Je me suis inventé ce trouble du sommeil, ou alors quoi ? J’ai rarement eu du mal à dormir, mais là, c’est vraiment évident: 3 heures pour m’endormir, 5 heures de sommeil entrecoupé, réveil la tête dans un étau…
Statistiquement, c’est facile de deviner ce qui me préoccupe: ma situation physique. Mes examens ne me stressent pas tant que ça, ce qui fait tourner mon cerveau une fois la nuit tombée, c’est le déménagement. Je ne sais pas quand je déménagerai, ni où, j’échafaude des plans, je calcule, je fais tout pour m’évader de cette chambre.
Une présence me manque. Evidemment, je ne peux pas voir mon meilleur ami, mais ça, je commence à y être habituée… C’est fou, cette saloperie de cerveau finit par s’habituer à tout. Ma meilleure amie est encore plus occupée que moi, qui plus est, ce n’est pas le moment de lui ajouter mon moral sur les épaules, moral qui ne se porte pas si mal que ça, malgré tout ce que je laisse entendre: je supporte tout, n’ayant pas d’autres choix. Ce qui me tire le plus de jus, c’est de supporter les commentaires et les paroles de certaines personnes: j’ai bloqué un accès à cette section, ça devenait franchement insupportable. Je n’ai pas ouvert cette section pour qu’on me plaigne ou pour qu’on me dise “arrête de râler regarde autour de toi y’a pire”. Ceux qui vivent des situations difficiles savent pertinemment que c’est LA chose à ne pas dire.
Ce concours de mauvais timing avec Pascal me met sur les dents. Depuis 1 mois on essaie de se voir, de planifier un truc, et la première chose qu’on sait, c’est qu’on annule à la dernière minute. Je crois deviner une porte ouverte de son côté, mais en ce moment, depuis 2 jours en fait, je n’en ai plus envie. Je suis de trop méchante humeur pour imposer ça à quelqu’un.
L’autre énergumène-assimilé-imposteur-petit diable commence à me casser sévèrement les… pieds.
D’abord, sans aucun tact ni doigté, il vient me raconter sa vie et se plaindre qu’il a trop de vie sociale, qu’il hallucine, qu’il voit trop de monde, qu’il manque de temps pour lui. Et tu comptes sur moi pour te plaindre ??! Connard.
Je me demande s’il va réaliser un jour qu’il me lourde. Non mais il exagère là, c’est trop énorme, lui qui était si fort pour lire dans mes pensées, voilà qu’il agit comme un abruti de première.
Mon manque de sommeil se répercute physiquement: j’ai la digestion qui se barre en vrille, des cernes jusqu’au menton, je tremble, je manque de concentration, et j’ai les nerfs à fleur de peau, c’est nerveux, je pleure pour rien ou j’ai envie de crier de rage pour rien.
Vivement que cette foutue semaine finisse.
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