Plusieurs mois de silence ici. Explicables par le fait que tout ce que j’ai vécu entre le dernier texte et celui-ci, même si digne d’être posé à l’écrit, méritait d’abord d’être vécu pleinement.
Rien n’est terminé, loin de là. Tout est sur “pause”, gelé, figé… on reprendra la vie dans trois mois.
Depuis presque 4 mois, je vis, sans me prendre la tête. J’ai enfin trouvé quelqu’un à ma hauteur, capable de folies et de sérieux, intelligent et sensible. Impossible d’énumérer ce qui peut le qualifier… disons simplement qu’il est celui que j’attendais. Je l’ai trouvé, tout se passe bien. Pour combien de temps ? Je n’en sais rien, et jusqu’à maintenant, on se dit “le plus longtemps possible”. Même après quelques mois, on a des projets de vie commune, et on sait que de tout ce qu’on cherche, l’autre l’emporte haut la main au concours. On se complète quand il le faut, on s’équivaut pour le reste… que demander de plus ?
On s’apporte ce dont on a besoin: réconfort, amour, patience, écoute, rires, affection, attention, partage… Les idées et les envies communes ne se comptent plus, malgré les regards exaspérés de ces vieux loups qui considèrent que l’amour se calcule et se gère comme un budget et qu’il ne faut surtout pas investir dans un placement à risques.
Tout cela est sur pause… jusqu’à dans 3 mois… la peine de le laisser partir n’a d’égal que la joie que j’aurai à le retrouver. Ce dernier regard aperçu par-dessus la tête du douanier à l’aéroport restera figé dans ma tête. Le parfum, l’image, la sensation, tout reste intact dans mon esprit. Et je suis bien déterminée à ne pas laisser le temps effacer ces éléments de ma mémoire. Trop de bonnes choses à venir, trop d’avenir.
Mais aussi trop de larmes à sécher. Depuis septembre j’ai appris à l’intégrer à mon quotidien, maintenant je dois réapprivoiser la solitude. Le sevrage sera difficile…
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