*soupir*

J’aime pas me sentir comme ça. Après un 3 jours tout plein d’action, de kilométrage et de courbatures, me voilàde retour à ma petite vie moche. Métro-boulot-dodo, à peu de détails près, comme un métro, que j’ai pas àportée de main. Mais bon, la situation est telle quelle: 3 jours passés à m’émerveiller devant les plus beauxpaysages du Québec, à profiter de l’air pur et du soleil, 3 jours qui me manquent, 3 jours que je voudrais revivredès maintenant. 3 jours qui me font regretter de les avoir vécus, tellement ils étaient extra à côté de ceux quijonchent ma routine hebdomadaire. Imaginez, la période palpitante de ma journée d’aujourd’hui fut quand monchat a atrappé une mouche et s’est mis à jouer avec. C’est dans des moments comme ceux-ci que je réaliseque ma vie n’est rien si je ne la vis pas à 150 km/h, 120 dans les courbes, 170 dans les grands bouts droits, changement d’huile à tous les 5000 kilos. Je mange de l’adrénaline pour le petit-déjeuner, et si je ne petit-déjeune pas, mon moral s’en trouve très affecté.
Pourquoi ne suis-je donc pas capable de me satisfaire des petites choses comme “tout le monde” ? Parce queje ne suis pas du monde. Mais encore une fois, la damnée question revient: je suis quoi, moi, bordel !? (Kal, pas besoin de répondre… 😉smiley pleure