Le weekend dernier, je suis allée chez ma maman, histoire de renouer un peu avec la nature, après avoir passé tout ce temps sur les routes bétonnées et asphaltées des Stazunis.
Jusque là, tout va bien, le weekend s’est bien déroulé, si on oublie le fait qu’il a un peu trop plu à mon goût, et que je me suis coincé deux doigts dans une bûche en fendant du bois, et un autre doigt entre une bûche de 60kg et le cadre métallique de la fendeuse -rigolez, petits citadins que vous êtes.
Une fois tout le bois fendu, on s’est accordé un temps de repos sur le lac: toutes les conditions étaient réunies pour une pêche d’enfer -du moins, c’est ce qu’on croyait, ma maman et moi. On a consulté les éphémérides, la Lune, la fonte des neiges, le dégel du sol, le vent, le niveau du lac, la taille des vers de terre, la couleur des jiggers et autres cuillers à pêche, les marées en Nouvelle-Zélande, le cours de la livre Sterling, bref, rien n’a été laissé au hasard.
… on aurait peut-être dû aviser les poissons qu’on voulait les pêcher. Parce qu’on s’est fait eu, d’un bout à l’autre.
On s’est fait bouffer tout rond par les moustiques, et on a ramené 5 crapets-soleil, 2 carpes (poisson blanc), 2 suckers, et 1 perchaude même pas assez grosse pour être cuite, donc c’était une perfroide, impossible d’en faire une perfusion.
Ces salopiauds, ils ont becqueté nos vers ingratement, sans aucune considération pour nos estomacs à nous, qui voulaient une truite bien dodue pour diner.
Au moins on a débarassé le lac de 10 poissons indésirables.
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