Un mois de silence… je n’écris plus. Un peu par manque de temps, un peu par manque d’envie, un peu par fatigue, un peu… pour tout et rien.
Pourtant, il se passe des choses, même si je dis qu’il ne se passe rien.
Côté familial, mon père essaie de se rapprocher, je ne sais pas comment gérer cette situation, ça me rend mal à l’aise, je ne sais pas comment accueillir un homme de 53 ans dans ma vie. Ses paroles et ses efforts me touchent, mais je ne sais pas comment y répondre. Tout ce que je dis ou fais est artificiel… J’ai peur de le blesser, peur qu’il réfrène ses élans, peur qu’il recule et se referme comme une huître.
Je vois de moins en moins ma mère, une heure par 2 semaines en moyenne. Je ne vais plus chez elle, manque de temps, et aucune envie de voir son copain. Cet homme me fait vivre l’enfer chaque fois que j’y vais, en s’attaquant à mes valeurs, à mon père, à ce que je suis, ce que je pense, ce que j’aime… C’est insupportable. Pour lui, je ne suis qu’une gamine de 23 ans qui n’a rien à dire, même si elle prétend le contraire, et avec le peu d’expérience de vie qu’elle a, elle n’a aucune raison d’avoir quoi que ce soit à dire, elle ferait mieux de se concentrer sur ses études, de les réussir pour une fois, et d’arrêter de causer du souci à sa mère.
J’évite d’y aller, pas seulement pour ne pas me retrouver dans une situation où j’ai envie de me fracasser la tête sur un mur, mais aussi pour éviter à ma mère de se retrouvée coincée entre l’arbre et l’écorce, entre l’homme avec qui elle vit et sa fille.
Je n’ai pas donné l’accès à l’imposteur assimilé, il ne l’aura jamais. Inutile qu’il lise ce que j’ai écrit, parce que encore une fois, ce n’était qu’une lueur qui a brillé très fort, puis qui s’est éteinte. Ascension, déclin. Il n’y a pas de place pour moi dans sa vie, il n’a pas besoin d’une amie comme moi. Il est déjà comblé et manque déjà de temps pour tous ses amis… pourquoi s’embarasser de moi ? Il a déjà bien profité. Je ne suis qu’une adversaire de badminton, semblable à cent mille adversaires de badminton, il n’a pas besoin de moi. Et je n’ai pas besoin de lui non plus, il n’a pas su m’apprivoiser, il n’a pas pris le temps.
Une moitié de moi me dit “tant pis”, l’autre moitié me dit “tant pis pour lui, il ne sait pas à côté de qui il est passé”… J’y crois à moitié. Ca n’a plus d’importance…
Je me suis remise à rêver au prince charmant, sachant pertinemment qu’il n’existe que dans mes rêves.
Je ne trouverai jamais un homme qui sache me faire rire et m’émouvoir, qui puisse me jouer une valse de Chopin, qui puisse m’expliquer la dualité de la lumière, qui soit geek mais pas trop, qui sache reconnaître quand c’est le moment de me laisser tranquille et quand j’ai besoin de lui… cet homme dans mes rêves, c’est le mélange des amis que j’ai dans la vie. Ces hommes de ma vie. Dont je ne pouvais pas me passer, mais le temps me l’a appris.
D’un groupe soudé il y a 6 ans, il ne reste que des souvenirs. De si jolis souvenirs… Même si on se dit qu’on voudrait les revivre, on sait parfaitement que c’est impossible. Recréer le passer n’a jamais été possible. Tout le monde a évolué, rien n’est plus pareil. Alors il ne nous reste qu’à regretter le passé… Ce qui est aussi inutile que d’essayer de le recréer.
Je suis profondément seule, étrangement ça ne me fait rien de le dire. I can handle myself, thank you. But I can’t stand to be physically alone for a long time. I can easily live without a love relationship, I definitely prefer friendship. But I need to rest on someone’s shoulder. I need someone, to take care of me, because I often fail doing this alone.
Un mois après le début des classes, rien n’a changé: je ne parle pas à plus de 2 personnes, les deux même qu’au début. Personne ne sait rien de moi, et c’est très bien comme ça… Stay away from me.
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