Aucune chanson n’est plus “à propos” que celle-ci… A part peut-être “nos” chansons. Aerosmith – Dream On, Kiss – I Was Made For Loving You, Metallica – Nothing Else Matters.
24 heures auront suffi pour que je retombe complètement à genoux.
24 heures avec lui, et je recule de 6 ans dans le passé.
24 heures pour confirmer ce que j’ai toujours cru et dit: je n’ai jamais cessé de l’aimer.
24 heures qui auraient pu en être le double, le triple, un an, 10 ans… J’ai besoin de lui, de sa présence, de ses yeux, de tout son être, de son coeur…
Depuis que je le connais, j’ai cette certitude un peu ridicule qu’on est faits l’un pour l’autre. Il y a cru aussi, puis m’a laissée, et depuis, il est resté “mon meilleur ami”… Sans vraiment l’être, puisque j’ai continué à l’aimer. Il m’a aimée longtemps, aussi… Pour ensuite continuer d’enfoncer ce pieu dans mon coeur, et me dire que non, c’est du passé, qu’il a sa copine, qu’il l’aime plus que tout, avec des projets de maison, et tout…
Mais voilà que le décor change, les acteurs évoluent, le temps passe, file… Et on se retrouve. Il vient de laisser sa copine, après 5 ans d’amour presque parfait, où les seules ombres au tableau ont été causées par ma personne: mademoiselle ne supportait pas ma présence, mon existence. Sa jalousie maladie et sa possessivité ont été la cause de leur rupture, Sébastien ne supportait plus le contrôle qu’elle exerçait sur sa vie sociale… qu’elle exerçait sur lui, qu’elle exerçait sur notre relation. Relation purement amicale, il ne l’aurait jamais trompée.
Le décor change, les acteurs ont évolué, mais il a évolué dans la même direction que moi, j’en ai eu la preuve durant ces 24 heures. La chimie est encore présente, les regards complices, les silences chargés de paroles… Tout est intact. J’en suis étonnée, mais pas surprise.
Tous ces indices… qui mènent à des pistes opposées. Tous ces indices, que j’analyse, décortique, classe, reclasse, redécortique… Il a déjà dit à quelqu’un, il y a quelques années, à propos de notre relation amoureuse: “je ne ferais pas 2 fois la même erreur”. C’est venu à mes oreilles, il s’est confondu en excuses… Mais j’en garde tout de même un goût amer. Je suis incapable d’être rancunière, je lui donnerais le paradis sans confession, je ferais n’importe quoi pour lui. Mais ce mot était de trop… Jusqu’à ce qu’il dise, à plusieurs reprises, qu’il voulait vraiment me voir samedi dernier, être avec moi, qu’il en avait besoin… Le projectionniste dans mon cerveau a recommencé à s’en donner à coeur joie, vas-y que je te balance tous les scénarios possibles et imaginables, mais surtout impossibles et irréalistes…
Irréalistes… Le sont-ils vraiment ? Je laisse le temps passer. Maintenant, c’est trop tôt. Mais prendre le bon numéro, comment savoir ? Il me le dira ? Il se l’avouera, d’abord ? Il met l’orgeuil de côté avec moi, je le sais… je fais pareil. Mais s’ouvrir les yeux ? Les miens le sont déjà depuis trop longtemps…
Je brûle d’envie de l’appeler à toute heure du jour ou de la nuit, de lui murmurer ces mots à l’oreille, de le crier sur les toits, de le regarder dormir, de le serrer dans mes bras, de me dire que tout ça est bien réel, que j’ai fini les années d’errance et d’instabilité, qu’il est là, pour moi… à genoux, je suis à genoux.
Tout le reste est si pâle à côté de lui… J’ai pourtant été franchement, sincèrement heureuse et amoureuse avec/de certains, mais aucun n’a réussi à l’éclipser. J’y reviens toujours… Je ne suis pas menteuse ni hypocrite: je vous ai vraiment aimé, je le jure. Mais lui… lui… il est tout, je ne suis rien.
Emmenez-moi…
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