bonsoir.

Je viens de me taper un fou rire de 10 minutes toute seule en geek égoïste. Je crois que je suis vraiment fatiguée.

Aujourd’hui, j’ai remis un travail de 40 pages en tout. Ca se fête. Du coup, verre de jus + schnapps aux pêches. (C’est mieux qu’un verre d’eau.)

Aujourd’hui, je me suis réveillée en retard, après avoir dormi 5 heures. Je suis allée à mon cours ce matin, ensuite j’ai fait 1h de badminton (que des routines amorti-dégagé-smash-dégagé-amorti-dégagé-smash), après j’ai fait des abdos, après j’ai mangé, après je suis allée à mon autre cours, et j’ai remis mon travail.

Après-après, je suis allée prendre une pièce de théâtre absurde en photo.

Permettez ?

Ce que j’aime pas de l’absurde, c’est que ça l’est, justement.

Je m’explique: rien à foutre des costumes à la con qui sont à la limite de la haute couture et de la haute cuisine, rien à foutre des décors chiés comme si une souffleuse avait bouffé un conteneur à déchets et l’avait recraché sur un mur fraîchement repeint, rien à foutre de la musique à pseudo-effets-spéciaux. Les textes sont souvent réfléchis, intelligents, plein de rythme et de rimes, pourquoi vous les gâchez avec un décor qui donne envie de vomir ?!

Voilà, c’était ma critique momentanée.

Pour en revenir à mon sujet initial -la poésie, je disais que j’étais dans un état de fatigue assez avancée depuis le début du weekend. Ce qui a fait que ce soir, je me suis fait rire moi-même (plus qu’à l’habitude), avec la seule réflexion suivante:

“Merde ! Mais c’est MOI qui pue des pieds, dans cette chambre ! Je me demandais si c’était la poubelle, mais la poubelle n’a pas de pieds.”

Et je rigole chaque fois que je relis cette phrase à la con.

… c’est grave, docteur ?