Dans la vie d’un photojournaliste qui n’a pas de boulot mais qui veut quand même se faire de l’expérience, il y a parfois des embûches, et parfois des portes grandes ouvertes.

Exemple:

L’été, c’est la saison des festivals, tous genres confondus. Pour la région de Québec, je peux vous nommer:
– le Grand Rire (Bleue, pas jaune)(festival du rire gras créé pour compétitionner le Festival Juste Pour Rire de Montréal)
– le Festival d’Eté de Québec (festival de musiques variées)
– les Grands Feux Loto-Québec
– l’Xtreme SummerFest
– le Festivent (observez la similarité entre les deux derniers sites web)(le Festivent rappelle l’Internationale de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu)
– les Fêtes de la Nouvelle-France (costumez-vous)
– Expo-Québec (méga-foire)

… Et puis tant qu’à y être, si vous voulez vous cultiver, voici les Fêtes et Festivals pour les régions touristiques de Québec, Chaudières-Appalaches (rive sud de Québec), et la Mauricie. (Oui, vous avez le droit de rire, c’est pour ça que j’ai mis les liens, parce que j’ai bien ri moi-même.)(Attention, site un tantinet vétuste.)

Bon donc, je disais: on a parfois des embûches, et parfois des portes grandes ouvertes. Je m’explique: j’ai fait des demandes d’accréditation pour le Festival d’Eté, les Grands Feux, le Festivent, les Fêtes de la Nouvelle-France, et Expo-Québec. L’an dernier, j’avais obtenu sans difficulté une accrédidation pour Expo-Québec, et ce fut le même scénario cette année: aucun souci de ce côté. Pour le Festival d’Eté, je n’ai eu aucun problème, ils accréditent même des gens qui n’ont aucune assurance de publication -contrairement à moi. Pour les Fêtes de la N-F, après avoir rempli un petit formulaire, le tour était joué: accréditation accordée.

Vous remarquerez que ces 3 événements ont une envergure supérieure à bien d’autres festivals de la région… comme par exemple le Festivent. La première personne à qui j’ai fait la demande était complètement fermée à l’idée d’accréditer une photographe qui ne serait peut-être “même pas publiée”. En effet, ce monsieur “préfère accorder la chance aux gens qui vont vraiment parler du Festivent”. Heureusement, une autre personne est intervenue, et j’ai obtenu mon accréditation. Quant aux Grands Feux, j’ai fait une deuxième demande infructueuse cette année: comme l’an passé, je n’ai obtenu aucun retour d’appel. Semble-t-il qu’ils ont mieux à faire…

A eux, et à tous ces gens qui se sont foutu/se foutent encore de ma gueule: quand je serai grande, je serai affiliée à la Presse Canadienne, à Reuters et au National Geographic. Vous me lècherez les bottes pour que je vous prenne en photo, bande de moules.

Ne vous inquiétez pas, je vis plutôt bien ma situation pour l’instant, mais j’éprouvais le besoin d’exposer ce côté de ma vie, côté que plusieurs “non-initiés” (comprendre “pas familiers au monde du journalisme et de la photo”) semblent éluder, oublier, occulter. Comme on ne fait plus d’archéologues à la Indiana Jones, on ne fait plus de reporters à la Tintin… Mais dites-vous pour les photographes bossant pour un journal précis n’ont jamais de soucis de ce genre.

Plus de détails et d’autres nouvelles au prochain bulletin.