Le titre n’a rien de glamour, la situation non plus.
Mon pôvre GrôChâ est mort. À mon retour de voyage. Le sujet principal de ce billet n’est pas l’infinie tristesse que cette situation provoque mais bien le processus de réflexion autour de la grande question “on fait quoi avec ce petit corps”.
D’une part, pour moi, il était impensable d’enterrer mon chat bêtement dans un terrain qui ne correspond pas vraiment à sa vie. Sans dire qu’il a été nomade, il m’a suivi diligemment dans tous mes déménagements et a effectué un nombre incalculable de déplacements en voiture, pour de courts, moyens ou longs séjours hors de sa résidence du moment. Donc, exit la pelle et la croix en bois, j’ai décidé que je trouverais un centre de crémation. L’idée de pouvoir conserver ses cendres dans une urne faite spécialement pour lui, dans une tablette de ma bibliothèque où il avait l’habitude de se “ranger” dès qu’une case était libre, c’était parfait pour moi.