Ingrédients:
– Moi, en pyjama de flanelle avec des oursons dessus.
– Ma maman, en pompière.
– Une forêt, en feu.
– Un gars de ma classe de 6ème, en mon voisin. (Ben ouais, quoi, je voulais respecter ma structure, et puis le mec, ben, il avait le corps de mon voisin, mais c’était la personnalité et le nom d’un gars de ma classe de 6ème, et puis en plus c’était mon ennemi juré, mais maintenant, on se parle, et tout va bien, on est presque contents de se voir, parfois.)
– Une Jetta 1989, en ruine, noire. Ou bleu marine, je sais plus, enfin…
– 3 individus non identifiés, en état de nuire. (Tiens, je viens de remarquer que c’est un anagramme de “ruine”.)
Mise en situation:
Atmosphère chaude, brûlante, même. Le jour. Il vente. Pas de soleil, ciel nuageux. Forêt majoritairement de conifères, sol inégal, jonché de branches mortes.
Histoire:
Je cours, haletante, dans la forêt, pour fuir ce feu qui semble s’entêter à me prendre au piège. Je cours à gauche et à droite, et tout d’un coup, je vois ma mère, qui me fait des grands signes. Elle porte un habit de pompier (ben si, je l’ai dit tout à l’heure), et apparemment, elle est en train de combattre l’incendie qui fait décidément très rage. Je m’approche, elle me dit “mais reste pas là, cours, vite !” et moi je veux pas partir sans elle, mais elle insiste tellement que je cède et je fuis. Par je ne sais trop quel miracle, je réussis à m’éloigner du feu, et je peux ralentir un peu mon rythme. En regardant autour de moi, je constate que la forêt s’est éclaircie un peu, maintenant les arbres sont plus dispersés, et je descends une légère pente, en contournant de gros rochers. Rythme encore assez rapide, et au détour d’un rocher, je tombe sur le gars sus-mentionné –vraiment, j’ai trébuché, et je suis tombée sur lui. Excuses mutuelles, puis reconnaissance mutuelle: “Hé, mais t’es S.G. !” “Hé, mais t’es Akelia !” Puis, conscients de l’urgence de la situation –y’a quand même le feu–, on poursuit la descente, pour arriver à une aire de stationnement. Une seule voiture, la sienne. Ze Jetta. Il s’installe au volant et me fait signe de monter dans la voiture, à l’arrière. Qu’est-ce que j’ai à perdre, je suis dans le milieu de nulle part, en pyjama. Alors je monte, et dans la voiture, deux autres personnes, que je ne connais pas. Puis une troisième sort du dossier de la banquette arrière, apparemment elle était dans le coffre. Je me retrouve donc en sandwich entre la porte droite et le nouvel arrivant. On roule un peu, puis on arrive dans une ville, qui au début ressemblait à La Tuque, mais après, ça ressemblait à Montréal, j’ai cru voir St-Denis et Ontario. M’enfin. Donc, on se retrouve en ville, et on dépose les 3 individus à une station de métro, puis S.G. me regarde, et me demande ce que je fais. Ma réponse: “j’ai l’air de quelqu’un qui le sait ??” Puisqu’apparemment je ne savais pas, je me suis retrouvée dehors, à côté de la voiture, et S.G. me proposait très subtilement de monter chez lui. Je crois avoir dit oui. Mais je ne m’en souviens plus trop, mon rêve s’arrête là.
C’est fou, j’ai un souvenir très précis de tout ce que j’ai vu et fait dans ce rêve, et même encore au moment où je l’écris.
D’habitude, je ne me souviens que d’images ici et là.
Interprétation:
Amusez-vous dans les commentaires. J’ai ma petite idée, mais… m’enfin.
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