du coup j’ai pu faire passer mon partenaire principal pour un batteur de femmes -pauvre PL, qui est pourtant d’une douceur à faire pâlir une peluche avec moi…
Voilà. Les enfants, jouez prudemment avec les grosses bouteilles de flotte.
Y’a des fois où je me demande comment je peux être aussi idiote/étourdie.
Je dis “des fois” parce qu’en général, je ne me le demande pas, je suis comme je suis, un point c’est tout, j’ai fini par assumer des tas de trucs avec le temps aidant, tout ça.
Mais quand même, y’a des moments où je me surpasse tellement que j’en viens à m’interroger sur ma capacité à faire des bêtises, à savoir si “sans limites” est approprié comme terme.
On le sait, certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher d’en faire trop. En d’autres situations, ça pourrait être positif, d’être très généreux, mais là, c’était inutile, vraiment. Yoh, je t’assure, tu aurais pu t’abstenir d’être généreux avec ta gastro, et la garder pour toi. Tu sais, un peu d’égoïsme, ça ne fait pas de tort, parfois…
* Comme Freddy Mercury le disait si bien.
Bon alors voilà, je suis vivante, seulement dans un état de fatigue assez avancé. Depuis la semaine dernière j’ai bien glandé, j’ai bien mangé, j’ai pas beaucoup dormi, j’ai quand même bien relaxé, j’ai bien rigolé, j’ai bien photographié, j’ai bien joué au badminton, j’ai bien dit à maintes reprises “ok sérieux les mecs faut que je bosse là”, j’ai bien dansé (sisi vous avez bien lu)(et j’ai même l’intention de remettre ça)(comment, “c’est pas crédible ton truc” ??), j’ai bien profité de la nature, j’ai bien alimenté mes caries grâce à Halloween, et j’ai bien payé pour mes excès ce matin chez le dentiste.
Je vais encore faire un post rempli de n’importe quoi. Plusieurs raisons à cela, que je n’énumèrerai pas toutes, mais d’abord, j’ai plein de choses à dire depuis un moment, et j’ai toujours pas eu l’occasion/pris le temps de poster (rayez la mention inutile), et puis quand j’ai eu le temps, ben Murphy étant contre moi, internet plantait, alors je suis allée profiter du soleil (ce qui n’a en rien affecté le teint maladif que j’arbore depuis le début de l’été, rassurez-vous).
Dans le registre “notes pour plus tard”:
– Mettre de la crème solaire avant d’aller s’endormir sur une plage peut éviter un look homard pompier.
– La durée de vie d’un camembert au soleil est inversement proportionnelle à la température extérieure.
– La prochaine fois, penser à rincer/lécher/nettoyer d’une quelconque façon l’opinel ayant servi à couper le saucisson avant de le réutiliser pour couper un gâteau aux fruits.
– Marcher pieds nus sur une plage de gros galets n’offre pas un délicat massage de la plante des pieds mais bien une boucherie à tous les pas.
– “Hé, t’as une grosse sangsue bien verte et bien gluante sur le pied droit” se case très mal dans une conversation, utiliser de préférence “Tiens, t’as un nouveau tatouage sur le pied droit ? Il est bien réussi !”
– Aller explorer le lac à la nage pendant une heure aurait pu être une bonne idée si le fond du lac n’était pas tapissé d’algues suspectes (bbrrrr) et que le même fond dudit lac n’est jamais bien loin des pieds ou de tout membre s’aventurant plus profond que 100cm.
– Quand on s’endort sur le dos, on ne bronze pas du dos. Damn.
– Pareil pour le ventre. Re-damn.
– (Celle-là elle est VRAIMENT pour PLUS TARD:) Quand j’aurai les seins tombants, ne pas tenter le monokini, (ne JAMAIS tenter de toute façon) encore moins avec un STRING LEOPARD.
– Ne pas chercher de raison au mal de crâne carabiné une fois rentrée. Aïeuh.
Bref, la plage, c’est que du bonheur, et ma journée peut être résumée uniquement par onomatopées:
ZzZZzzzZZzZzzz blup blup blup blub blub yum yum yum YERK ouch ouch ouch aïe aïe ouch ouille aïe ARGH MAMAN splouch splouch splouch urgh blêêêêh mgngngng zzzZZzZzzzZzz ronfl aïe aïe ouch ouch hahahaha ZBAFFF PAN BING ouiiiin aïe ouch gngngngng grmbl.
Là c’est un peu moins marrant que la dernière fois.
Si y’a un médecin/pharmacien/infirmier dans la salle, manifestez-vous.
Symptômes:
– enflure (non j’insulte personne) rouge sur l’avant-bras gauche, presque à mi-chemin entre le coude et le poignet.
– taille: 3cm * 5cm
– CA PIQUE, BORDEL.
– jamais eu une réaction aussi forte que ça.
– HEEEEEEELP.
– si je me gratte, je m’arrache l’épiderme au complet.
Suis vivante, mais loin de mon blog et du net et du pc parce que crevée et virus méchant qui veut pas me lâcher. De retour bientôt. Nourrissez le chat pour moi siouplè.
Grâce à ma longue carrière de québécoise (loin d’être achevée, d’ailleurs, ma retraite c’est pas pour tout de suite, et c’est pas la faute à Raffarin), j’ai eu l’occasion de découvrir régions et contrées inexplorées ou à peine souillées par la main des hommes qui y ont mis le pied.
De tous ces endroits, selon la période à laquelle j’avais osé m’y balader innocemment, je me souviens de certains noms qui évoquent plus pour moi une crainte et un douloureux souvenir qu’une excursion anodine.
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