Incroyable: ce matin, on réussit à lever les voiles du camping avant 11h00. Ca relève de l’exception, avec tout ce qu’on a à faire chaque matin: se réveiller, se lever, émerger, mettre le double-toit de la tente à sécher, se doucher, manger, ramasser les sacs de couchage et isolants, tout replier et enfourner dans la voiture, plier la tente et le double-toit enfin sec, déterminer l’itinéraire du jour, partir. Je vous épargne les détails de l’ingéniosité dont nous devons faire preuve chaque matin pour trouver le moyen le plus efficace de faire sécher le double-toit… ça mène souvent à des acrobaties dans les arbres chétifs bordant notre emplacement de camping. Par contre, ce matin, nous étions pressés de quitter: souvenez-vous de notre surprise lorsque nous sommes arrivés de Bordeaux la veille: des voisins ! Qui se sont installés pile à côté de nous, dans un camping presque désert. Loi de l’emmerdement maximal, vous avez dit ? La présence de ces gens accélère notre routine, et nous voilà prêts à partir relativement tôt, direction: la pointre sud du bassin d’Arcachon, et la Dune du Pyla.
En suivant la route touristique, on se rend compte d’une chose: peu importe la période de l’année, cet endroit semble achalandé, blindé de boutiques de souvenirs et de restos typiques. Pour Beni qui adore les fruits de mer, chaque resto offrant “moules & frites” est alléchant… mais des moules au ptit-déj, euh… bref, on poursuit notre route, jusqu’à la Dune du Pyla. Quand on est loin de cette dune et qu’on la regarde, on se dit qu’on est vraiment loin, ou qu’elle est énorme, pour avoir l’air si imposante… mais plus on se rapproche, plus on se rend compte que notre sens de la perspective s’est fait jouer un vilain tour: la dune, elle est gigantesque. Et pas si loin que ça… On a donc fait une pause ensablée, histoire d’aller voir avec nos pieds cette mer de sable, ses cueilleurs d’huitres et ses restes de jellyfishes.
Puisque le grand air ça creuse, on repart pour faire le plein de victuailles à Biscarosse, puis on se dirige vers La Rochelle. Voyant le temps passer trop vite, on s’arrête à un camping à quelques kilomètres de notre objectif. Nous voilà surpris de découvrir que le Père Fouras, c’est pas qu’un personnage, y’a même une ville qui porte son nom ! C’est là que nous campons. Après avoir sommairement monté le camp, on décide d’aller rendre visite à la pointe de Fouras, histoire d’apercevoir le Fort Boyard, de très loin. Evidemment, des bateaux proposent le voyage, pour 11€ seulement mesdames-messieurs, c’est pas cher pour tourner autour de ce fort si télédiffusé… mais non merci, on garde nos sous pour La Rochelle. On ramasse des tas de coquillages, puis on rentre au camping, histoire de manger un brin et de goûter à ces vins que j’ai achetés à Bordeaux la veille…
Sommaire de la journée: 317 km parcourus, notre plus grosse journée jusqu’à maintenant. Le reste, en images:
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