Aujourd’hui, petit crochet par le centre de documentation du Consulat de France.

Conclusion: “y’en aura pas d’faciles”.

En admettant que je trouve quelques écoles/universités, que je fasse des demandes d’inscription, qu’ils acceptent mon dossier (moins évident), et me valident un bac+2 (je rêve) et me permettent d’entrer au niveau licence (là ça relève déjà du miracle), bah faudra que je me présente… au concours. Donc, des sous pour le dossier et le concours… et je dois m’y rendre. Super… Imaginons un instant que miraculeusement, tout ça s’est bien passé, et que j’obtienne le concours. Super, je n’ai pas perdu mon temps ni mon argent, j’entre par la grande porte, à moi les honneurs et la gloire, j’ai mon visa, et peut-être même une bourse.
Mais imaginons que je me plante à cedit concours… Là, je l’ai bien dans l’os.
Et imaginons encore plus qu’on ne me valide pas mon bac+2… Là, je dois entrer au DEUG. Super.
Et imaginons avec plus de force encore, que… j’ai soudainement plus envie de tout ça.

Dieu que je me décourage facilement.

Ce qui me dépasse, c’est qu’il est possible, selon le type de diplome que je demande, que je n’obtienne pas mon visa. Parce qu’ils ne sont pas fous, au Consulat de France: ils n’admettront pas qu’une étudiante québécoise soit diplômée en France, si son diplôme n’est pas reconnu au Québec. Pourquoi ? C’est tout con. Imaginons (encore une fois) que j’obtiens un tel diplôme, ça signifie que je dois exercer en France, et pas au Québec. Ca signifie donc que je dois immigrer. Ca signifie donc que je n’aurai pas mon visa d’étudiant à la base, puisqu’au sommet, ils ne veulent pas me voir rester là… Autrement dit, bienvenue, venez vous instruire et dépenser des sous chez nous, mais ne comptez pas sur nous pour vous accueillir après… Génial. Merci la France.

Je vais quand même aller voir du côté de la Belgique… Heureusement qu’il y a une partie francophone au pays des frites, de la bière et de la BD -à bien y songer, c’est le paradis sur terre, ce pays, météo exceptée.