Réveil au chant du coq -ah tiens, les vaches ont été téléportées dans le champ voisin. Double-toit mouillé, répétition du scénario de la veille, sauf que cette fois-ci, on suspend le toit aux 2 arbres environnants. Après avoir affronté les douches (en pleine panne de courant, cool pour l’eau et la lumière), on bouffe, et on remballe. On a à peine repris la route qu’on aperçoit un curieux manège sur le lac qui borde ladite route: des CL-215 se réapprovisionnent, ils sont 3 à le faire, un après l’autre. Hey, c’est nos Canadair, ça ! Il doit y avoir un incendie dans la région… à la première halte routière, on s’arrête, et on galope vers le bord du lac, qui est en fait le Grand Lac de Laffrey, endroit où Napoléon lui-même en personne a posé les pieds -il n’en reste plus que l’ombre, générée par une statue à son effigie. On se poste donc au bord du lac, et on attend… mais niet, pas de CL-215, dommage, ça aurait fait des super photos, avec les montagnes en arrière-plan. M’enfin.
On a contourné Grenoble: pour avoir déjà vu la ville, je sais que c’est le bordel avec tous les travaux en cours, que ce soit pour le tram ou la voie rapide. Qui plus est, comme je n’aurais pas pu faire une visite guidée aussi complète qu’il y a 3 ans, mieux valait se rabattre sur une partie que je connaissais mieux: Aix les Bains. En chemin, je bave devant les montagnes, et la Dent de Crolles, que je vois entière, pour la 5 ou 6ème fois. En fait, la seule fois où je ne l’ai pas vue, c’est quand on a voulu la grimper. Jour de brouillard intense, on a donc rebroussé chemin Romain et moi. Qu’à cela ne tienne, on s’est quand même offert le Mont Pécloz quelques jours après…
Nous voilà donc à Aix les Bains, pour l’heure du lunch. Ca tombe bien, on crève la dalle, et le bord du lac offre un endroit bien sympathique pour poser nos pénates et grignoter un brin. Forte de ma connaissance de cette métropole (ahem), je fais faire un petit tour rapide à Beni, qui n’avait pas pu voir grand chose lors de son bref passage. On en profite pour se farcir une méga coupe glacée à 5 boules à La Sibérienne, là où 5 boules coûtent le prix de 2 boules ailleurs en Savoie/Haute-Savoie. Miam. Mais puisqu’il fallait digérer cet excès de sorbets et glaces, hop, direction Le Revard, que nous gravîmes courageusement… en voiture. (Naméoh, faut pas rêver, j’ai une Punto, je vais pas m’esquinter les chevilles à grimper à pattes :p)
Une fois au sommet, la vue vaut le détour: d’un côté, plein horizon sur le Lac du Bourget, de Chambéry à Chanaz, et de l’autre, grand coup d’oeil sur le massif des Bauges, et sur la chaîne de Belledonne en arrière-plan. Et ma parole, j’ai l’impression de reconnaître le Mont Pécloz ! Romain, corrige-moi si je me trompe, mais il a un profil qui me semble familier…
Une fois cette excursion terminée, il fallait filer vers Lyon, où un canapé confortable nous attendait. Le temps de faire le plein, et c’est parti. (Oui, je fais volontairement une brève ellipse sur comment j’ai tourné en rond comme une conne dans la ville de France que je connais le mieux avant de finir par réussir à trouver le p’tain de parking de la gare Part-Dieu.)
Flashback: je n’avais toujours pas montré les photos d’Aix et des environs que j’avais prises lors de mes différentes sorties avec Romain en avril dernier… les voici donc, entrecoupées des photos du 17 mai. J’ai aussi fait une petite balade nautique sur le Lac du Bourget pour visiter l’Abbaye de Haute-Combe, les photos sont également dans le diaporama.
Sommaire de la journée: 296 km parcourus, et bordel que j’aime la région Rhône-Alpes. I oh so fscking love mountains. Le reste, en images:
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