Dans la vie, y’a un gars qui s’appelle Gilles, et qui porte le même nom de famille que moi. Et ce gars-là, il est CONVAINCU que son adresse courriel, c’est glariviere@gmail.com. Et il s’inscrit à une foule d’infolettres de Spinelli, Lexus, Mercedes, John Scotti… Pis quand j’me désabonne, il se réabonne un mois plus tard. Pis j’peux même pas lui écrire pour lui dire qu’il se trompe. Si au moins les infolettres contenaient des “10% de rabais”…
Confession du jeudi: moi, le monde avec un nom de famille qui se termine par une lettre muette, je suis toujours mal à l’aise de les appeler. Je déteste tellement me faire écorcher mon nom (pourtant relativement simple) que j’ai développé une presque-phobie d’écorcher celui des autres…
Lui, homme: monter barbecue ikea-style pour cuire viande. Moi, femme: mesurer, tailler et clouer quarts-de-rond post-installation de plancher de solarium. Hé qu’on a des belles activités d’couple!!
– (Voisin sorti de son banc de neige) “J’vous le dis, c’était le bordel sur l’autoroute, des voitures dans les fossés partout !”
– (Moi, un brin inquiète) “Oh ! J’espère que vous n’avez pas vu une Prius blanche…”
– (Voisin, plein d’humour, pointant le méga banc de neige derrière moi) “Non non ! Elle est là !”
Si un zour z’attrape l’enflure qui a décrété qu’il fallait du zeste de citron pour faire une bonne tarte, ze lui en fais un, zeste.
J’ai fait changer mon pare-brise: maintenant, je vois les mouches s’écraser et juter en HD. La classe.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis tellement habituée à conduire ma voiture que quand je me retrouve passagère, je ne sais absolument pas quoi faire de mes mains ni de mes jambes.
J’ai un humour décalé, tout le monde le sait. Ceci dit, j’utilise très souvent cet humour pour faire passer un message un peu plus profond. Le problème de cette tactique, c’est que le nombre de gens qui captent le 2eme degré est relativement restreint… ce qui me fait passer pour une dingue catégorie A. Parmi d’innombrables situations de ce genre, je peux citer celle-ci, qui date d’à peine 12 heures:
… n’est pas disponible pour le moment. Veuillez laisser un message, ou rappeler plus tard.
BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP.
Dans ma vie, quand je parle trop tôt de quelque chose d’incertain, c’est presque assuré que ce quelque chose n’aura pas lieu. Je peux vous donner d’innombrables exemples de photos pas achetées par des gens, d’anniversaires loupés, de contrats pas achevés, de spectacles pas vus, de photos pas imprimées dans un quelconque journal, de voyages pas faits, de sous pas arrivés dans mon compte, de gens perdus de vue alors qu’on devait se revoir… la liste est longue. Mais cette fois-ci, à moins d’un séisme d’une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter, le béton que je viens de couler devrait tenir.
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