Aussi bordélique que ma chambre. À la différence que je ne trouve plus rien de ce que je cherche. Et plus je cherche, plus je mets tout sans dessus dessous. Marre. Hier soir, il m’est arrivé quelque chose qui aurait normalement du provoquer mon plus grand bonheur. Au lieu de ça, j’ai plongé encore plus. En ce moment, je regrette plus que jamais d’être coincée sur ce damné continent.

Bon, suffit, je viens de décider quelque chose: plutôt que d’étendre ma confiture nauséesque ici, je vais lancer des titres d’actualités qui m’agacent, et ce, jusqu’à avis contraire. Quand j’aurai quelque chose de joyeux dans ma vie, je le dirai, sinon, je m’abstiendrai. Mais bon, donc, faisons dans le joyeux aussi. Non mais. Quand même, observez le ridicule de la situation: on est rendu au point où il n’y a plus rien à faire d’autre que d’essayer d’empêcher physiquement quelqu’un de mettre fin à ses jours. Hé bien j’ai des petites nouvelles pour vous. C’est pas une barrière pareille qui va arrêter quelqu’un qui est déterminé à en finir.

Et en plus, c’est quand même pathétique de lire “Le pont Jacques-Cartier est le pont il y a le plus de suicides en Amérique du Nord, après le Golden Gate de San Francisco.” Okay, donnez-moi la population de Montréal VS San Francisco, du Québec VS la Californie, et du Canada VS les États-Unis. Z’avez pigé ce que je trouve pathétique ?

La morale de cette histoire: faites un beau voyage en Californie si vous voulez en finir