C’était effectivement un voyage très rapide… moins d’une semaine pour découvrir une ville et ses environs, sans oublier le 3h de décalage horaire et la course à pied, il fallait choisir soigneusement! Évidemment, j’avais en tête de voir la ville, le Pike Place Market, le fameux monorail (gotta love the monorail!), et quelques autres attraits plus ou moins louches de l’endroit. On a également profité du séjour pour visiter le musée de l’aviation de Boeing. Plutôt “amusant” au moment où les actualités faisaient des choux gras de la guerre commerciale entre Bombardier et son concurrent américain…
Année : 2017

Pour mon anniversaire l’an dernier, comme on me demande toujours une liste d’idées, j’ai inscrit de tout: des trucs simples et faciles à réaliser, autant que des trucs un peu fous, qui impliquent d’autres genre de dépenses. Parmi ceux-ci, j’avais indiqué vouloir participer à une course “Beat the Blerch“. Cette course, organisée par The Oatmeal (aka Matthew Inman) a lieu chaque année, autour de la mi-septembre, dans un parc en banlieue de Seattle. Habituellement, je n’achète que le “Virtual race kit”, qui me donne un t-shirt, une médaille et quelques autres babioles. Je me contente de faire la course (10km) à une date qui me convient, et personne de l’organisation n’est au courant… c’est sur l’honneur! Or, cette année, j’ai reçu en cadeau une inscription… pour Seattle!
Je vis avec un geek en puissance. D’une part, geek de technologies des communications pour son travail, mais aussi, geek de gadgets en tout genre. Et parmi ces “gadgets”, incluons tout ce qui contient des piles. Par extension, ajoutons qu’il se renseigne abominablement beaucoup très trop, sur tout ce qui concerne la consommation d’énergie -surtout dans le but de la réduire. Au fil des années, on a passé au crible toutes les pièces de la maison pour changer les ampoules (il sait TOUT des DEL, gradables ou non!), on a installé un panneau solaire sur le toit de la roulotte, et lui-même a changé 3 fois de voitures pour avoir deux hybrides (Prius 2007, puis 2011) et une électrique (à génératrice), Chevrolet Volt 2017.
Je ne m’étalerai pas sur l’appréciation de conduite de ces véhicules, mais il est indéniable que l’avantage de ces voitures tient dans la diminution de consommation de carburant. Bien entendu, le rêve ultime de l’Homme est de posséder une voiture 100% électrique. Les modèles disponibles sur le marché canadien sont assez similaires: on parle de voitures compactes ou sous-compactes, d’une autonomie allant de 90 à 350km. Mais depuis que je connais l’Homme, je sais qu’il ne rêve que d’une voiture: une Tesla. Cet automne, nous avons le projet de changer sa Volt. Et de faire le plongeon vers un véhicule tout électrique. Il fallait bien sûr qu’on aille tester une Tesla…
L’essai routier a été fait par l’Homme et par moi, mais la conseillère que nous avons eue (allo Sasha!) a bien vite compris qu’il y avait très peu de choses que l’Homme ignorait des voitures. Et au final… on a chez nous autre chose qu’un simple stylo! Nous avons une Tesla Model S, 2017, 75D. Nous l’avons appelée Leia! (Oui, geek jusqu’au bout: on a accroché un petit R2D2 en Lego au rétroviseur…)
Si vous tombez sur ce billet en cherchant des informations sur les facteurs qui ont influencé notre choix, posez vos questions dans les commentaires. Le processus d’achat est assez linéaire mais plusieurs informations changent au fil des années: coût d’immatriculation, assurances, crédits d’impôt à l’achat, mais surtout: code promotionnel de Tesla. Nous en avons… et nous pouvons répondre à vos questions! Parfois, ça fait plus plaisir de lire des informations de clients francophones que d’un forum américain!
J’ai testé, et constaté: ça fonctionne! Il faut prendre une feuille de papier, y découper un petit trou, puis apposer la feuille sur un miroir. Ne pas (NE-PAS!) regarder l’éclipse directement, et utiliser le miroir pour refléter l’image sur un mur. Ça fonctionne! Notez que la photo prise en regardant directement le soleil a été faite à partir de mon iPhone. Il n’est pas mort.

… d’assister à la cérémonie de remise des insignes de l’Ordre national du Québec.
Évidemment je n’étais pas invitée pour rien. L’histoire a commencé en septembre 2015, alors que j’ai donné un coup de main à mon amie Sophie pour compléter le dossier de soumission de la candidature de son Maestro, Jean-François Lapointe. Il fallait remettre de l’ordre (et actualiser) le CV, idem pour la revue de presse et colliger toutes les informations nécessaires, incluant lettres de recommandation, pour envoyer le tout à la date limite prévue. Plusieurs heures de travail avec une grande crainte que le projet n’aboutisse pas: il ne s’agissait pas du premier dépôt de candidature de Jean-François. Un refus antérieur a pour effet de diminuer légèrement les chances d’une acceptation lors d’un futur dépôt de candidature… C’est donc assez “à boutte” qu’on a envoyé l’énorme dossier par messagerie, à quelques heures de la fin de la période de dépôt des candidatures…
Puis, il fallait croiser les doigts. Lontgepms. Comem ça tpae mlal au claivier les diogts criisés, on s’est contentées de le faire au sens figuré… la réponse est arrivée quelques mois plus tard, par voix de communiqué, en juin 2016: le Chevalier de Lapointe était admis! Il était par contre dans l’impossibilité d’être présent à la cérémonie de remise des insignes de 2016, ce fut donc un “rain check” pour l’année suivante. C’est à cette occasion que j’ai reçu l’invitation: j’ai eu le privilège d’être parmi les 5 invités auxquels le Chevalier avait droit. J’ai pu assister à la cérémonie à partir du balcon du salon rouge (nom officieux de la salle du Conseil législatif du Parlement). Évidemment, plusieurs sommités y recevaient l’insigne et le tout était rondement mené. L’ambiance était très bonne et un des bénéfices de connaitre un photographe de l’Ass-Nat, c’est d’avoir des belles photos souvenir!

Quebec Premier Philippe Couillard at the Ordre national du Quebec ceremony, Thursday, June 22, 2017 at the legislature in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot
Ce type de cérémonie me plait beaucoup, même si plusieurs peuvent critiquer une dépense de fonds publics. Cela dit, comme je considère qu’on vit dans une société grandement punitive et restrictive, je ne peux m’empêcher de me réjouir que nous célébrassions (subjonctif imparfait, oui!) la réussite et le rayonnement culturel. C’était d’ailleurs le court laïus visant à présenter chaque récipiendaire prononcé par le premier ministre -rédigé par nous!
Interprète reconnu et ardent défenseur du répertoire lyrique français, le baryton Jean-François Lapointe figure parmi les grands de la scène internationale où son talent rayonne dans les meilleures maisons d’opéra du monde. En 1989, il marque l’imaginaire avec son interprétation magistrale de Pelléas (Pelléas et Mélisande, de Debussy) qui fait encore école aujourd’hui. Très sollicité à l’étranger, il vit toujours au Québec où il est chaque fois heureux d’y retrouver la scène. Acclamé par la critique pour ses qualités vocales et scéniques, il cumule à ce jour plus de 75 premiers rôles et aborde avec aisance des répertoires variés, tant au concert qu’à la scène.
La cérémonie s’est conclue par un cocktail où j’ai eu le plaisir de serrer la pince de trois individus qui m’inspirent pour leurs actions dans leurs domaines respectifs: Yannick Nézet-Séguin, Ricardo Larrivée et Yves Sirois. Google est votre ami si le nom ne vous dit rien…
Le Québec regorge de personnes influentes, connaissantes, positives, travaillantes et stimulantes. Une cérémonie non-partisane qui souligne leur apport à la société est peut-être superflue à l’échelle planétaire, mais contribue à nous identifier comme société distincte et forte!
Quand je me prépare à partir, c’est invariable: sur mes sacs, autour de ma valise, de mes cartables… c’est pas qu’il veut venir avec moi, c’est qu’il ne veut pas que je parte!
Alors que je suis en contrat, derrière la caméra, à filmer l’allocution “midinale” d’une ministre du tourisme, celle-ci s’exprime (en lisant son texte d’un oeil) à propos du tourisme hivernal. La salle, composée de membres de l’industrie du ski alpin québécois, l’écoute attentivement, laissant le potage refroidir:
Les sports d’hiver font partie intégrante de notre mode de vie. Vous, partenaires dans l’aventure, l’avez bien compris, en diversifiant votre offre: que ce soit avec le ski de fond, la raquette, la luge, le flat bike…
Plus personne ne l’écoutait. Trop tard, le potage était froid. Mais…

Comme j’aime bien faire à l’envers de tout le monde, je me fais un devoir de souligner un bon service quand j’en reçois un. Cette fois, c’est Maui Jim qui mérite mes bons mots! Cette entreprise fabricant des lunettes de soleil, fondée à Hawaï, offre un service impeccable pour la réparation et les garanties.
Autant je peux être rapide à régler des problèmes, remplir des formulaires et passer à autre chose, autant quand il s’agit d’envoyer des objets en réparation/garantie, je repousse le moment. J’ai toujours peur qu’on me dise non, qu’on me traite comme si j’avais mal utilisé l’objet (alors que je suis hyper-soigneuse de mes choses), ou qu’on me facture un montant indécent pour la réparation -pire, j’ai peur de constater que j’aurais pu faire la réparation moi-même!
Lorsque j’ai finalement décidé un beau matin d’entamer le processus d’envoi de nos lunettes Maui Jim, ça faisait déjà presque un an que celles de l’Homme étaient achetées (et au moins 6 mois qu’elles étaient brisées), et les miennes ne me servaient plus depuis plus de 2 ans, après 3 ans de bons et loyaux services. J’avais pourtant tenté d’en trouver d’autres à mon goût et à mon visage mais exception faite d’une paire de Serengeti (perdue en voyage en plus!), je n’avais jamais rien eu d’aussi bon que mes Maui Jim. C’est réellement ce qui m’a poussée à appeler au service à la clientèle (au Canada!) pour demander des détails sur la démarche à suivre.
On m’a répondu dans un français laborieux mais compréhensible: si je n’avais pas été bilingue j’aurais poursuivi dans la langue de Molière et j’aurais obtenu réponse à toutes mes questions, mais étant de nature impatiente, Shakespeare s’est mêlé de la partie et j’ai obtenu rapidement mes infos. Je n’avais qu’à emballer les lunettes, écrire une petite note explicative sur le bris (j’ai eu la bonne idée de l’écrire en anglais à la suite de mon message original en français), la date de l’achat si je la connaissais, et joindre un chèque d’une douzaine de dollars (canadiens) couvrant les frais de traitement du dossier. Je m’attendais à ce moment à attendre de 4 à 6 semaines pour finalement me faire répondre qu’on ne couvrait pas les réparations des miennes, et qu’il m’en coûterait une paire neuve.
Que nenni! En 6 jours ouvrables (6!) j’ai reçu les lunettes. Celles de l’Homme, réparées (il ne suffisait que de remplacer une branche). Les miennes, dont le pont joignant les deux lentilles a été cassé, ont été complètement remplacées, gratuitement, en guise de remerciement pour notre “fidélité”, pour une première demande de réparation. Chaque paire de lunette était accompagnée d’un étui neuf et d’un petit sachet en microfibre servant aussi à nettoyer les lentilles. Bref, rien à dire: le service a été courtois au téléphone, simple à utiliser, et rapide! Quand on trouve que parfois on paie cher pour quelque chose… pour moi, Maui Jim vaut le prix qu’on paie, non seulement pour la qualité de leurs produits mais pour leur service de réparation et garantie!

Comme on commence à avoir pas mal d’expérience en préparation de croisière et que la fille de ma meilleure amie bave de jalousie chaque fois qu’on en parle, on a décidé qu’il pouvait être une bonne idée de se lancer dans l’aventure à 4. Faut être fait fort pour partir avec une rouquine pré-ado de 9 ans, une blonde ado de 13 ans (empruntée à sa mère) et deux adultes qui savent ce qu’ils veulent!