J’imagine que le jour où je saurai si je peux aller en France ou pas, je ne tiendrai plus en place. Je veux dire, j’yarrive à peine en ce moment. Mais c’est vraiment bizarre. Je SAIS que je m’impatiente. Je SAIS que je nepense qu’à ça. Mais je ne le montre pas. Extérieurement, j’ai l’air aussi froide que l’hiver. Je suis la fille qui vatoujours avoir l’argument pour empêcher quelqu’un de faire une connerie, je suis celle que les gens vont venirvoir pour un conseil ou se confier, je suis celle qui semble imperturbable.
En 2 semaines, je suis devenue une machine. Exempte d’émotions extérieures à part une vague joie et un vague sourire qui flotte maintenant en permanence sur mon visage. J’ai l’air de bien aller. En fait, je crois que je vais bien, mais je n’arrive pas à m’expliquer ce changement de comportement. Calme… Oui, je suis calme. Étrangement. Mes yeux portent un regard apaisé sur tout ce qui m’entoure, beau ou laid, sans provoquer de réaction. Mon reflet dans le miroir tout à l’heure ne m’a même pas repoussé. Presque tout m’indiffère. Je m’indiffère. C’est possible, ça ? Un psy dans la salle ?

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