L'eau courante

Le blogue qui coule de source!

Auteur/autrice : Geneviève Page 2 of 100

Entendu lors d’une allocution formelle

Alors que je suis en contrat, derrière la caméra, à filmer l’allocution “midinale” d’une ministre du tourisme, celle-ci s’exprime (en lisant son texte d’un oeil) à propos du tourisme hivernal. La salle, composée de membres de l’industrie du ski alpin québécois, l’écoute attentivement, laissant le potage refroidir:

Les sports d’hiver font partie intégrante de notre mode de vie. Vous, partenaires dans l’aventure, l’avez bien compris, en diversifiant votre offre: que ce soit avec le ski de fond, la raquette, la luge, le flat bike…

Plus personne ne l’écoutait. Trop tard, le potage était froid. Mais…

Youpi pour Maui Jim!

Comme j’aime bien faire à l’envers de tout le monde, je me fais un devoir de souligner un bon service quand j’en reçois un. Cette fois, c’est Maui Jim qui mérite mes bons mots! Cette entreprise fabricant des lunettes de soleil, fondée à Hawaï, offre un service impeccable pour la réparation et les garanties.

Autant je peux être rapide à régler des problèmes, remplir des formulaires et passer à autre chose, autant quand il s’agit d’envoyer des objets en réparation/garantie, je repousse le moment. J’ai toujours peur qu’on me dise non, qu’on me traite comme si j’avais mal utilisé l’objet (alors que je suis hyper-soigneuse de mes choses), ou qu’on me facture un montant indécent pour la réparation -pire, j’ai peur de constater que j’aurais pu faire la réparation moi-même!

Lorsque j’ai finalement décidé un beau matin d’entamer le processus d’envoi de nos lunettes Maui Jim, ça faisait déjà presque un an que celles de l’Homme étaient achetées (et au moins 6 mois qu’elles étaient brisées), et les miennes ne me servaient plus depuis plus de 2 ans, après 3 ans de bons et loyaux services. J’avais pourtant tenté d’en trouver d’autres à mon goût et à mon visage mais exception faite d’une paire de Serengeti (perdue en voyage en plus!), je n’avais jamais rien eu d’aussi bon que mes Maui Jim. C’est réellement ce qui m’a poussée à appeler au service à la clientèle (au Canada!) pour demander des détails sur la démarche à suivre.

On m’a répondu dans un français laborieux mais compréhensible: si je n’avais pas été bilingue j’aurais poursuivi dans la langue de Molière et j’aurais obtenu réponse à toutes mes questions, mais étant de nature impatiente, Shakespeare s’est mêlé de la partie et j’ai obtenu rapidement mes infos. Je n’avais qu’à emballer les lunettes, écrire une petite note explicative sur le bris (j’ai eu la bonne idée de l’écrire en anglais à la suite de mon message original en français), la date de l’achat si je la connaissais, et joindre un chèque d’une douzaine de dollars (canadiens) couvrant les frais de traitement du dossier. Je m’attendais à ce moment à attendre de 4 à 6 semaines pour finalement me faire répondre qu’on ne couvrait pas les réparations des miennes, et qu’il m’en coûterait une paire neuve.

Que nenni! En 6 jours ouvrables (6!) j’ai reçu les lunettes. Celles de l’Homme, réparées (il ne suffisait que de remplacer une branche). Les miennes, dont le pont joignant les deux lentilles a été cassé, ont été complètement remplacées, gratuitement, en guise de remerciement pour notre “fidélité”, pour une première demande de réparation. Chaque paire de lunette était accompagnée d’un étui neuf et d’un petit sachet en microfibre servant aussi à nettoyer les lentilles. Bref, rien à dire: le service a été courtois au téléphone, simple à utiliser, et rapide! Quand on trouve que parfois on paie cher pour quelque chose… pour moi, Maui Jim vaut le prix qu’on paie, non seulement pour la qualité de leurs produits mais pour leur service de réparation et garantie!

Une croisière avec une pré-ado et une ado

Comme on commence à avoir pas mal d’expérience en préparation de croisière et que la fille de ma meilleure amie bave de jalousie chaque fois qu’on en parle, on a décidé qu’il pouvait être une bonne idée de se lancer dans l’aventure à 4. Faut être fait fort pour partir avec une rouquine pré-ado de 9 ans, une blonde ado de 13 ans (empruntée à sa mère) et deux adultes qui savent ce qu’ils veulent!

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Pas-brève de vacances #9: Dubaï (Émirats Arabes Unis), 11 et 12 décembre 2016

Une autre visite complètement surprenante! On connait tous la fameuse silhouette des gratte-ciel de Dubaï, avec l’épingle du Burj Khalifa qui chatouille les nuages. Voir des images de la ville, c’est une chose… s’en approcher à partir de la mer, avec le lever du soleil en prime, c’en est une autre! Cette petite vidéo tournée avec mon téléphone ne rend pas réellement justice à l’ambiance, les photos sont un peu mieux, mais dans ma tête, c’était encore meilleur!

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Brève de vacances #8: Salalah (Oman), 8 décembre 2016

C’est l’un des endroits qui nous intriguait le plus lorsqu’on a réservé la croisière. Le tourisme est encore en développement, et on a lu tout et son contraire sur l’accueil réservé aux voyageurs. Peuple à la fois replié sur lui-même et ouvert aux autres, mais à des conditions très strictes, qui tendent à s’assouplir dans les plus grandes villes mais demeurent dans les plus petits milieux. On a lu que la liberté d’expression était à plusieurs vitesses, que l’égalité homme-femme était encore aléatoire et que le contact entre les différentes nations n’était pas toujours évident. Mais bon… quand on arrive en bateau de croisière… on parle tous le langage de l’argent. Pour éviter d’être arrogants, on a quand même choisi des vêtements convenables, et porté des bagues assorties, histoire de rendre le couple marié crédible.

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Pas-brève de vacances #7: Passage du Canal de Suez, 3 décembre 2016

Ma nuit de sommeil ayant été légèrement décalée, je me suis réveillée au moment des manoeuvres qui marquaient le départ du convoi direction Sud (Southbound). Cette journée restera longtemps gravée dans ma mémoire! J’ai essayé de prendre un maximum de notes et de photos pour me souvenir de ce que je ne reverrai probablement jamais. Tout ça est exceptionnel!

D’abord, quelques faits, infos historiques et techniques, tirées soit de mes propres recherches, soit des informations diffusées au fil de la journée par un prof-d’histoire-PhD, Alan Fisher, qui a pris le micro du capitaine à quelques reprises.

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Pas-brève de vacances #6: Haïfa/Jérusalem, 1er et 2 décembre 2016

On a expérimenté les changements de plan dûs à la météo! Alors qu’on devait être à quai à Haïfa le 1er décembre, puis le 2 à Ashdod, une tempête sur la Méditerranée a poussé le capitaine du Vision à changer son itinéraire: nous voilà donc à quai à Haïfa pour environ 36 heures, puisque nous n’irons pas à Ashdod et que le bateau quittera le port en début d’après-midi pour contourner et « devancer » ladite tempête, en direction de Port Saïd, l’entrée du Canal de Suez.

Les priorités ont donc changé: alors qu’on avait prévu visiter Jérusalem le lendemain, c’est notre seule chance d’y aller aujourd’hui, préférant garder l’avant-midi du lendemain pour aller marcher dans Haïfa et voir les jardins Baha’i.

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Pas-brève de vacances #5: Athènes, 29 novembre 2016

Autant pour Venise que pour Athènes, je ne croyais pas que l’achat d’une excursion guidée soit pertinent. L’expérience m’a appris que les tours sont la pire manière de se stresser, de pousser pour tout voir et de ne pas arriver à profiter du peu qu’on a. (La sortie de Salalah (Oman) me donnera encore raison.) On a donc choisi l’autonomie totale, et au final, on a peut-être vu moins de choses (lieux, attractions, endroits, détails) que les groupes guidés, mais on a pu le faire à notre rythme, sans stress… et ça, pour moi, ça vaut tous les tours guidés du monde!

Quant à l’obstacle linguistique, en Grèce, ça ne m’inquiétait pas vraiment (pas plus qu’en Italie). Étant dans un secteur ultra touristique, l’anglais sommaire fait partie des connaissances des gens, et en plus, puisque je sais lire et me repérer, la plupart des situations problématiques allaient être faciles à résoudre, en cas de besoin. Bonus: tous les toponymes endroits importants, ainsi que les noms de rues et les stations de métro sont transcrits en alphabet latin, ce qui fait qu’on peut se repérer « au son ».

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Pas-brève de vacances 4: le Vision of the Seas (& Cruising 101)

C’est notre première croisière sur un navire de cette classe, qui porte le même nom que le bateau. Le Vision a été inauguré en 1998 et à quelques chiffres près, il est très similaire au Titanic en terme de volume, taille, capacité de passagers… Il compte 10 ponts, 2 piscines, 6 spas, 6 ascenseurs, une salle d’entrainement; il mesure 279 mètres de long (le Titanic 269 mètres) et accueille 2 435 passagers et 765 membres de l’équipage (le Titanic avait 2 471 personnes à son bord lors de son voyage).

Les dimensions du Vision sont calculées pour qu’il puisse passer dans les canaux de Suez et Panama, autant par son tirant d’eau que par sa hauteur, soit 28 mètres à partir du niveau de l’eau. Dans le Canal de Suez, nous devons passer sous un pont à Ismaïlia, le seul pont rattachant la péninsule du Sinaï au reste de l’Égypte; le dégagement entre le tablier du pont et le niveau de l’eau est de 30 mètres.

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Pas-brève de vacances 3: Venise, 24, 25 et 26 novembre 2016

Le premier coup d’oeil sur Venise s’est fait par le hublot embué du Airbus 319. Je devine de l’eau… très près des pistes d’atterrissage de l’aéroport Marco Polo. Une fois sur place, nous devons attendre ce qui nous apparait une éternité pour retrouver les gens qui partagent le bateau-taxi avec nous jusqu’à l’hôtel. Nous sommes les derniers à descendre, ce qui nous vaut le tour presque complet du Grand Canal! Il a cessé de pleuvoir, il fait nuit, certains bâtiments sont illuminés, mais la grande majorité de la ville est dans le noir. Je réussis quelques photos et ce n’est que grâce à l’adrénaline que j’arrive à tenir jusqu’à notre hôtel, le Carnival Palace. Ça fait presque 24h qu’on a quitté Montréal et le nombre d’heures de sommeil peut se compter sur une main… disons que le dodo est urgent et imminent.

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