Musique maestro, DJ spin that, pump up the volume, EVERYBODY DANCE NOW !!! Aheum. Pardon. Je m’emporte.
Un post comme celui-ci, y’a longtemps que je veux en faire un. Parce que je respire la musique, je mange la musique, je bois la musique, je vois la musique, bref, c’est ce qui coule dans mes veines plutôt que du sang.
(Oui, assez marrant de voir la tête des infirmières lors des prises de sang.)
Un autre réveil bétonné et bien réussi: la Toccata et Fugue Dorienne BWV 538 de l’illustre Bach. À écouter à plein régime, à fond les ballons, dans le tapis, dans le plafond, n’importe comment, tant que vous avez l’impression d’être assis sur l’orgue. Laissez-vous… submerger par les sons et les couleurs, envahir par la richesse et la volupté de ce bijou. Ce matin, je serais presque tentée de croire en Dieu.
Y’avait longtemps que j’avais pas écouté le Concerto n°2 en do mineur opus 18 de Rachmaninoff. Le premier mouvement: dix minutes de pure jouissance auditive. Ma journée commence très bien.
Ce soir, je suis allée voir un concert de l’OSQ. Voir, entendre…
Torture que j’achève à l’instant: je range ma clarinette. Puisque je ne peux plus faire de sport, j’ai décidé de me rabattre sur la musique. J’en ai joué longtemps, j’ai arrêté quand j’ai connu mon ex-copain –qui est mon coloc, pour ceux qui ne suivent pas– et j’aurais jamais du arrêter. La gaffe.
Après avoir un tantinet sorti mes griffes, môssieu mon coloc a bien voulu coopérer et maintenant, la salle de bains reluit presque. Ce qu’il ignore, c’est que je répèterai le même manège dans exactement deux semaines, tout comme je l’ai fait il y a deux semaines. Mais bon. Son problème, pas le mien. Enfin, si, mais moi je règle ça rapido-presto. Sinon, il a quitté pour le weekend. Ai donc l’appart à moi toute seule. Bon… maintenant, que faire ? Dormir, pour une fois, tiens. Ou encore jouer au badminton avec mon mur. Ou encore faire de la gouache sur le même mur. Ou encore faire du macramé avec le tapis du salon. Ou encore de l’origami avec les factures qui trainent. Ou encore… ouais. Tout compte fait, c’est pas toujours cool avoir une vie sociale aussi remplie que le programme électoral de Jean Charest…
Eels, Velvet Underground, Hooverphonics, Morcheeba, Beck, Jorane, Eddie Daniels (The 5 Seasons),Indochine, BO Amélie Poulain, BO Wasabi, a little bit of Frank Sinatra, Alanis Morissette, Red Hot Chili Peppers, Cranberries, Garbage, Silverchair, Coldplay, Nada Surf, U2, Iggy Pop, Googoo Dolls, Lenny Kravitz, Live, Moist, Nickelback, Our Lady Peace, Radiohead, Puddle of Mudd, Train, Wallflowers, Eric Clapton, Led Zeppelin, Jethro Tull, Pink Floyd (intemporel), Aerosmith, Kiss, Scorpions, Metallica.
(*: onomatopée produite par Akelia quand elle se réveille et s’étire comme un chat.)
De bonne humeur je suis. Étrange. Enfin. Je vais finir par prendre gout à me lever à l’heure des poules… Mon coloc me dit hier “tu prépares ton décalage ?” …’tain j’y avais pas pensé, à celle-là… Donc, je disais, je me lève de plus en plus à l’heure des poules, et puisque mon coloc reste couché, ça me laisse mon stéréo à moi toute seule pour écouter ma musique. Et ce matin, je me paye Eddie Daniels: The Five Seasons, une adaptation savoureuse de l’oeuvre de Vivaldi, avec des penchants pour le jazz –qui reste cependant très accessible. J’adore, définitivement. Évidemment, faut préciser que l’adaptation est faite pour la clarinette (j’ai un parti pris, moi ??), qui permet de passer du classique au jazz en douceur. A-do-rable.
Trouvez-vous ça, ça s’impose.
Sinon, je vais jouer au badminton aujourd’hui. J’ai hâte. Mes muscles non. Gniark.
(oui, bon, je sais, c’est pas une onomatopée, mais c’est une action qui implique du bruit, non ? et puis, écrire enonomatopée ce que je fredonne aurait été diantrement trop long, tout comme cette foutue justification.)
Ce matin j’ai eu derechef l’irréfutable preuve que Murphy m’adore. Salaud. J’explique: dans la magnifique(ahem) cour intérieure qui gratifie ma vue chaque matin, il y a des petits sentiers d’asphalte, qui traversent en long, en large, en diagonale –et maintenant, en pointillé– la totalité du terrain. Ces sentiers se trouvant dans un état plus que piteux (du genre asphalte enterrée sous 10 cm de terre –sans gazon–), mes gentils propriétaires, armés de bonne volonté et de l’argent que je leur envoie par les fenêtres tous les mois, ont décidé de remédier au problème des sentiers mals foutus. Dont acte.
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