Oui oui, c’est bien moi, Akelia.
Je sais, vous avez oublié qui je suis, depuis le temps…
Je vous aide: vous savez, la fille qui se pète toute seule le front sur sa table de cuisine ? Celle qui fait des jeux de mots plus nuls que ceux de son prof d’Economie politique des médias ? Ca vous revient tranquillement ? Bien…
Bon par contre, le JJMN d’aujourd’hui, il n’est pas vraiment compréhensible pour les Français qui me lisent… plus de détails dans les commentaires, afin de ne rien casser.
Au cours de mardi dernier, notre cher Gérard était très nerveux, et a empilé gaffes, bévues et boulettes, au grand plaisir de Lysis et de moi. Cependant, il a prononcé une phrase d’une grande banalité, qui m’a pourtant mené à faire un joli jeu de mots bien con, et attention, le détail qui tue, c’est que Lysis a rigolé. Sisi. La fatigue, bon public, je n’en sais rien, mais elle a rigolé, c’est ce qui compte.
Gérard, en guise d’introduction au cours:
bon, au dernier cours, je vous ai présenté la cuisine…
Moi:
… et maintenant, on passe au salon ?
… Une session pour le tour du propriétaire, qui dit mieux ? :p
Voilà, j’ai testé mon emploi du temps. Comme je l’ai dit, je disparaîtrai du net lundi vers midi, pour y revenir mercredi dans l’après-midi: tout est concentré en 3 jours, ce qui me laisse 2 jours en semaine, plus le weekend, pour passer à travers mes multiples lectures et autres travaux. Le premier qui me dit “boah, tranquille, t’as 2 jours où t’as pas de cours”, je lui fais bouffer mon mardi par les oreilles, interdiction de mastiquer. Alors, en ordre, j’ai:
Voilà, je vous parle enfin des cours que j’avais à la session passée. Ce qui suit est un peu un résumé critique de chaque cours, avec mes commentaires personnels et de savoureuses anecdotes triées sur le volet (ahem). Si vous voulez un jour suivre ces cours, ce que vous lirez vous donnera (malgré tout) un aperçu plutôt fidèle.
Comme prévu, j’ai rappelé Madame Unetelle, qui devait me fournir plus d’essplications à propos des procédures et autres folies administratives.
Alors d’abord, la première étape, c’est de faire une demande d’équivalents auprès de l’école que j’aurai choisie (heureuse élue), afin de savoir si je ne me serai pas farci 60 crédits universitaires de premier cycle pour des miettes. Autrement dit, osera-t-on me valider ces 60 crédits en un bac+2 et me permettra-t-on de rentrer en licence, ou devré-je me taper le cursus dès le début, comme une gamine qui vient d’obtenir son bac L… à 23 berges.
Un peu dégoûtée de mon expérience d’hier, j’étais réticente à téléphoner au Consulat. Connaissant la souplesse et la vélocité de l’Administration FrOnçaise, je redoutais de me tirer dans le pied avec un mousquet oublié dans la vase depuis quelques siècles. Mais bon, je me dis “tu veux partir, oui ou merde ??” alors je réponds merde, mais je me résous à fouiner sur le site du Consulat, à la recherche d’informations pertinentes…
Ô joie, le site est plutôt complet, bien organisé, les informations sont relativement faciles à trouver. Munie du numéro de téléphone du Consulat à Québec, je m’empare de l’outil qui m’a fait rager hier.
Dans mon planning personnel et mental, j’avais inscrit: “pendant relâche: course aux infos, études en France”. Joli thème, très vague, si vague qu’on ne sait par où commencer. Forte de mon petit coup de fil à l’OFQJ (Office Franco-Québécois pour la Jeunesse) datant de septembre, je m’étais dit “okay, ils ne peuvent rien pour moi, allons à la pêche à l’Université”. Chose dite, chose fite.
Un coup de fil passais-je donc au Bureau International de l’UL. Je retranscris l’entretien ici:
… Ai bien lu tous vos messages et/ou mails. Merci, j’apprécie, vraiment. Je vous répondrai… un jour.
Sinon j’ai dit plein de conneries aujourd’hui. En vrac:
(je me prends un chewing gum)
QQN: Y’a de l’aspartame dans ce truc…
Moi: … so what ?
QQN: Ben, c’est cancérigène…
Moi: … so what ?
QQN: Ça te fait rien ?
Moi: … Nan. Je marche sous le soleil, je respire de l’air, je bouffe chez McDonald’s et j’utilise un téléphone portable.
QQN: … heu c’est quoi le rapport ?
Moi: … laisse tomber.
Prof: Voilà, c’était à propos du Berceau de la Démocratie.
Moi: *chuchotement* … maintenant, on parle du biberon ?
QQN: *air découragé*
(même pas honte.)
Prof: Alors, à propos des 4 rois latinos-sabins, fiction ou réalité… bof.
Moi: fiction pulpeuse ?
QQN: *air découragé*
(bon ok un peu honte cette fois-ci.)
Donc, la preuve est faite, mon humour potache ne m’a pas quitté. Tant mieux. Je me suis fait rire moi-même, à défaut de faire rire les autres.
Prof de Guerre et Paix en Grèce antique. Adorable, d’ailleurs, ce prof. Un jour j’écrirai à ce propos. M’enfin, voici deux citations de lui que j’adore. La première, qui date d’aujourd’hui, est une savoureuse tactique sournoise pour vérifier qui l’écoute, et qui dort:
– Une des formes d’alliances politiques en Grèce antique s’appelle l’amphictyonie. Ce terme désigne une alliance entre des cités regroupées autour d’un… saucisson à la mortadelle.
*classe inerte*
*moi qui fronce un sourcil*
*prof qui voit mon sourcil froncé*
– … Évidemment, ce sanctuaire était géré de façon commune par ce regroupement de cités.
*classe inerte*
(J’ai hâte de voir qui parlera de saucisson à la mortadelle dans le prochain examen.)
L’autre citation de ce même prof date de l’an dernier, lorsqu’il nous donnait quelques consignes à propos d’un travail long:
– Je préfère que vous nagiez de vos propres ailes pour l’instant.
*classe inerte*
(Bande de moules.)
Mais putain que ça va me faire du bien. Alors à la petite connasse derrière moi dans ma classe de mytho gréco-romaine: TU VAS LA FERMER, OUI !?!? On t’a jamais appris à penser avant de parler ? Visiblement pas. Auditivement non plus. Non mais quand même, une stupidité pareille, ça s’append, je peux pas croire qu’on puisse naître dans cet état.
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